Page images
PDF
EPUB

ou brigantins; la célèbre fontaine d'Aréthuse a tellement diminué le volume de ses eaux qu'elle est devenue un des lavoirs de la ville moderne. Parmi les magnifiques restes qui annoncent son ancienne splendeur nous citerons la cathe drale, qui est l'ancien temple de Minerve, défiguré par différentes constructions de mauvais goût; l'amphithéâtre, qui est un des plus grands que l'on connaisse; le theatre, qui, malgré son immense étendue, est tout taillé dans le roc; il a 66 rangs de sièges, et pouvait contenir 40,000 spectateurs; on le regarde justement comme un des ouvrages les plus étonnans que les anciens nous aient laissés; l'oreille de Denys, qui n'est qu'une voûte de la grande latomie du Paradiso, située entre le théâtre et l'amphithéâtre; elle se recourbe en forme d'un S et l'écho y est très fort; on y distingue encore les traces des anneaux auxquels on attachait les malheureux prisonniers; mais les passages par où l'on pouvait entendre leurs cris sont entièrement détruits. Cette latomie et plusieurs autres encore plus grandes Sont justement ce que Syracuse offre de plus étonnant. Ces immenses cavités, taillées dans le roc, forment des galeries hautes et larges avec lesquelles les catacombes de Rome, percées dans une terre sans consistance, ne peuvent entrer en comparaison. Souvent leur partie supérieure est disposée en petites coupoles coniques, dont le sommet offre un trou qui servait à y faire pénétrer le jour, ou peut-être à y descendre des vivres. Il est indubitable qu'elles ont fini par servir de sépulture, quoique dans l'origine ce ne fussent que des carrières; nous avons déjà mentionné celle du Paradiso destiné par Denys à servir de prison. Elles offrent encore plusieurs tombeaux très bien conservés et des inscriptions qui remontent aux premiers temps du christianisme; les premiers sont creusés par rangées dans les galeries; on peut très bien distinguer les sépultures de familles qui sont pratiquées dans les niches des parois: quand la nécessité l'exigeait, on creusait plus profondément ces niches dans le roc. Dans une de ces latomies on a découvert une église assez grande. On débite à Syracuse les histoires les plus extraordinaires pour prouver que ces excavations immenses se prolongent jusqu'à Catane. Sans admettre ces contes absurdes, nous ferons observer qu'on s'accorde généralement à les regarder comme les plus grandes du monde, quoique celles de St-Janvier à Naples soient bien plus hautes, et que personne n'ait encore parcouru ni ces dernières ni celles de Rome dans toute leur étendue.

CALTAGIRONE, assez grande ville épiscopale, importante par son industrie, son commerce, son collège royal et sa nombreuse population qu'on porte à près de 20,000 âmes. MODICA, qui en compte autant, est remarquable surtout par le voisi nage de la vallée d'Ipsica dite aussi la vallée des Troglodytes, parce qu'on croit que ses grottes innombrables, creusées

dans le roc et formant une rue longue de plus d'un mille, ont servi de demeure à une des plus anciennes tribus qui habitaient la Sicile. De chaque côté et à l'extrémité supérieure de la vallée, on voit un grand nombre de petites chambres disposées par étages; elles s'étendent jusqu'à Spaccafurno. Cette disposition ne permettait d'atteindre à celles d'en haut que par des échelles. Ces chambres singulières ont la forme d'un carré ordinairement régulier, quelquefois oblong, l'entrée en est très large, mais très basse; dans quelques-unes, la partie supérieure de l'entrée est voûtée. Toutes ces différences provenaient sans doute des destinations diverses de ces grottes, ainsi que du rang et de la richesse de leurs habitans; quelques-unes ont plusieurs subdivisions ; d'autres ne consistent qu'en une piece; cependant elles se ressemblent toutes non-seulement entre elles, mais aussi avec celles qu'on a découvertes dans les environs de Castro-Giovanni et même avec les fameuses catacombes de Syracuse. Noro, petite ville d'environ 11,000 habitans; elle domine la vallée du même nom, qui donnait la dénomination à une des trois anciennes divisions administratives de la Sicile; le musée de M. Astuto, baron de Fargione, offre le plus beau médailler de la Sicile; on y voit les médailles de toutes les anciennes villes de cette ile.

Parmi les îles qui dépendent de la Sicile sous le double rapport physique et politique, et que nous avons déjà indiquées dans le tableau de ses divisions administratives, nous ne signalerons que les suivantes à l'attention du lecteur? LIPARI dans l'Archipel volcanique de ce nom, dont elle est la plus grande; la petite ville de LIPARI en est le chef-lieu, et est la résidence d'un évêque; sa montagne de Campo-Bianco est renommée dans toute l'Europe par les pierres ponces qu'elle fournit. Salina est importante par ses salines et par ses vins ; Vulcano est remarquable par sa montagne fumante; Stromboli, par l'étonnante régularité des éruptions de son volcan, qui ont lieu deux fois dans chaque quart d'heure; Felicudi, par sa vaste cavité connue sous le nom de grotte du Bœuf-Marin. Dans le groupe des Egades, nous ne nommerons que Maretimo, à cause de sa petite forteresse qui sert de prison d'état. Plus loin et vers l'Afrique, nous citerons Pantellaria, remarquable par sa position isolée, par ses cavernes et par ses pentes abruptes, par ses eaur thermales et par son vaste lac d'une immense profondeur. Entre Pantellaria et la côte de Siacca en Sicile, et proprement dans le parage appelé la Secca del Corallo, une éruption volcanique qui eut lieu au commencement de juillet 1831, produisit une ile nouvelle d'environ deux milles et demi de circonférence; les Siciliens la nommèrent Ferdinandea; dans le mois de décembre de la même année, elle disparut dans les abimes de la mer d'où elle était sortie; mais en 1832 ellé reparut de nouveau.

PÉNINSULE HISPANIQUE.

Cette vaste partie de l'Europe Méridionale, considérée sous le rapport politique, n'offre que trois états seulement, mais très différens entre eux pour l'étendue, la population et les ressources. Ces

Monarchie

POSITION ASTRONOMIQUE. Longitude occidentale, entre 8° 46' et 11° 51'. Latitude, entre 36° 58′ et 42° 7′. DIMENSIONS. Plus grande longueur, depuis les environs de Melgaço dans le Minho jusqu'aux environs de Faro dans l'Algarve, 309 milles. Plus grande largeur, depuis les environs de CampoMaior dans l'Alem-Tejo jusqu'au cap Roca dans l'Estremadura, 129 milles.

CONFINS. Au nord et à l'est, la monarchie Espagnole, et particulièrement les provinces de Galice, de Valladolid, de Zamora, de Salamanca, d'Estremadura ou de Badajoz, et de Séville. Au sud et à l'ouest, l'Océan Atlantique. PAYS. Le royaume de Portugal proprement dit, celui d'Algarve et l'archipel des A ores.

[ocr errors]

MONTAGNES. Les montagnes de cette contrée ne sont que la continuation des chaines du SYSTÈME HESPÉRIQUE, qui traverse la monarchie Espagnole. Les points culminans sur le sol portugais sont la Foya dans l'Algarve apparte nant au groupe méridional haute de 638 toises; la Serra d'Estrella, dans le Beira, dans le groupe central, haute de 1077 toises; le Gaviara, dans le groupe septentrional, dans le Minho, haut de 1230? Voyez aux pages 84 et 85.

ILES. Les côtes du Portugal n'offrent que des ilots. Les plus remarquables sont le groupe des Berlengas, vis-à-vis de Peniche dans l'Estremadura, et celui de Faro, vis-à-vis de Faro, dans l'Algarve. Mais au milieu de l'Océan et à environ 800 milles des côtes du Portugal, s'élève l'important archipel des Açores, dont la superficie est estimée à 800 milles carrés. Voyez l'article Division.

LACS. Ce royaume n'en a aucun assez étendu pour mériter d'être nommé dans cet abrégé.

trois états sont le royaume de Portugal et celui d'Espagne, qui forment les noyaux des monarchies Portugaise et Espagnole, et la petite république d'Andorre.

Portugaise.

FLEUVES. Si le Portúgal manque de lacs, il a en revanche beaucoup de fleuves, dont les plus grands viennent de l'Espagne; les autres prennent leur source dans ses propres montagnes. Tous ces fleuves ont leur embouchure dans l'Océan-Atlantique. Les principaux sont :

toucher la frontière septentrionale du Portugal, Le MINHO, qui vient d'Espagne et ne fait que en baignant Melgaço, Valença et Caminha. La LIMA, vient d'Espagne et traverse le Minho en passant par Ponte-de-Lima et Viana. Le DOURO, vient d'Espagne, sépare le Tras-os

Montes et le Minho du Beira, passe par SanJoão de Pesqueira, Peso da Regoa et Porto; audessous de cette dernière ville il entre dans l'O

céan; ses affluens sur le territoire Portugais sont le Sabor, la Tua et la Tamega à droite; l'Agueda et la Coa à gauche.

La VoUGA nait dans les montagnes du Beira, traverse cette province et entre dans l'Océan au-dessous d'Aveiro.

naissent en Portugal. Il prend sa source dans l'Estrella, traverse le Beira et les grandes plaines de Coimbra, et forme les ports de Figueira et de Buarcos.

Le MONDEGO est le plus grand des fleuves qui

Le TAGE (Tejo des Portugais) vient d'Espagne. sépare l'Estremadura de l'Alem-Tejo, baigne

Abrantes, Santarem, Aldea-Gallega et Lisbonne, et au-dessous de cette derrière ville il entre dans

l'Océan. Ses principaux affluens sur le territoire portugais sont: P'Elga, le Ponsel et le Zezere à la droite; le Sever, le Zalas et le Cunha ou Almansor à la gauche.

Le SAADO OU SADAO que quelques cartes nomment improprement CALDAO dans la partie supé

rieure de son cours. Il prend sa source dans l'Adura, passe par Alcacer-do-Sal et Setubal, lem-Tejo, traverse cette province et l'Estremaaprès avoir formé une lagune au sud de cette dernière ville, il entre dans l'Océan.

et

La GUADIANA vient d'Espagne, touche la fron

tière orientale de l'Algarve, et passe par Jerumenha, Castro Marim, et au-dessous de Villa

Real entre dans l'Océan.

CANAUX. Ce royaume n'en a aucun qui mérite d'être mentionné.

ETHNOGRAPHIE. On peut dire que tous

les habitans du Portugal appartiennent à la souche Gréco-Latine, puisqu'à l'exception de quelques milliers d'étrangers établis dans les grandes villes de Lisbonne et de Porto, tout le monde parle portugais, langue sœur de l'espagnole et comprise dans la famille grécolatine.

RELIGION. La catholique est la religion de toute la nation; les autres croyances religieuses sont tolérées.

GOUVERNEMENT. Lors de l'insurrection de l'île de Léon en 1820, une révolution ne tarda pas à éclater aussi en Portugal. Des cortes extraordinaires se réunirent et proclamèrent une constitution accueillie par le roi régnant Jean VI, et modelée sur la constitution Espagnole de 1812, mais plus démocratique encore; car elle n'admet qu'une chambre nommée par le suffrage universel et investie de tout le pouvoir législatif et d'une grande partie du pouvoir exécutif. Le roi n'a point de veto; il peut suggérer des amendemens à une loi votée par les cortès; mais si celles-ci persistent dans leur vote après une seconde discussion, le roi est censé avoir sanctionné la loi. Il ne peut proroger ni dissoudre les cortès qui se réunissent et se séparent à des époques fixes. Trois ans après, une insurrection dirigée par Dom Miguel, second fils du roi, renversa ce nouveau régime politique; et en mai 1823, Jean VI protesta contre tout ce avait été fait jusqu'alors. A la mort du roi, arrivée en 1826, Dom Pedro, son fils alné, proclamé précédemment empereur du Brésil, abdiqua la couronne de Portugal en faveur de sa fille Dona Maria, et donna aux Portugais une charte qui rétablissait les anciennes cortès. Suivant cet acte constitutif, le pouvoir législatif réside dans la personne du roi et des cortès qui sont divisées en 2 chambres celle des Pairs nommés par le roi en nombre illimité et dont la dignité est héréditaire ou à vie, et celle des Députés, dont les membres sont nommés tous les 4 ans par les électeurs des provinces, élus eux-mêmes par des assemblées primaires de paroisses. En 1828, Dom Miguel que son frère avait nommé régent, s'empara du trône de sa nièce, se fit proclamer roi absolu, et régna par la terreur. Mais Dom Pedro, obligé d'abdiquer la couronne du Brésil et de se réfugier en Europe, parvint en 1833 à reconquérir

le trône de sa fille et à rendre au Portugal la constitution qu'il lui avait donnée en 1826. Le réginie politique fondé par cet acte dura jusqu'au 10 septembre 1836, époque où la garnison et la garde nationale de Lisbonne proclamèrent la constitution de 1820 que la reine fut forcée d'accepter, sauf les changemens que les cortès jugeront à propos d'y faire.

FORTERESSES et PORTS MILITAIRES. Parmi le grand nombre de lieux du royaume que les Portugais et les géogra-phes qualifient du titre pompeux de places fortes, il n'y a que les suivans qui méritent cette qualification: Elvas avec ses dépendances dont le fort la Lippe ou da Graça est la principale; Jerumenha, Campo - Maior et Marvão dans l'Alem-Tejo; Peniche et les forts qui défendent l'entrée du Tage dans l'Estremadura; Monsanto et Almeida dans le Beira; Valença, dans le Minho. Tous les autres ne sont que des stations militaires, où des corps de l'armée sont en quartier.

On peut dire que Lisbonne est le scul port militaire du royaume. C'est aussi le seul où se trouvent les chantiers pour la construction des bâtimens de la marine militaire. On en construit aussi à Porto, mais seulement de très petits.

INDUSTRIE. Tous les géographes, les économistes et les voyageurs font aux Portugais le reproche banal de manquer presque entièrement de fabriques et de manufactures, et d'étre obligés d'acheter des étrangers tous les objets non-seulement de luxe, mais même les objets nécessaires pour l'habillement le plus grossier et pour l'ameublement de leurs maisons. Pour toute réponse et pour donner une idée de l'industrie de cette contrée, nous ferons l'extrait du tableau que nous avons publié dans le premier volume de la Statistique du Portugal, nous bornant à citer les fabriques d'armes de Lisbonne; celles de draps et d'étoffes de laine de Portalegre, Covilhan et Fundão; la faïence de Lisbonne, Porto, Coimbra, Beja, Estremoz, Cercal et Caldas; les toiles peintes de Lisbonne, Porto et leurs environs; les ouvrages en fer-blanc de Lisbonne et de Porto; les excellentes confitures de Lisbonne Porto, Coimbra et Guimaraes ; la grande filature de coton de Thomar, dont le fil est pour le moins égal à celui d'Angle

:

gères de laine, draps fins, toiles d'Allemagne et d'Irlande, toiles à voile, cordages, étoffes de soie, bougies, montres, pendules, instrumens de physique, de mathématiques, de chirurgie et de musique, quincaillerie anglaise, aiguilles, cristaux et faience fine d'Angleterre. Il faut ajouter à cela tous les produits importés des colonies, tels que sucre, café, cacao, etc., etc.

terre et de France; les galons, les ru-paux articles consistaient en étoffes lébans, les savons fins et grossiers de Lisbonne, et les pierres fines taillées dans cette ville; l'orfèvrerie et la bijouterie de Lisbonne et de Porto; la verrerie de Marinha-Grande; la grande papeterie d'Alemquer, celles de Guimaraes, Louzan, Feira et celles des environs de Lisbonne; les grandes raffineries de sucre de cette dernière ville et de Porto; les toiles du Minho, du Beira et de Tras-os-Montes; les tricots d'Alcobaça et de Thomar; les tanneries de Lisbonne, Setubal, Porto, Coimbra, Beja, Evora, Guimaraes, etc., etc.; la chapellerie de Lisbonne, Porto, Elvas, Coimbra, Evora et Thomar; les vanneries de Lisbonne, Porto, Coimbra et de leurs environs, dont les produits sont aussi parfaits que solides. Enfin les soieries de Porto et de Bragança et surtout les étoffes en soie de Campo-Grande, près de Lisbonne, qui imitent parfaitement celles de Lyon.

COMMERCE. Quoique très déchu de ce qu'il était dans les dix années qui ont précédé le départ du roi pour le Brésil, le commerce de ce royaume était encore assez important avant les évènemens de 1820. Les troubles et les changemens de gouvernement qui ont eu lieu depuis lors l'ont réduit presque à rien. Les principaux ARTICLES EXPORTÉS à cette époque étaient: vins, citrons, oranges, figues, amandes et autres fruits secs, sel commun, huile, sumac, liège et laine. Les principaux ARTICLES IMPORTÉS étaient froment, seigle, orge et mais; morue sèche, viande salée, beurre, fromage, bœufs, chevaux, mulets et autres animaux; drogues médicinales et de teinture, huile de lin, planches, solives, merrain, mâts, douves; beaucoup de fer et d'acier, plomb, étain, cuivre, laiton, charbon de terre, goudron et poix; lin, chanvre et soie; ensuite un grand nombre d'articles des fabriques et manufactures étrangères dont la plus grande partie était réexportée pour les possessions d'outre-mer. Les princi

COMARCAS.

ESTREMADURA.
LISBONNE.
TORRES-VEDRAS.

CASTANHEIRA.

ALEMQUER.

Les villes les plus marchandes de l'intérieur sont: Elvas, Evora, Viseu, Braga, Peso da Regoa, Guimarães, Abrantes, Leiria, Bragança, Beja, Covilhan et Coimbra. Viseu, Evora, Golegan, Lamego et Peso da Regoa ont des foires très riches et très fréquentées. Les ports de mer les plus importans pour leur commerce sont: Lisbonne, Porto et Setubal; ensuite Faro, Figueira, et Viana.

DIVISIONS ADMINISTRATIVES. D'après le projet de la nouvelle division territoriale du royaume adopté par les cortès en 1823, le Portugal avec les les Açores et Madère devait étre partagé en douze provinces divisées en 26 comarcas ou arrondissemens, subdivisées chacune en plusieurs cantons ou julgados. Les troubles qui depuis lors ont agité cette contrée n'ont pas permis de mettre à exécution ce décret utile, et le Portugal offre encore ses anciennes divisions administratives, véritable chaos géographique. Comme il est très probable que lorsque ce royaume jouira d'un gouvernement régulier on réalisera la division projetée, nous allons la donner à la suite de celle qui subsiste actuellement. Nous croyons aussi indispensable de faire observer que les six provinces, entre lesquelles nous répartissons les 44 comarcas, ne forment pas comme on le croit généralement, des provinces administratives, militaires ou ecclésiastiques, mais de simples divisions géographiques, répétées, on ne sait pourquoi, par tous les géographes et les cartographes routiniers.

TABLEAU DES DIVISIONS ACTUELLES.

CHEFS-LIEUX ET AUTRES VILLES ET LIEUX REMARQUABLES.

LISBONNE (Lisboa), Oeiras, Campo-Grande, Bemfica.
Torres Vedras, Bellas, Cascaes, Queluz, Mafra,
Ericeira.

Castanheira, Villafranca, Alhandra.

Alemquer, Caldas, Chamusca, Cintra.

[blocks in formation]
« PreviousContinue »