Histoire des républiques italiennes du moyen âge, Volume 9

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Popular passages

Page 350 - Monsieur, il n'ya point de pitié en moi, car je meurs en homme de bien. Mais j'ai pitié de vous, de vous voir servir contre votre prince, votre patrie et votre serment.
Page 212 - Barlhélemi d'Alviano étoit alors en conférence dans la tente du roi , qui le prit par la main et lui dit : « Seigneur » Barthélemi , je vous prie d'aller en diligence » faire marcher votre armée, et venez le plus » tôt que vous pourrez, soit jour ou nuit, où » je serai , car vous voyez quelle affaire j'en
Page 79 - Com« paignon, faictes marcher vos gens, la ville est gagnée ; de « moi, je ne saurais tirer oultre, car je suis mort. » Deux de ses archers détachant une porte, l'y posèrent, et l'emportèrent dans une des maisons les plus apparentes de la ville, que la présence du chevalier sauva du pillage2.
Page 134 - ... l'affermissement de la tyrannie , pour qu'elle donnât aux nouveaux princes le droit de lever de plus amples contributions, et de leur prodiguer ensuite les trésors des Florentins-, tous les citoyens sentirent un égal éloignement pour les propositions du vice-roi. Le grand conseil se divisa en seize bureaux, sous la présidence des seize gonfaloniers de compagnie , et après une longue délibération, tous ces bureaux déclarèrent d'une voix unanime qu'ils consentiroient au retour des Médicis,...
Page 33 - ... d'Aquilée, qu'ils prétendoient conserver (i) , lorsque l'évêque de Gurck demanda au pape une seconde audience pour traiter également des différends du roi de France et du duc de Ferrare avec le saint-siége. Il lui déclara que Louis XII, animé du désir le plus ardent de faire la paix , étoit prêt à consentir au sacrifice de plusieurs des intérêts les plus chers de la maison d'Este; mais Jules II n'eut pas la patience d'en entendre davantage. Ce n'étoient pas quelques concessions...
Page 119 - ... aux actes de la plus effrénée férocité, encore que rien n'ait pu exciter son ressentiment. Une armée en fuite peut avec peine se dérober à la poursuite des paysans mêmes qui, avant le combat , faisoient des vœux pour elle. Les Français étoient forcés d'évacuer l'Italie entière; chacun crut avoir contre ces maîtres dépossédés les motifs de ressentiment les plus légitimes, parce que chacun voulut faire usage de tout le pouvoir qui se trouvoit momentanément entre ses mains, et...
Page 282 - ... esté bannis pour bien peu d'occasion, ou pour avoir leurs biens; qui estoit cause de nous donner beaucoup d'ennemis, qui depuis ont esté moyen de nous chasser de l'Estat de Milan , afin de rentrer en leurs biens. Auparavant que ledit mareschal de Foix fust venu lieutenant du Roy au duché de Milan , estant , comme dit est , le seigneur de Lautrec venu en France , le seigneur de Telligny...
Page 95 - ... qu'à ce jour voulsissent garder l'honneur de France, le sien et le leur, et qu'ils le voulsissent suivre. Et cela faict , dit qu'il verroit ce qu'ils feroient pour l'amour de sa mye ce jour-là ; et incontinent partit , et...
Page 79 - L'assaut fut violent et la défense obstinée ; enfin , Bayard franchit le premier le rempart ; mais comme il l'a voit à peine dépassé , il reçut dans le haut de la cuisse un coup de pique si rude, que la pique se rompit , et que le fer , et un bout du fût demeurèrent dans la blessure. « Bien cuida être frappé à mort de la » douleur qu'il sentit ; si commença à dire au y) seigneur de Molart : Compaignon , faictes mar...
Page 113 - Son conseil de guerre jugea impossible de tenir tête aux ennemis , autrement qu'en distribuant l'armée dans les places fortes, pour lasser l'impétuosité des Suisses, et épuiser les finances du pape et des Vénitiens. Dans ce but , il envoya deux mille fantassins à Brescia , avec cent cinquante * (I) Fr. Guicciardini. L. X, p. 60i. — Fr.

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