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accident, à Paris, au commissaire de police du quartier, et dans les communes rurales, au maire.

7. Les matières extraites des puits, pui sards et égoûts particuliers, qui auront été reconnus méphytisés, devront être versées immédiatement dans des tonneaux hermétiquement fermés et lutés à l'instant même, et de là, sans pouvoir être déposées sur la voie publique, portées directement à la voirie ou autres lieux autorisés par l'admi

nistration.

Le curage des puits, puisards et égoûts particuliers devra toujours être fait intégralement et sans interruption, à moins d'accident; généralement, le travail devra être opéré de telle sorte qu'aucun déversement de matières ou d'eau infectes n'ait lieu dans les habitations, ni sur la voie publique.

Après le curage des puits, puisards et égoûts particuliers, qui auront été reconnus méphytisés, les ustensiles devront être lavés, et le produit du produit du lavage versé dans les appareils, pour être emportés aux lieux indiqués ci-dessus.

§ 3. Réparation.

8. Les dispositions des articles 2, 4, 5 et 6 sont applicables à la réparation des puits, puisards et égoûts particuliers.

Dans les cas prévus par l'article 6, la démolition ou réparation ne pourra être reprise qu'avec les précautions qui seront prescrites par l'autorité locale sur l'avis des gens de l'art.

9. Les ouvriers, qui trouveraient dans les puits, puisards et égoûts particuliers des objets de quelque valeur ou pouvant faire soupçonner un délit, en feront la déclaration à Paris, au commissaire de police du quartier, et dans les communes rurales, au maire.

Il leur sera donné une récompense, s'il y a lieu.

TITRE II.

Dispositions spéciales aux puits.

10. L'ouverture des puits, quel que soit leur genre de construction, sera défendue dans tout son pourtour, par un garde-fou en maçonnerie ou en fer, d'une hauteur de 70 centimètres au moins.

Les puits situés dans les marais pourront être seulement défendus par une enceinte formée par un mur en terre solidement établi; ce mur aura au moins un mètre de hauteur et sera à un mètre au moins de distance du puits.

11. Il est enjoint aux propriétaires ou principaux locataires des maisons où il y a des puits, de les entretenir en état de salubrité, de les garnir de cordes, poulies et seaux, et d'avoir soin que les pompes et autres machines hydrauliques qui y seraient établies, soient constamment maintenues en bon état, de manière que les puits, pompes et machines puissent servir en cas d'incendie, ainsi que pour l'arrosement de la voie publique.

12. Il est défendu de faire écouler dans les ruisseaux les eaux infectes extraites des puits; ces eaux seront portées aux lieux autorisés par l'administration dans des tonnes de vidanges fermées avec cadenas, ou dans des tonneaux hermétiquement fermés et lutés, tels qu'ils sont adoptés pour les fosses d'ai

sance.

TITRE III.

Dispositions spéciales aux puisards.

13. Les puisards devront être couverts en maçonnerie et fermés par une cuvette à syphon.

L'ouverture d'extraction des puisards, correspondante à une cheminée de 1 mètre 50 centimètres au plus de hauteur, ne pourra avoir moins de 1 mètre en longueur sur 65 centimètres de largeur; lorsque cette ouverture correspondra à une cheminée excédant I mètre 50 centimètres de hauteur, les dimensions ci-dessus spécifiées seront augmentées de manière que l'une de ces dimensions soit égale aux deux tiers de la hauteur de la cheminée.

La disposition de l'art. 12, concernant l'écoulement des eaux, est applicable aux puisards.

TITRE IV.

Dispositions particulières aux puisards, puits d'absorption et égoûts particuliers.

14. Aucun puisard, aucun puits d'absorption ne sera établi sans une autorisation spéciale, qui sera accordée, s'il y a lieu, par la suite de la déclaration prescrite par l'article 1er.

La profondeur du puits d'absorption sera déterminée dans la permission qui sera délivrée, s'il y a lieu.

Toutes les dispositions, relatives aux puisards proprement dits, seront applicables aux puisards pratiqués au-dessus ou aux approches des puits d'absorption.

15. Il est enjoint aux propriétaires et principaux locataires des maisons où il existe des puisards et des égoûts particuliers; de les entretenir dans un état tel qu'ils ne puissent

compromettre la sûreté et la salubrité pu- | blique.

profondeur à laquelle elle cesse de brûler; on ne descendra pas dans le puits, parce qu'on Il est expressément défendu de jeter, dans y serait asphyxié; le gaz ou air méphytique les égoûts particuliers, des boues et immon- qui ne permet ni la combustion, ni la respidices solides, des eaux vannes, des matiè-ration, peut être du gaz azote, du gaz acide res fécales, et généralement tout corps ou matière pouvant obstruer et infecter lesdits égoûts.

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carbonique, de l'hydrogène sulfuré ou un mélange de plusieurs de ces gaz. Dans l'incertitude où l'on est sur la nature du gaz, il faut, quel qu'il soit, renouveler l'air du puits, et pour cela il n'est pas de moyen plus prompt et plus certain que la ventilation.

Pour l'établir, il faut, avec des planches, du plâtre et de la glaise, boucher hermétiquement l'ouverture du puits; au milieu de cette espèce de couvercle, ou près de son bord, si le puits est trop large, ménager un trou d'un décimètre environ de large, sur lequel on placera un fourneau ou réchaud de terre qui ne pourra recevoir d'air que celui du puits : on ajoutera près de la mardelle un tuyau fait comme les tuyaux à incendie, garni en dedans d'une spirale en fil de fer pour le tenir ouvert en plein diamètre, et qui descendra dans le puits jusqu'à un décimètre de la surface de l'eau.

Cet appareil une fois établi, on remplira le fourneau de braise ou de charbon allumé, et on le couvrira d'un dôme de terre cuite ou de tôle surmonté d'un bout de tuyau de poêle, afin de donner au fourneau la propriété d'activer la combustion et de déplacer ainsi beaucoup d'air.

Quand le fourneau a été en activité pendant une heure ou deux, suivant la profondeur du puits, on l'enlève et l'on descend dans

INSTRUCTIONS RELATIVES AU CURAGE ET A LA RÉPA- le puits la lanterne; si elle s'éteint encore à

RATION DES Puits, puisards et égouts paRTICU

LIERS.

§ 1er. Puits et puisards.

Lorsqu'il est nécessaire de curer un puits ou puisard, ou d'y descendre pour y faire quelque réparation, le premier soin que l'on doit avoir, est de s'assurer de l'état de l'air qu'il renferme; cet air peut être vicié par différentes causes, et donner lieu à des accidens très graves. Il faut donc descendre une lanterne allumée jusqu'à la surface de l'eau: si elle ne s'éteint pas, après avoir brûlé un quart d'heure, on la retire, et, par le moyen d'un poids attaché à une corde, on agite fortement l'eau jusqu'à son fond; on redescend la lanterne, et si, à cette seconde épreuve, la lumière ne s'éteint pas après dix minutes à un quart d'heure, les ouvriers peuvent commencer leurs travaux; mais il est important que les travailleurs soient ceints d'un bridage.

Si la lumière s'éteint, on remarquera la

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peu de distance de la surface de l'eau, c'est que le gaz méphytique s'y renouvelle,

Alors, il faut mettre le puits à sec, attendre quelques jours, l'épuiser de nouveau et recommencer l'application du fourneau venti– lateur, ou, si l'on ne peut établir cet appareil, y substituer un tarare ou tout autre ventilateur dont le tuyau ira prendre l'air au fond du puits pour le jeter en dehors.

On peut aussi se servir du ventilateur de Wutig, de grands soufflets en cuir et mieux en bois, dont le tuyau descend jusqu'à une très petite distance de la surface de l'eau. Ces moyens peuvent offrir dans beaucoup de localités des avantages par la facilité avec laquelle on les produit.

Il sera donné à cet égard, soit à la préfecture de police, pour Paris, soit à la mairie, pour les communes rurales, les indications qui pourraient être nécessaires.

Après quatre heures de ventilation, on descendra la lanterne, et, si elle s'éteint,

il faut renoncer à l'usage du puits et le condamner.

Si, par un essai préliminaire fait par un homme de l'art, on a reconnu la nature du gaz délétère que l'on veut détruire, on peut employer les réactifs suivans:

Pour neutraliser l'acide carbonique, on verse dans le puits, avec des arrosoirs, plusieurs seaux de lait de chaux, et l'on agite ensuite l'eau fortement,

Pour détruire le gaz hydrogène sulfuré ou carboné, on fait descendre au fond du puits un vase en fonte, ouvert, contenant un mélange de 122 grammes (quatre onces) d'oxide noir de manganèse et de 367 grammes (12 onces) de sel marin sur lequel on verse, à différentes reprises, 245 grammes (huit onces) d'acide sulfurique du commerce concentré, marquant 66°, acide connu sous le nom d'huile de vitriol.

A défaut d'acide sulfurique, on emploierait 122 grammes (quatre onces) d'oxide noir de manganèse et 489 grammes 1⁄2 (seize onces) d'acide hydrochlorique du commerce, qui est aussi connu sous le nom d'acide muriatique.

On pourra aussi jeter dans le puits de l'eau dans laquelle on aura délayé du chlorure de chaux (une once de chlorure sec par litre); cette dernière opération est même plus facile à exécuter que l'autre, et les effets n'en sont pas moins certains.

Dans tous les cas, si le puits exhalait une odeur d'œufs pourris, et alors même que chandelle ne s'éteindrait pas, il faudrait, avant d'y descendre, y jeter plusieurs seaux d'eau chlorurée.

Lorsque le gaz est de l'azote. il faut avoir recours à la ventilation, et en vérifier l'effet par l'épreuve de la lanterne allumée.

cés

Lorsque les gaz, déplacés par le ventilateur ou par le fourneau d'aspiration, sont remplapar des gaz qui ne permettent pas à la lumière de brûler, on doit alors faire agir continuellement le ventilateur de manière à ce que les ouvriers soient constamment sous un courant d'air qui vient du dehors, et à ce que les gaz, qui ne peuvent servir d'aliment à la combustion et à la respiration, soient sans cesse jetés au dehors par le ventilateur.

§ 2. Egoûts particuliers.

On ne doit pénétrer dans un égoût que lorsqu'une lampe peut y brûler, que la flamme de cette lampe ne diminue pas de volume, et que la clarté ne diminue pas d'intensité d'une manière marquée.

On emploiera, lorsque la lampe ne brû

lera pas bien, soit la ventilation forcée, à l'aide du feu, soit cette ventilation produite par un tarare, en ayant soin, si l'égoût a plusieurs regards, de faire des barrages pour que l'air tiré du dehors passe sur l'ouvrier et entraîne les gaz qui se dégagent, par suite du travail auquel il se livre.

Si l'égoût est assez long et que les matières accumulées soient en assez grande quantité, il faut opérer le curage de façon que, sans changer de place, les égoûtiers puissent se passer les seaux de main en main, et qu'ils ne soient pas forcés de passer dans les boues liquides, ce qui, donnant lieu à de l'agitation, facilite le dégagement des gaz méphytiques.

Il faudra toujours que les ouvriers partent de la partie la plus basse de l'égoût; qu'ils attaquent la masse devant eux, prenant la partie supérieure de cette masse, puis la partie inférieure; qu'ils ne montent jamais sur

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:

Si un ouvrier est atteint d'asphyxie, il faut 1° le sortir le plus promptement possible du lieu où il a été asphyxié, l'exposer au grand air, et envoyer de suite chercher un médecin; 2o le déshabiller aussi vite que possible; si ses vêtemens sont mouillés, les fendre pour aller plus vite avec des ciseaux ou avec un couteau, en ayant soin toutefois de ne pas blesser le corps; pendant cette opé ration, on doit veiller à ce que la tête soit plus élevée que le corps; 30 le placer assis sur un fauteuil, une chaise ou un ban; un aide placé derrière lui soutiendra la tête; on lui jetera de l'eau froide chlorurée sur le corps, et principalement au visage; cette opération devra être continuée longtems et de manière à déterminer un saisissement capable de ramener le mouvement de la respiration; 4° de tems à autre, on s'arrêtera pour tâcher de provoquer la respiration, en comprimant à plusieurs reprises la poitrine, de tous côtés, en même tems que le bas-ventre de bas en haut; 5° si l'asphyxié commençait à donner quelques signes de vie, il ne faudrait pas discontinuer les affusions

d'eau froide; seulement il faudrait avoir soin, dès qu'il ferait quelques efforts pour respirer, de ne pas lui jeter de l'eau de manière qu'il en pût entrer dans la bouche; 6o s'il faisait quelques efforts pour vomir, il faudrait lui chatouiller l'arrière bouche avec la barbe d'une plume; 7o on doit pratiquer des frictions sèches ou avec le vinaigre sur les membres et sur tout le corps ; 8° dès qu'il pourra avaler, on lui fera boire de l'eau vinaigrée; 9° lorsque la vie sera rétablie, il faudra, après avoir bien essuyé le corps, le coucher dans un lit bassiné et donner un lavement avec de l'eau dégourdie, dans laquelle on aura fait fondre gros comme une noix de savon, ou encore à laquelle on aura ajouté, pour chaque lavement, deux cuillerées à bouche de vinaigre.

C'est au médecin à juger s'il y a lieu de donner un vomitif; c'est à lui aussi à choisir les moyens de traitement qui pourraient devenir utiles, après que l'asphyxié aurait recouvré la vie.

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Nous, conseiller d'état, préfet de police;--Vu le programme arrêté par M. le ministre de l'intérieur le 17 courant, à l'occasion des services funèbres, et des réjouissances publiques, qui auront lieu dans Paris les 28 et 29 de ce mois, pour célébrer le huitième anniversaire des journées de Juillet 1830;-Vu la loi du 24 août 1790 (1), qui nous charge de maintenir le bon ordre dans les fêtes publiques, et de prendre les précautions convenables pour la sûreté des personnes, et pour prévenir les accidens; - Ordonnons ce qui

suit :

(1) Toy. tome Ier, page 16, note 2.

Journée du 28 juillet. Services et honneurs funèbres.

Art. 1. Le 28 juillet, il sera fait, à six heures du matin, un balayage extraordinaire de la voie publique avoisinant les sépultures des citoyens morts en Juillet 1830 pour la défense des lois, et qui sont situées : 1o A la colonnade du Louvre ; 2o à la rue Froidmanteau; 3° au marché des Innocens; 4° au Champ-de-Mars, près le pont d'léna.

2. Les habitans sont tenus, chacun en ce qui les concerne, de faire effectuer le balayage prescrit par l'article précédent.

3. Défense expresse est faite à tout saltimbanque et crieur, d'exercer sa profession dans la journée du 28 juillet, aux abords des lieux de sépultures sus désignés.

Journée du 29 juillet.-Joûte et autres jeux nautiques au bassin du port d'Orsay, ascension en ballon, feu d'artifice sur le pont de la Concorde, jeux et danses aux Champs-Ely

sées.

4. A compter du 26 juillet au soir jusqu'au 30 inclusivement, la circulation, le passage d'eau, et le stationnement en batelets ou bateaux sont interdits entre le pont du Carrousel et le pont des Invalides.

Sont exceptés de cette disposition les bateaux et batelets employés au service de la joûte, de la fête nautique et du feu d'artifice.

5. Les marchandises déchargées sur le port d'Orsay, et sur la berge dite du Recueillage, devront être enlevées, de manière qu'il n'existe plus aucun dépôt le 26 au soir.

6. Les bateaux chargés et les bateaux vides seront remontés en amont du pont du Carroussel, ou descendus en aval du pont des Invalides et amarrés au large.

Et nul ne pourra monter sur les bateaux, à l'exception des mariniers de l'équipage.

7. Pendant toute la journée du 29 juillet, la berge, rive droite droite de la Seine, qui s'étend depuis le pont Royal jusqu'à celui de la Concorde, est interdite au public ainsi que les rampes qui descendent à cette berge.

Les berges de la rive droite et de la rive gauche, situées entre le pont de la Concorde et le pont des Invalides sont pareillement interdites au public dans cette journée, mais à partir de six heures du soir jusqu'après le

feu d'artifice.

8. Il est fait défense de monter, pendant la joute et la fête nautique qui auront lieu sur le bassin entre le pont Royal et le pont de

la Concorde, sur les parapets des quais et des | Saussayes, la rue de Suresne, et le boulevart ponts. de la Madeleine.

9. L'accès du port d'Orsay sera interdit au public dans toute la journée du 29 juillet, à cause des dispositions relatives aux jeux nautiques et à l'ascension du ballon.

10. La circulation des piétons et des voitures sera interdite sur le pont de la Concorde pendant toute la journée du 29 juillet, afin de faciliter les dispositions relatives au feu d'artifice.

11. Le 29 juillet, à partir de huit heures du soir jusqu'après le feu d'artifice, aucune personne, sans exception, ne pourra passer, ni stationner sur les ponts des Arts, du Carrousel et des Invalides.

12. L'inspecteur-général de la navigation et des ports prendra les mesures convenables pour prévenir tout accident sur la rivière pendant la joûte et la fête de nuit, et pour faire évacuer et préserver du danger du feu les établissemens, embarcations, bateaux chargés ou vides, batelets et trains existans sur les deux bassins voisins du feu d'artifice, et pour interdire pareillement l'accès des berges au public lors du feu.

13. A l'occasion du feu d'artifice qui sera tiré sur le pont de la Concorde et au devant du palais de la chambre des députés, l'accès de la partie du quai d'Orsay, située entre la descente de l'école de natation et l'esplanade des Invalides sera interdit au public dans toute la journée du 29 juillet.

A cet effet, des barrières en charpente seront établies: 1° snr le quai d'Orsay, à la hauteur de la descente de l'école de natation; 2o dans la rue de Bourgogne, à l'entrée de la rue de Lille; 3° sur le quai d'Orsay, à l'entrée de l'esplanade des Invalides, côté de la terrasse du palais de la chambre des députés.

14. La circulation et le stationnement des voitures sont pareillement interdits dans la journée du 29 juillet, à partir de midi jusqu'à 11 heures de la nuit : sur le pont Royal, le pont de la Concorde, le quai des Tuileries, le quai d'Orsay, à partir du pont Royal jusqu'à l'esplanade des Invalides, et dans toute l'étendue des Champs-Elysées, entre la place de la Concorde, le rond-point et l'allée des Veuves, laquelle est réservée, mais seulement jusqu'à 5 heures du soir, à la circulation des voitures allant aux barrières de Passy, de Chaillot et de l'Etoile, ou venant de ces points, lesquelles voitures devront se diriger: par la rue Montaigne, la rue du FaubourgSaint-Honoré, la place Beauveau, la rue des

15. A partir de cinq heures du soir jusqu'à 11 heures de la nuit de la même journée, la circulation et le stationnement des voitures sont encore interdits: 1o sur la ligne des quais de la rive droite, entre le Pont-Neuf et le pont Royal; 2° sur la place de la Concorde; 3° le quai de Conférence; 4° dans l'allée d'Antin; 5o l'allée des Veuves; 6o l'avenue des Champs Elysées, entre le rond-point et l'arc de l'Etoile; 7° sur les quais de la rive gauche, entre la rue des Saints-Pères et le pont Royal; 8° sur les ponts du Carrousel et des Invalides; 9° dans l'avenue de Marigny; 10° dans les rues des Champs-Elysées, Royale Saint-Honoré, Saint-Florentin, de Rivoli, dans toutes les rues débouchant sur la rue de Rivoli, dans les rues de Rohan, Montpensier, de Valois, Quinze-Vingts-Batave, de Chartres, Saint-Thomas-du-Louvre, et dans la rue Saint-Honoré, depuis la place du Palais-Royal inclusivement, jusqu'à la rue des Champs-Elysées.

16. Sont exceptées des prohibitions établies par les art. 14 et 15 qui précèdent, les voitures de la cour, des ministres, des maréchaux de France, de l'intendant-général de la liste civile, du corps diplomatique, de MM. les présidens de la chambre des pairs, et des députés, de M. le préfet de la Seine, et de MM. les lieutenans généraux commandant la re division militaire et la place de Paris.

Toutefois, lesdites voitures ne pourront, dans la journée du 29 juillet, après 5 heures du soir, passer d'une rive à l'autre de la Seine, qu'en traversant le pont du Carrousel, le guichet qui y fait face et le pont Neuf.

17. Les voitures des personnes qui se rendraient dans la soirée du 29 juillet, à partir de 5 heures, de la rive gauche de la Seine dans les quartiers du centre de la rive droite, devront passer par le pont Neuf.

Celles qui se rendraient au palais des Tuileries, ne pourront y arriver que par les rues Saint-Honoré, la place du Palais-Royal et la rue de Chartres.

18. Les voitures qui, de la rive droite de la Seine, se rendraient dans la même soirée au palais des Tuileries, ne pourront y arriver que par la rue de Richelieu, la rue de Rohan, la partie de la rue Saint-Honoré indiquée au second §. de l'article précédent, la place du Carrousel, et la grille du Carrousel à la droite de l'arc de Triomphe.

Elles ne pourront sortir de la cour des Tuileries que par la grille opposée, côté des

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