Les paysansLevy, 1876 - 364 pages |
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Aigues allez assez avez beau belle Blangy Blondet bois Bonnébault bourgeois Bourgogne cabaret café campagne Catherine cent Cerneux château cher cheval chose Cochet comte de Soulanges comtesse Conches coup Courtecuisse cria cuirassiers curé demanda dire dit-il Émile enfants êtes faisait femme fille forêt fortune garde général Gaubertin gendarmerie gendarmes gens glanage Godain Gourdon Grand-I-Vert Groison Guerbet heures homme j'ai jolie jours l'abbé Brossette l'Avonne laissait Louis XV loutre Lupin madame de Montcornet madame Michaud madame Soudry mademoiselle Laguerre maire maison maître Marie matin ment mille monsieur le comte Mouche Nicolas paix passer pauvre pavillon pays paysans Péchina père Fourchon père Niseron petite Plissoud porte préfecture regard régisseur répondit Rigou reprit riche rien Ronquerolles s'écria Sarcus savait serait seul Sibilet Socquard sorte Soulanges Tapissier terre Tivoli Troisville trouve v'là vallée Vatel Vaudoyer venait Vermichel Vermut vieillard vieille Tonsard vieux Ville-aux Ville-aux-Fayes vin cuit voilà voulait yeux
Popular passages
Page 1 - Au milieu du vertige démocratique auquel s'adonnent tant d'écrivains aveugles, n'est-il pas urgent de peindre enfin ce paysan qui rend le code inapplicable, en faisant arriver la propriété à quelque chose qui est et qui n'est pas? Vous allez voir cet infatigable sapeur, ce rongeur qui morcelle et divise le sol, le partage, et coupe un arpent de terre en cent morceaux, convié toujours à ce festin par une petite bourgeoisie qui fait de lui, tout à la fois, son auxiliaire et sa proie.
Page 171 - ... l'historien des mœurs obéit à des lois plus dures que celles qui régissent l'historien des faits ; il doit rendre tout probable, même le vrai; tandis que dans le domaine de l'histoire proprement dite, l'impossible est justifié par la raison qu'il est advenu.
Page 74 - Monsieur le comte a de bonnes intentions ; mais nous avons affaire à des gens sans religion, qui n'ont qu'une seule pensée, celle de vivre à vos dépens. — Mais, dit Blondet, mon cher curé, vous êtes ici pour leur faire de la morale.
Page 354 - Le pays n'était plus reconnaissable. Les bois mystérieux, les avenues du parc, tout avait été défriché; la campagne ressemblait à la carte d'échantillons d'un tailleur. Le paysan avait pris possession de la terre en vainqueur et en conquérant.
Page 15 - ... de ses souffrances, ne disent pas un mot. La conscience avec laquelle je prépare les Scènes de la vie militaire me conduit sur tous les champs de bataille arrosés par le sang de la France et par celui de l'étranger : j'ai donc voulu visiter la plaine de Wagram.
Page 205 - Souffrez, résignez-vous et travaillez! » nous devons dire aux riches : « Sachez être riches! » c'est-à-dire : « Soyez intelligents dans la bienfaisance, pieux et dignes de la place que Dieu vous assigne! » Eh bien, madame, vous n'êtes que les dépositaires du pouvoir que donne la fortune, et, si vous n'obéissez pas à ses charges, vous ne la transmettrez pas à vos enfants comme vous l'avez reçue!
Page 18 - II n'ya que les hommes forts, grands et colères, de ces foudres de guerre, de ces diplomates à tête olympienne, de ces hommes de génie, pour avoir ces partis pris de confiance, cette générosité pour la faiblesse, cette constante protection, cet amour sans jalousie, cette bonhomie avec la femme " . Ma foi ! je mets la science de la comtesse autant au-dessus des 16.
Page 158 - Dès qu'une ville se trouve au-dessous d'un certain chiffre de population, les moyens administratifs ne sont plus les mêmes. Il est environ cent villes en France où les lois jouent dans toute leur vigueur, où l'intelligence des citoyens s'élève jusqu'au problème d'intérêt général ou d'avenir que la loi veut résoudre ; mais, dans le reste de la France, où l'on ne comprend que les jouissances immédiates, l'on s'y soustrait à tout ce qui peut les atteindre. Aussi, dans la moitié de la...
Page 43 - Ça me coule trois cents francs et c'est tout cailloux ! » Le propos ne dépassa point la région populaire. Tonsard se bâtit alors cette maison lui-même, en prenant les matériaux de ci et de là, se faisant donner un coup de main par l'un et l'autre, grapillant au château les choses de rebut, ou les demandant et les obtenant toujours.