serve, il portera devant l'histoire une grande part de la responsabilité du drame dont il a été l'un des principaux acteurs. Et maintenant pour terminer le récit de l'intervention française au Mexique, et la retraite précipitée des troupes, rappelons les paroles de l'Empereur, dans son discours du trône de 1863 : « Les expéditions lointaines, objet de tant de critiques, n'ont pas été l'exécution d'un plan prémédité, la force des choses les a amenées, et CEPENDANT ELLES NE SONT POINT A REGRETTER. » Que les Français qui ont encore des intérêts au Mexique et dans les deux Amériques, que les porteurs de titres des emprunts mexicains et tant d'autres encore, méditent ces paroles. Qu'ils nous disent si cette force des choses n'est pas pour eux, comme elle l'est pour nous, la cause de bien des regrets !! Que ne lui a-t-on opposé, que ne lui oppose-t-on toujours la force de la raison et de la logique ? Négociations de la convention du 31 octobre. alliés pour Vera-Cruz...... 1 Envoi du général Forey. -Siége et prise de Puebla. —En Assemblée des notables. La ré trée à Mexico. 141 Pages. - CHAPITRE VI. Rappel du maréchal Forey et de M. de Saligny. — Campa- CHAPITRE VII. - - - Arrivée de Leurs Majestés à Mexico. - Événements divers. - 201 219 CHAPITRE VIII. - Mission du général Castelnau. — Le maréchal Bazaine et - CHAPITRE IX. - -Sa mort. 285 Situation de l'empire mexicain après le départ des troupes 401 FIN DE LA TABLE. il assista à toutes leurs fêtes, et se vêtit comme eux. Il voulait se faire pardonner; il voulait faire oublier son origine. Il fit trop. Il ne comprit pas qu'il valait mieux pour lui, jusqu'à nouvel ordre au moins, jusqu'à ce que l'expérience lui eût démontré la possibilité de la durée de sa tentative, il ne comprit pas, disons-nous, qu'il valait mieux rester le premier des étrangers. En changeant de rôle, il devenait le dernier des Mexicains. Animé des sentiments que nous venons de dépeindre, il ne pouvait tarder de déplaire au commandant en chef. Il eut, du reste, bien vite, une antipathie réelle pour lui. Il ne sut pas dissimuler ce sentiment, et lui donna malheureusement un trop libre cours. Ses ennemis en profitèrent. Ils ne manquèrent pas d'attribuer à Maximilien, contre le gouvernement français, un sentiment qu'il n'avait, en somme, que contre le maréchal. Ils l'accusèrent bien haut d'ingratitude. Cependant le maréchal ne put se méprendre |