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M. Boulangé (Raymond-Pierre-Théodore) garde général des eaux et forêts de re classe, à Noviant-aux-Près (Meurthe-et-Moselle), est appelé, avec son grade et sa classe, à Saint-Dié-Ouest (Vosges), en remplacement de M. Perrin, qui a reçu une autre destination.

Nominations et Mutations militaires.

Par décret en date du 16 janvier 1916, est admis dans le cadre actif de l'arme de l'infanterie :

Avec le grade de lieutenant.

(Pour prendre rang du 10 mai 1915).

M. Martineau, capitaine de réserve à titre temporaire au 155° régiment d'infanterie.

Par décision ministérielle en date du 16 janvier 1916, la promotion à titre temporaire et pour la durée de la guerre ci-après est ratifiée : Au grade de capitaine.

(à dater du 19 octobre 1915).

A Martineau, lieutenant au 155° régiment d'infanterie. Affecté au 3 régiment d'infanterie.

Par décision ministérielle du 21 janvier 1916 la promotion à titre temporaire et pour la durée de la guerre ei-après est ratifiée :

Au grade de capitaine.

(A dater du 17 janvier 1916).

M. de Riberolles (L.-M.-J.-P.), lieutenant au 121° rég.d'infanterie.--Maintenu au corps.

Par décision ministérielle en date du 8 février 1916 la promotion à titre temporaire et pour la durée de la guerre ci-après est ratifiée :

Au grade de chef de bataillon.

(A dater du 2 février 1916.)

M. Barbier de la Serre (M.-E.-E.), capitaine au 21° reg. territorial d'infanterie. Maintenu au corps.

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Par décision ministérielle en date du 13 février 1916, les mutations ci-après sont prononcées :

M. Granger, chef de bataillon territorial au service d'état-major, passe aux services spéciaux du territoire (3e région).

M. Martin, capitaine de réserve au service d'état-major, passe aux services spéciaux du territoire (3o région).

M. de Carmantrand de la Roussille, chef de bataillon territorial au service d'état-major, passe aux services spéciaux du territoire (5o région). M. de Veyssière, capitaine de réserve au service d'état-major, passe aux services spéciaux du territoire (5e région).

M. Devarennes, chef de bataillon territorial au service d'état-major, passe aux services spéciaux du territoire (7° région).

M. Vidal, chef de bataillon territorial au service d'état-major, passe aux services spéciaux du territoire (15 région).

M. Antérieu-Vons, chef de bataillon territorial aux services spéciaux du territoire (16a région), passe aux services spéciaux du territoire (12° région).

M. Salvador, chef de bataillon territorial aux services spéciaux du territoire (15 région), passe aux services spéciaux du territoire (18e région).

Par décret du Président de la République en date 18 février 1916, rendu sur la proposition du ministre de la Guerre et du ministre de l'Agriculture, sont promus dans le cadre des officiers de l'armée territoriale aux grades ci-après et ont reçu les affectations suivantes :

Au grade de capitaine à titre définitif,

(Rang du 5 janvier 1916).

Les inspecteurs adjoints des Eaux et Forêts:

M. Guittard (Antoine-Joseph), capitaine à titre temporaire au 50° régiment territorial. Maintenu.

M. Loubère (Marie-Vincent), capitaine à titre temporaire, hors cadres. Maintenu.

M. Carli (Michel Félix), lieutenant, hors cadres. - Maintenu.

M. Lallemand (Charles-Auguste-Léon), lieutenant, hors cadres. Maintenu.

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M. Joubert (Alfred-Auguste-Léon), lieutenant à la 15o compagnie de chasseurs forestiers.

Au grade de lieutenant à titre définitif.

(Rang du 5 janvier 1916).

Les gardes-généraux des Eaux et Forêts:

M. Michaud (Gilbert), sous-lieutenant à la 13 compagnie de chasseurs forestiers. — Maintenu.

M. Marin (Edmond-Laurent-Isidore), sous-lieutenant à la 16o compagnie de chasseurs forestiers.

Maintenu.

M. Ferouillet (Albert-Régis), sous-lieutenant à la 15e compagnie de chasseurs forestiers.

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Maintenu.

M. Ramelet (Denis-Louis), sous-lieutenant hors cadres. Maintenu.

Promotions de classes.

Par arrêté du ministre de l'agriculture, en date du 9 février 1916, rendu sur la proposition du Conseiller d'Etat, Directeur général des eaux et forêts:

Est élevé à la re classe de son grade, le conservateur des Eaux et Forêts de 2o classe, ci-après dénommé :

M. Perdrizet, à Troyes, à compter du 1er janvier 1916.

Sont élevés à la 2o classe de leur grade, les conservateurs des Eaux et Forêts de 3o classe, ci-après dénonmmés:

(A compter du 1er janvier 1916.)

MM. Jolly, à Grenoble; De Lapasse, à Bordeaux; Goizet, à Niort; Ducamp, à Mâcon.

Sont élevés à la 3 classe de leur grade, les conservateurs des Eaux et Forêts de 4o classe ci-après dénommés :

(A compter du 1er janvier 1916.)

MM. Lombard, à Charleville; Grenier, à Besançon; Lescuyer, à Ajaccio; Deroye, à Nancy; Chambeau, à Pau; Cardot, à Paris; Mougin, à Valence; Lanoir, à Tunis.

Sont élevés à la re classe de leur grade, les inspecteurs des Eaux et Forêts de 2o classe, ci-après dénommés :

(A compter du 1er janvier 1916.)

MM. Boulanger, à Montbéliard; Mourral, à Grenoble; Thiry, à Miliana (Algérie); Arlen, à Nice; Servais, à Paris.

Sont élevés à la 2 classe de leur grade, les inspecteurs de Eaux et Forêts de 3o classe, ci-après dénommés :

(A compter du 1er janvier 1916.)

MM. Biquet, à Mont-de-Marsan; Dinner, à Valence; Delacourcelle, à Semur; Moniod, à Philippeville (Algérie); Humbert, à Luxeuil; Comte, à Rennes; Devarennes, à Besançon; Keller, à Gex; Joubaire, à Nantes.

Sont élevés à la 3e classe de leur grade, les inspecteurs des Eaux et Forête de 4 classe ci-après dénommés :

(A compter du 1er janvier 1916.)

M. Lefebvre, à Châtillon-sur-Seine; Roy (P.-E.-A.), à Lons-le Saunier; Saliceti, à Chiavari; Mougeot, à Tonnerre; Badré, à Arbois; Dailiet, à Moutiers; Alquier, à Djidjelli (Algérie); Sulzlée, à Pau; Cretin, à Nancy (école); Courbaire, à Montluçon.

Sont élevés à la re classe de leur grade, les inspecteurs adjoints des Eaux et Forêts de 2o classe ci-après dénommés :

(A compter du 1er janvier 1916.)

MM. André (P.-H.), à Issoire; Giraud, à Paris; Lefloch, à Fougères; Jousset, à Paris; Hermier, à Mortagne; Jagerschmidt, à Rambouillet; Chambrier, à Forcalquier; Le Clerc, à Autun; Poux, à Poligny; Ganne de Beaucoudrey, au Maroc; Bastouil, à Saint-Laurent; Delahaye, à Paris; Defoin, à Barcelonnette; Raulet, à Epinal; Malpel, à Aix; Roulhac de Rochebrune, à Toulouse; Rathouis, à Epinal; Lorin de Reure, à Grenoble.

Sont élevés à la 2e classe de leur grade, les inspecteurs adjoints des Eaux et Forêts de 3e classe, ci-après dénommés :

(A compter du 1er janvier 1916).

MM. Bonnot, à Lormes; Blein, en Tunisie; Pognon, à Bruyères; Barré, à Barcelonnette; Marchal, à Auberive; Raux, à Boulogne-surMer; Beuf, à Rioz; Mosca, à Bastia ; Richaud, à Malaucène; Berveiller, à Saint-Mihiel; Vautrin, à Saint-Loup; Dole, à Annecy; Courageot, à Chalon-sur-Saône; Colas des Francs, à Valence; Borgès, à Aiguebelle; Bailly-Salins, à Saint-Laurent; Rodet, à Souk-Ahras (Algérie); Barrault, à Gannat.

Sont élevés à la re classe de leur grade, les gardes généraux des Eaux et Forêts de 2o classe, ci-après dénommés :

(A compter du 1er janvier 1916.)

MM. Bernolle, à Bedous; Varin d'Ainvelle, à Yssingeaux; Henriey, à Champagney; Toussaint, à Wassy; Ordioni, à Villers-Cotterets; Vidal, à Laruns; Chenu, à Bordeaux; Lonchampt, à Pontarlier; Thanron, à Lamarche.

Poitiers.

Le Directeur-Gérant: R. STEINHEIL.

Imprimerie G. Roy 7, rue Victor-Hugo, 7.

AMÉNAGEMENT DES FORÊTS D'ALSACE

Le moment n'est pas encore venu de jeter un coup d'œil d'ensemble sur les méthodes appliquées par les Allemands aux forêts d'AlsaceLorraine pendant les 45 ans qui viennent de s'écouler; mais il n'est pas hors de propos, pour tromper les longueurs de l'attente, de prendre un aperçu de ces méthodes, ne fût-ce que pour ne pas être trop désorienté à l'aurore du grand jour.

Il m'a semblé intéressant d'étudier dans ce but quelques aménagements et d'en exposer les principes directeurs (choix du régime et du mode de traitement, fixation de la révolution, détermination de la possibilité, etc...), en notant spécialement les divergences qui se manifestent avec nos manières de procéder.

Elaboration du projet. En ouvrant un procès-verbal d'aménagement on est surpris tout d'abord de se trouver en présence d'une œuvre collective résultant de la juxtaposition de mémoires et de tableaux dressés et signés par des personnes différentes.

L'auteur principal est généralement un Forstassessor, jeune agent qui a passé l'examen de garde général, mais n'est pas encore pourvu d'un cantonnement1. C'est lui qui, dans un mémoire assez volumineux rédige une statistique détaillée, discute le régime, le mode de traitement, les résultats obtenus, et arrête les bases générales du projet.

Le règlement d'exploitation est établi soit par l'auteur du mémoire, soit par le bureau central des Aménagements à Strasbourg qui détermine au moyen de calculs assez compliqués le quantum à réaliser dans chaque parcelle. Ces calculs sont vérifiés par un géomètre qui par sa signature certifie son contrôle.

C'est encore un géomètre qui, dans un état à nombreuses colonnes indique les surfaces occupées par les chemins, les cours d'eau, les pierriers, etc... Le calcul des contenances est poussé au déciare ou millième

1.

Ce stage est souvent d'une longue durée, 10 ans et plus. (55 ANNÉE).

-1er AVRIL 1916.

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