Les Grâces, dénouant décemment leur ceinture, Forment autour de toi des groupes pleins d'appas; Et d'amours enfantins un essaim qui murmure, Sur tes traces voltige et s'attache à tes pas, urtes Qui peut donc t'inspirer des Vers si pleins de charmes? Quand tu dis, soutenu des accents de ta Lyre: (2) Mais quand, changeant de ton, guidé par Polymnie, Du Chef de nos Guerriers.tu chantes les hauts faits, ૫૭ ૨૦૩૦EBRAT De ce Héros, l'Amour, l'espoir de la patrie, Qui sait combattre, vaincre, et sait faire la paix Ta voix alors, tantôt variée, élégante Prend pour modèle Horace et ses chants séducteurs, (1) C'est la traduction d'un vers charmant du Poemes danse, par M. d'Arriaza. L'Original diterois can wa. C << Huye del agua, tu, Nayade bella! » sur la (2) L'on fait allusion à l'Ode què M, d'Arriaza a adressée « A » son Altesse Sérénissime le Prince de la Paix, Généralissime » et Grand-Amiral, » et qui a été imprimée à Paris, en 1805 2 chez Crapelet. Κοσμίως ζώνας, Χάριτες, δάνεισαι, Τις δὰρ ἔμπνειεν τοὶ ἐπῆ τὰ γασιά; Βαρβίτῳ μὲν ἄνικ ̓ ἄειδες ὧδε· (1) » Φεῦγε, Ναίας, ἄρ τὰ καλὰ θαλάσσας· » Πᾶς χορὸς Μωσᾶν παλινῳδεῖ εὐθὺς “Αδυ τόδ' ᾆσμα. (2) Αμος ὑμνεῖς τῶν Ἰβήρων Στράταρχον, Ὃς πολὺν ολβον πάρεχεν κλέος τε, Ποικίλως, κόμψως, καλὸν ὅτε Φλάκκος Τάμος ᾅδες φαίνεαι ἅμα θ' ἡμῖν Δεινός, υψηλός, μεγαλοπρέπης τε, Πίνδαρος ωσεί. (1) Μετάφρασίς ἐστί τινος καλοῦ ἔπους ἐν τῇ Ἰωάννου ̓Αῤῥιάζου ᾠδὴ περὶ Τέχνης ὀρχηστικῆς ἐντιθεμένου καὶ Ἰβεριετί γραφομένου ὧδε Huye del agua, tu, Nayade bella! (2) Ὑποδηλοῦται ἐνταῦθα ἡ ᾠδὴ τοῦ Ἰωάννου ̓Αῤῥιάζου εἰς τὸν Μεγιστάνα τὸν Ἰβεριστὶ ὀνομαζόμενον : SUALTEZA SERENISSIMA EL PRINCIPE DE LA PAZ, GENERALISSIMO, Y GRANDE ALMIRANTE. Καὶ μὴν ἡ αὐτὴ τὸ πρῶτον ἐν Λυτεκίᾳ παρὰ Τυπογράφῳ τῷ Crapelet εκδίδωται ἐν ἔτει μωέ. Si Phébus m'accordoit ce don digne d'envie, Le don si fortuné des vers mélodieux, On m'entendroit alors célébrer ton génie, เร Et de tes chants divins le mode harmonieux. Mais, trop faible, ma voix renonce à cette gloire, Et, modeste, craignant un inutile effort. Je m'arrête et finis, en redisant encor, Salut au tendre amant des filles de mémoire. |