Histoire de Fénelon, archevêque de Cambrai: composée sur les manuscrits originaux, Volume 2

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Popular passages

Page 370 - Dans l'état passif,.... on exerce toutes les vertus distinctes, sans penser qu'elles sont vertus : on ne pense en chaque moment qu'à faire ce que Dieu veut, et l'amour jaloux fait tout ensemble qu'on ne veut plus être vertueux (pour soi ), et qu'on ne l'est jamais tant que quand on n'est plus attaché à l'être !. XIX. On peut dire en ce sens que l'âme passive et désintéressée ne veut plus même l'amour en tant qu'il est sa perfection et son bonheur, mais seulement en tant qu'il est ce que...
Page 335 - Meaux l'a fait, après lui avoir donné la communion fréquente , et une attestation authentique , sans qu'elle ait rétracté ses erreurs. Pour moi , je ne pourrais approuver le livre où M. de Meaux impute à cette femme un système si horrible dans toutes ses parties , sans me diffamer moi-même, et sans lui faire une injustice irréparable. En voici la raison : je l'ai vue souvent, tout le monde le sait ; je l'ai estimée , et l'ai laissé estimer par des personnes illustres , dont la réputation...
Page 197 - monde admire. » Où est-ce qu'on a vu cette enflure ? Si elle a paru dans mes écrits , je veux m'humilier. Si j'ai écrit d'un style hautain et emporté , j'en demande pardon à toute l'Église. Mais si je n'ai répondu à des injures que par des raisons , et à des sophismes...
Page 67 - Cambrai avec un cœur plein de soumission, de zèle, de reconnoissance et d'attachement sans bornes pour le Roi. Ma plus grande douleur est de l'avoir fatigué et de lui déplaire. Je ne cesserai aucun jour de ma vie de prier Dieu qu'il le comble de ses grâces. Je consens à être écrasé de plus en plus. L'unique chose que je demande à Sa Majesté, c'est que le diocèse de Cambrai, qui est innocent, ne souffre pas des fautes qu'on m'impute. Je ne demande de protection que pour...
Page 342 - D'ailleurs je ne prétends pas le faire imprimer sans consulter personne. Je vais le confier avec le dernier secret à M. l'archevêque de Paris et à M. Tronson. Dès qu'ils auront achevé de le lire , je le donnerai suivant leurs corrections. Ils seront les juges de ma doctrine , et on n'imprimera que ce qu'ils auront approuvé : ainsi on n'en doit pas être en peine.
Page 334 - Guyon ; mais de l'autre, il la communie de sa propre main, il l'autorise dans l'usage continuel des sacrements, et il lui donne, quand elle part du couvent de Meaux, une attestation complète, sans avoir exigé d'elle aucun acte où elle ait rétracté formellement aucune erreur. D'où viennent, d'un côté tant de rigueur, et de l'autre tant 147 de relâchement.
Page 333 - ... qu'on est toujours en Dieu sans penser à lui, et qu'il faut bien se garder de réitérer cet acte. Elle ne laisse aux chrétiens qu'une indifférence impie et brutale entre le vice et la vertu, entre la haine éternelle de Dieu et son amour éternel, pour lequel il est de foi que chacun de nous a été créé.
Page 337 - ... de mon propre aveu. Voilà ma sentence prononcée et signée par moi-même à la tête du livre de M. de Meaux, où ce système est étalé dans toutes ses horreurs. Je soutiens que ce coup de plume donné contre ma conscience par une lâche politique me rendroit à jamais infâme et indigne de mon ministère.
Page 261 - Frères , tant pour le texte du livre que pour les vingt-trois propositions, simplement, absolument et sans ombre de restriction. Ainsi nous condamnons tant le livre que les vingt-trois propositions, précisément dans la même forme, et avec les mêmes qualifications , simplement , absolument et sans aucune restriction. De plus, nous défendons sous la même peine à tous les fidèles de ce diocèse, de lire et de garder ce livre. Nous nous consolerons , mes...
Page 208 - Maximille, qu'ils s'étranglèrent tous deux '.Tel est cet homme, l'horreur de tous les siècles, avec lequel vous comparez votre confrère , ce cher ami de toute la vie que vous portez dans vos entrailles; et vous trouvez mauvais qu'il se plaigne d'une telle comparaison. Non, monseigneur, je ne m'en plaindrai plus ; je n'en serai affligé que pour vous. Et qui est-ce qui est à plaindre, sinon celui qui se fait tant de mal à soi-même, en accusant son confrère sans preuve? Dites que vous n'êtes...

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