être un roué qui méditait le déshion- torts envers le père qu'il a voulu rendre neur de la jeune fille. Mais il est encore à la fille ses titres, sa fortune et son nom. pour l'honnête perruquier d'autres su - Je n'ai pas besoin d'ajouter que l'heu. jets d'alarmes. Un officier du czar, qui reux Forlanges, dont on avait gratuite. a remarqué Agathe à l'Opéra , la suit ment calomnié les intentions, épouse obstinément depuis cette soirée. Enfin, sa bien aimée, et que Fléchinel, installé comune si la fortune qui jusqu'alors et choyé dans le palais du czar, ne rasera avait sourià Fléchipel voulait l'accabler plus désormais ni grenadiers ni vieilles de ses plus rudes coups , un détache- duchesses. ment de gardes-françaises vient lui en. Grâce à la jolie partition de la Doulever Agathe en vertu d'une lettre de ble échelle, le nom de M. Thomas était cachet signée du Régent. C'était là le déjà avantageusement connu ; celle-ci cas ou jamais de chanter : « Quel est vient de confirmer les espérances que donc ce mystère?» et nous pardonnons ce premier succès avait fait naître. On de bon cæur aux auteurs de la pièce de y remarque une touche vigoureuse, n'y avoir pas manqué. une fermeté de style et un luxe d'inCes incidents remplissent le premier strumentation fort rares, non-seulement et le second acte ; au troisième , nous à l'Opéra-Comique, mais partout ail. sommes à Saint-Pétersbourg. Nous y leurs. J'aurais désiré seulement que le selrouvons Agathe , non plus dans la jeune compositeur eùt assez de confiance boutique d'un artisan , mais au palais en ses propres forces pour résister à impérial , ou, grâce à la protection spé. l'entraînement de l'exemple et ne pas ciale que lui accorde le czar , elle est employer aussi souvent des effets vioenvironnée d'hommages, de médisan. lents que rien ne motive. C'est grand ces et de laiteries. Mme la duchesse de dommage, car son orchestre est géné. 9 Grandval, dont le mari a été nommé ralement traité de main de maitre : tout ambassadeur à la cour de Russie, et son y est à sa place, les instruments y sont frère le marquis de Forlanges , doivent groupés d'une façon piquante et souvent être présentés à la favorite ce jour-là. neuve, chacun d'eux dit ce qu'il doit E Au moment de la présentation arrive dire , et l'ensemble produit un résultat un courrier envoyé de Paris par le Ré- des plus heureux. gent. Ce courrier n'est autre que le Mlle Colon a mis beaucoup de dé. pauvre Fléchinel, qui est aussi loin de cence et de grâce dans le rôle d'Agathe; comprendre la raison qui l'a fait choisir Henry a bien compris la rude noblesse pour une mission pareille, que de de. de celui du czar; et dans le personnage viner le véritable motif de l'enlèvement à la fois touchant et bouffon du perrude sa fille adoptive. Mais tous nos per- quier , Chollet a su émouvoir et faire sonnages sont en présence', et nous al- rire jusqu'aux larmes. L'exécution in. lons avoir l'explication de ces bizarres strumentale, dirigée avec le soin et l'in. evénements, Agathe ne peut entendre telligence qui font de M. Girard l'un sans une vive émotion le récit du voyage des plus habiles chefs d'orchestre conde Fléchinel et l'expression de la dou. nus, a été meilleure que de coutume leur profonde que lui cause la perte de et fort satisfaisante. l'enfant qu'il a élevée avec tant de sol. Elicitude et de tendresse. Forlanges, de 9. Paris. Théâtre-Français. Pre son côté, donne les marques les moins mière représentation de L'ATTENTE, draéquivoques de la sincérité de son me en un acte, en vers, de Mme Senan. amour pour elle, en mêlant ses larmes Il existe un jeune et bel orphelin, à celles du malheureux perruquier. A pauvre, roturier, très-épris de noble , ce spectacle, la protégée du czar ne riche demoiselle; payé du plus tendre peut garder plus long-temps l'incog retour. Son nom? Léonce. L'objet de nito, elle leve son voile et se précipite ses ardeurs discrètes, de toutes ses dans les bras de fléchinel, Pierre-le pensées? Clary , fille de certaine baGrand presente alors Agathe à sa cour ronne ou comtesse de Linard, entichée comme la fille d'un des plus grands sei, de sa hauic naissance, et qui destine a condamné à un exil injuste ; et c'est gmeurs de la Russie, que le czar trompé l'illustre infante à son neveu Théodore de Saint-Martin. Néanmoins, vaincue pour réparer autant que possible ses par les prières d'une enfant chérie, par - 1 les instances réitérées de M. Dor, ex. Clary demeure maitresse de son sort. banquier, l'ami, le protecteur du plės Minuit sonne, le timbre sinistre de ré. béien, la grande dame approuverait, sonne plus ! on apporte un coffret à malgré elle, cette mésalliance bizarre, l'adresse de la jolie fille. Elle ouvre : si la fortune de Léonce faisait oublier de riches presents ! de magnifiques pa. une obscure origine. N'est-ce que cela ? rures ! le portrait de l'eylė ! et l'origiPas davantage. Bagatelle! L'orphelin, nal bien près sans doute ! Non, cette industriel actif, s'embarque, cingle vers boite parvint, il y a six mois, á un corLima; dans trois ans, il revient million. respondant, avec ordre de l'envoyer å naire, le jour même de l'anniversaire sa destination aujourd'hui seulement. de la naissance de Clary, mettre à ses lllusion évanouie ! autre effroi ! un pieds amour et trésors. Soit. Le délai journal publie que le brick l'Espérance, convenu passé, plus d'bymen. Adieu. monté par le riche armateur Léonce et La comtesse imagine ne jamais revoir venant de Lima, vient de se briser en l'intrépide navigateur. Clary compte les vue de Marseille. Trois ou quatre inminutes de l'absence. Dor appelle sans dividus ont échappé au naufrage. Afcesse celui qu'ilaime comme un fils. Les freuse nouvelle ! le maudit journal mois disparaissent, coulent insaisissa- tombe entre les mains de Clary. Ipfor. bles. Déjà Léonce a envoyé au finan- tupée, sa raison s'égare. La comtesse cier Dor des sommes considérables, pleure, M. Dor pleure, Théodore, Rien n'annonce cependant qu'il doive Ernance sanglotent; chacun, comme bientôt fouler le sol de la patrie. Et la dans tout le cours de la pièce, ne sait ce dernière année d'exil avance... Elle va qu'il dit. Un grand garçon s'élance, se finir... Le terme fatal et désiré appro. pend au cou de Clary... C'est Léonce. che. Quelques instants, Mme de Linard Le rideau tombe. On siffle, on siffle, se trouve dégagée de sa parole. Ici habitude prise dès les premières scé. commence une série, un pêle-mêle nes, et Samson abandonne aux mur. d'entrées, de sorties, un parlage conti- mures le nom de l'auteur ! nuel, enfin ce que l'auteur nous donne Lorsqu'un critique consciencieux, comme une pièce ! étranger à toute camaraderie, vrai Clary raconte à Ernance, gentille, es. quand même, avra signalé ici quelques piègle, dont jadis le petit cousin Théo- traits d'une finesse spirituelle, des pardore daigna s'occuper, quelle terreur ties de style remarquables par une élé. l'assiége, quelle infortone la menace, gante facilité, le tour ingénieux de répète, redit les mêmes doléances jos- quelques idées, l'art plus ingénieux de qu'à satiété ; et le refrain continuel de les rendre, il doit dire aussi que jamais la même chanson est toujours: Il ne re- on n'offrit pièce aussi pauvre, aussi mi. viendra pas ! ou, revievdi a-t-il! Le soir sérable , aussi dépourvue (adresse, même, car l'époque désignée approche, d'intelligence théâtrale. Ici rien, rien : on y touche, il lui faudra épouser Théo pas une scène dessinée, développée ; dore , Théodore la meilleure pâte pas un caractère, un contraste essayés. d'homme qu'on puisse rêver, dont elle Excepté celui de Clary, où brillent accueille les hommages, les tendres une sorte de lueur dramatiqne, des soins avec une sorte de rudesse, d'ai- rôles pitoyables, des personnages augreur, de dédain. Ingénieuse à tour. tomates, pantins maladroits , auxquels menter Clary, Mme de Linard invente la diction fine, intelligente de Samson mille prétextes du retard de Léonce. (Dor), la naïveté et la gentillesse de Nul doute , il soupire près d'une su. M tle Anais ( Ernance), la grâce de perbe Indienne. Infidele , inconstant, Mhe Plessis (Clary), le bon goût de ingrat , il mérite qu'on l'oublie : et la Menjaud (Théodore), ne sauraient don. chère mère acariâtre termine ces in- per ni la vie ni le mouvement. Je ne ventions, ces suppositions infernales, parle pas de Léonce , espèce d'ombre intéressées, par un : Prends vite M. de qui passe et embrasse. Il faut désespé. Saint-Martin. D'ailleurs les trois ans rer de l'avenir d'un auteur qui debute sont écoulės, la journée de son anniver- ainsi; et je ne sais pas assez de blâme saire expire bientôt : tant pis pour pour un comité de lecture qui reçoit Léonce !'attendez un, deux jours. Pas pareil ouvrage. Le public mérite plus une minute... Jusqu'à minuit au moins, d'égards, il ne faut pas le traiter en buse. yraien comédiens français de de- ment aux anciens us el coutumes de la Solles complaisances pour mes pas en vertu de droits positivement établis devraient sieurs tels et tels. figurer à Westminster-Hall et au cor tége. Ladite dispense sera toutefois sans 12. Paris. Election académique. -- aucun prejudice aux droits et préroL'Académie des beaux-arts a nommé gatives de nos successeurs, rois et reines le successeur de M. Thevenin ; les suf. de ce royaume, qui continueront à pou. frages se sont ainsi répartis au second voir exiger les services desdites personlour de scrutin : M. Langlois, 21 voix; nes à tout couronnement ultérieur. M. L. Coignet , 10; M. Sieuben , 4 ; Nous déclarops gracleusement que M. Delacroix, 3; M. Couder, 1. Jadite dispense n'enlèvera rien aux 13. Londres. (Extraits de la Ga- droits et privilèges des titulaires qui, uile de Londres, du 10 avril.) Pro lors d'un couronnement ultérieur, en clamation pour annorcer le bon plaisir pourront réclamer l'exercice. En conde S. M. cu sujet de son couronnement séquence, de l'avis de potre commisroyal et de la solennité y relative. sion précitée, déclarons et savoir faiVictoria, reine, sons à qui il appartiendra qu'il nous pa rait convenable que ladite commission Après la reproduction des termes de n'ait pas à s'occuper pour notre couronla dernière proclamation, la nouvelle rement des demandes ayant pour but est ainsi conçue : d'être admis à remplir l'un des services Attendu que la commission des lords ou exercer l'un des droits relatifs au cė. de notre très-bonorable conseil privé rémonial jusqu'ici pratiqué dans West. nous a soumis son rapport, duquel il minster-Hall et au coi tége. résulte qu'il conviendrait de notre part Donné en notre château de BuckingDégliger la partie da cérémonial ayantham, le 10 jour d'avril 1838, la fre lieu d'ordinaire dans Westminster- année de notre règne. Halt, et la partie consistant dans la pro- Dieu garde la reine ! cession, pour bous en tenir à la parlie de la solennité celébrée dans labbaye Direction du comte - maréchal , 30 en de Westminster; alfendu que, dans le Great. George street. Westminster, même japport, ladite commission nous 30 avril 1838. a engagée à relever de leurs services La reine, sa très-excellente Majesté, et fonctions dans lesdites parties du voulant qu'à vitre de comte maréchal cérémonial usité dans Westminster. d'Angleterre je prépare et contresigne Hall les personnes intéressées, en venta les lettres revêtues de sa signalure d'ancieps us dela monarchie, sans pour royale pour inviter les pairs et pairesses cela faire perdie auxdits titulaires le de la Grande-Bretagne à la cérémonie droit qu'ils aus aiest de fonctionner au du couronnement royal de S. M. ; la couronnement de tous autres rois ou reine ayant daigne m'ordonner de préreilles de ce royaume ; attendu que la parer de semblables lettres d'invitation dile commission nous a exposé qu'il pour les pairs de la partie du royaumeconviendrait à ce sujet rendre une pro- uni de la Grande-Bretagne et de l'Irclamation royale. Par ces motifs, de lande appelée blande, qui siégeaient l'avis de notre affectionné conseil privé, et votaient avant l'union dans la chamayant à cæur le bonheur de nos loyaux bre des lords d'Irlande, ou dont le sojets, nous déclarops par la présente droit à siéger et à voter, dans cette proclamation royaleque votre bon plai. chambre, ou à prendre part à l'élection sir et que boire volonté royale est å d'un pair representant l'Irlande, a (sur celle fin que soit unique ment célébrée requête présentée en leur faveur) etė la partie de la cérémonie de notre cou- reconnu par la chambre des lords du ronnement rogal qui a lieu d'ordinaire royaume-uni, j'invite tous lesdits pairs dans l'abbaye de Westminster. Décla- qui, conformément aux dispositions ci. Jous en ouire que pous dispersons, à dessus relatées, ont le droit d'assister l'occasion de votre couronnement, de à la cérémonie du couronnement royal faire acte de présence au cortége, et de de S. M., à transmettre leurs adresses jous services en fonctions, conformé. respectives à sir William Wood, roj. d'armes, délegué de la Jarı etière ; j'in. resses qui assisteront au couronrement vite également les pairesses douairières de S. M. que les robes ou manteanı et pairesses qui croient avoir le droit appartenant à leurs dignités respectives d'assister au couronnement de vouloir devront être portés sur la toilette ordibien transmettre leurs noms et pré- naire de cour. noms et adresses à sir William Wood, afin que les lettres d'invitation ne souf. 29. Paris. Cour d'assises. Proces da frent aucun retard. National.-La Cour d'assises, présidée NORFOLK, comte-maréchal. par M. de Bastard, s'est occupée aujour. d'hui du procès du National, sur la citaDirection du comte-maréchal, West. tion directe donnée par M. le procureurminster, 10 avril 1838. Ordre du comte général au gérant de cette feuille, pour maréchal relatif aux robes et couron. le triple délit, 1° d'offense à un membre nes que porteront les pairs au cou- de la famille royale ; 2° de provocation ronnement de sa Tres-Sacrée (most à la désobéissance aux lois; 3o de prora sacred) Majesté la reine Victoria. cation non suivie d'ellet au crime d'insoSavoir faisons à tous pairs qui assiste. bordination et de révolte dans l'armée. ront au couronnement de S. M, qu'ils L'article inculpé a éte publié le lundi devront porter une robe ou manteau 23 avril. Il contient une critique riode pair en velours cramoisi, avec bor- lente de l'ordonnance du 16 avril explidure de petit-gris, le collet fourré en cative de la loi sur l'avancement. petit-gris pur, avec plusieurs rangées M. Nouguier, avocat - général, a d'hermine, suivant la dignité ; les ba- reconnu le droit de censure qui appar. rons deux rangées, les vicomtes deux tient aux journaux sur les actes des mi rangées et demie, les comles trois ran- nistres; mais il a soutenu que le Natiogées, les marquis trois rangées et de nal avait dépassé de beaucoup cette li. mie, les ducs quatre rangées. Ces man- mite en se permettant des personpalités teaux seront portés sur l'habit de cour, oslensantes contre le prince royal, el l'uniforme ou habit de cérémonie porié un appel à la désaffection des officiers d'habitude dans les grandes réceptions contre le gouvernement. de la reine. Me Michel ( de Bourges ), avocat du Les couronnes des pairs seront d'ar- National , a prétendu que le blâme ségent doré, la coifle sera de velours vère contenu dans l'article ne s'adres. cramoisi avec de l'hermine, surmontée sait point à M. le duc d'Orléans, comme d'un gland d’or : il ne doit pas être prince, mais comme général. La consti. employé des joyaux ni des pierres pré. tution, ajoute-t-il, a pris soin d'assigner cieuses dans la confection des couron- le rang des fils du roi; ils naissent pairs nes, ni des perles fausses au lieu des de France : voilà tout. Quelques gens globes d'argent. vous diront que c'est peu de chose ; La couronne d'un baron aura sur le mais enfin la Charte ne leur donne pas cercle six globes d'argent, celle d'un d'autre droit, et il est faux, comme on comle huit globes d'argent, élevés sur vous l'a soutenu, qu'ils soient colonels des pointes ou rayons, et entre ces ou maréchaux par leur naissance. saillies des feuilles de fraisier en or. Les princes se sont donc posés comme La couronne d'un marquis aura qua. fonctionnaires publics, et à ce titre, il tre feuilles de fraisier en or et quatre nous est permis de les critiquer; car globes d'argent entremêlés ; ces der- remarquez que ce n'est pas l'héritier niers feront légèrement saillie, présomptif de la couronne que nous alLa couronne du duc portera huit taquons , c'est tout simplement le gé. feuilles de fraisier en or. néral d'Orléans, tel qu'il est porté dans Par ordre de la reine : l'Annuaire de 1838. Or, si nous étions NORFOLK, comte-maréchal. poursuivis pour avoir oflensé un géne ral, la preuve des faits nous serait per. Ordre du comte-maréchal relatif mise, nous aurions fail comparaitre ici aux robes et couronnes que derroni vingi, trente olliciers qui se seraieat porter les pairesses au couronnement plaints de la camarilla. de sa Très-Sacrée Majesté la reine Vic- M. le président : Nous ne pouvons toria. – Savoir faisons à toutes les pai- admettre ici une distinction pareille. a Le caractère des princes du sang est des cinq Académies. L'Institut de indivisible. France a tepu hier 2 mai sa séance an. M® Michel : Permettez..... Je ne nuelle des cinq Académies. Cette séance plaide pas pour que la cour admette était présidée par M. Jomard, de l'Aca. cette distinction, mais pour que le jury démie des Inscriptions et Belles-Lettres, l'admette. Je tiens à établir que le duc qui l'a ouverte par un discours dans le d'Orléaps a pu être critiqué comme quel il a émis le veu que le Gouvergénéral. Ne l'a-t-on pas critiqué déjà nement rendit à l'Institut son organicomme membre de la Chambre des sation première. Pairs ? M. Daunou a fait le rapport sur le con. M. le président: Mais il s'agit ici du cours ouvert au sujet du prix fondé délit d'offense. par Volney , et destiné au meilleur Me Michel : C'est cela , c'est cela ouvrage de philosophie comparée. même, nous voulons prouver que l'of- Le prix a élé accordé celle année à sense ne s'adresse pas au prince royal. M. Richard Lepsius, secrétaire-rédac M. Nouguier: la divisibilité établie teur de l'Académie archéologique de par le défenseur est absurde. Rome, et auteur de divers Mémoires Me Michel : Est ? sur d'importantes questions philologiM. Nouguier : Je dis que c'est une ques. absurdité. M. Becquerel, de l'Académie des Me Michel : A la bonne heure. Je Sciences, a présenté un Mémoire sur le reconnais la douceur de votre langage. traitement électro-chimique du mine M. le président : La Cour prendra rai d'argent, de cuivre et de plomb. acte..... Nous insérons ci-après le texte de cet Me Michel : Oui, qu'elle prenne important travail, qui a fixé à un haut acte des paroles de M. l'avogai-gènė. dené l'attention de l'assemblée. ral... (Agitation dans l'auditoire). Je M. Nepomucene Lemercier, de l'A. ne sais s'il est permis de parler ainsi par cadémie Française, a lu une pièce de cela qu'on occupe le fauteuil. vers composée à la mémoire du célè. M. Nouguier : Je ne suis intervenu bre peintre français David, dans la discussion que pour qu'on vous M. de Monmerqué, de l'Académie laissât continuer. des Inscriptions et Belles-Lettres, a lu M. le président : allons, Messieurs... une notice sur le trouvere Jehan Bo Mo Michel : Je me rappelle qu'à la del, notice qui contient des recherches place où je suis, j'ai été autrefois sus. intéressantes sur l'origine de l'art drapendu pour avoir oflensé les gens du matique en France. roi ; ils peuvent recommencer. Mais si M. Lebas, de l'Académie des Beauxj'ai pour complice le jury, je me passe- Arts, a lu une police sur les antiquités rai de l'approbation de la Cour. (Nou. de Sainte-Colonibe, située sur la rive veau mouvement). droite du Rône, près de Vienne. M. le président : Nous ne pouvons M. Michelel, de l'Académie des permettre... Sciences morales et politiques, a préM. Michel : Non ! C'est qu'il est in. senté un mémoire sur l'éducation des digne qu'on veuillc abriter le général femmes, dans les premiers siècles du sous le manteau du fils de France. C'est moyen-âge. une hérésic politique ! Cette séance avait attiré un très nomLe défenseur a achevé sa plaidoirie. breux concours d'auditeurs. Le jury, entré dans la chambre des délibérations à six heures, a fait con- 5. Londres. Estimation de la raismaitre à sept beures un quart son ver- selle royale. - On lit dans le Morming, dici, qui déclare le gérant du National Herald : non coupable sur toutes les questions. « La vaisselle royale est enfermée à M. le président a prononcé l'ordon- Windsor dans une salle assez vasie et nance d'acquittement, dans un petit cabinet y altenant ; elle est évaluée 1,750,000 livres sterling MAI. (13,750,000 francs). Il y a un service d'or, composé par Georges IV, pour 3. Paris. Séance publique annuelle cent trente convives. Quelques pièces Ann. hist. pour 1838. App. : : 11 |