comme membre étranger, en rempla. 1821, bir le Ponl-Royal, un employé cement de M. Dulong; ce choix si con- même de la maison du Roi Louis venable a été fait à la recommandation Xhill, Cet individu qui passait sur particulière de M. Berzelius, Il honore le pont ixrs deux heures du matin, à la fois le savant français et l'illustre ayant oublié de répondre au qui vive chimisto suédois. réidiré trois fois de la sentinelle, fut fun, d'un coup de fusil. L'empreinte de 22. Saint-Petersbourg, Fiançailles la fulle est restée long-temps marquée du duc Mlaximilien de Leuchtemberg sur l'arète du parapet en face de la gué. avec la grande-duchessc Marie. - Les rite. fiançailles du duc Maximilien de Leuch. On a placé sur le bureau , pour le temberg avec la grande-duchesse Ma- jugement de cette all'aire , le fusil et la ric ont eu lieu dimanche, 4 de ce balle qui ont donné la mort au malheumois, à Czarskoé-Selo. Le même jour, reux Michel Folur, soldat en congé, les personnages composant la cour à du 58° de ligne, dans la soirée du 14 cette résidence impériale ont été admis novembre. à présenter à S. A. I. et à S. A. R. A onze heures, la séance est ouverte. leurs respectueuses félicitations. Le M. Asseline , greflier, donne lecture, jeune prince résidera ici jusqu'après en l'absence de l'accusé et des témoins, le jour de la fete de l'empereur, 18-6 mais en présence de M° Durat-Las. décembre. Alors il aura alteint sa ma- salle, son conseil, et le touile public, jorité et se rendra en Bavière pour être des pieces de la procédure. mis en possession de ses apanages, La premiere est l'ordre donné par inais il reviendra ici aux premiers jours M. le lientenant-général Pajol, com. du printemps, èpoque fixée, dit-on, mandant de la fre division militaire, pour la célébration des noces. pour la mise en jugement de Mathieu Beialbre, jusqu'ici desigué inexacte23. Paris. Deuxième conseil do ment sous le nom de Belubre, commc guerre. Présidence de M. Ballon, co- accusé d'homicide volontaire, et subsi. lonel du 53• dc ligne. - Procès du sola diuirement d'honnicide par imprudence. dat Belalbre, accusé d'avoir commis Pour ne point faire double emploi , un homicide par imprudence. Le nous reproduirons les dépositions en ge conseil de guerre est réuni extraor- rapportant le débat oral. dirairement dans la salle du 1er con- di est dit dans le procès-verbal dressé seil. Depuis long-teinps on n'avait vu aussitós après l'événement, que l'indiune affluence de spectateurs aussi con. vidu tué par Belalbre, ayant expiré sidérable dans cette enceinte fréquen- à l'hôtel Wagram, rue de Rivoli, tée par de rares habitués. On remarque presque aussitôt après qu'il y a été transaux places réservées M. le général porté, on a trouvé sur lui une somme Cass, ministre plénipotentiaire des de 4 fr. 20 centimes et un brouillon de Etats-Unis, lettre d'amour, écrit selon touic appaLong-temps avant l'onverture de l'au. rence par l'individu homicide. dience, on s'entretient de plusieurs, C'est seulement lorsque le malheuprocès du même genre qui ont été dés reux Fohr a été déshabillé à la Morgue jä jugés dans le même local. Outre les que l'on a trouvé la balle dans les plis trois affaires citées plus bas dans le de ses vêtements. réquisitoire de M. le commandant-rap. Dès son premier interrogatoire, l'acporteur, les vicux amateurs d'émo- cusé a présenté les mêmes moyens de tions judiciaires se rappellent l'acquit. justification qu'il présente aujourd'hui. tement d'un caporal de la garde royale Les allestatious envoyées de son qui , en 1818, tua, non pas aux envi- corps établissent qu'il esi entré au serrons des Tuileries, ni au sujet d'une vicc le 3 juillet 1834 ; il était seulement émeute politique , mais rue Basse-ru. depuis huit jours en subsistance dans Rempart, un voleur arrêté par une pa- la compagnie de carabiniers du 18o lé. trouille, et qui, s'étant échappé, ne ger. C'est un homme paisible, trèsrépondit point aux sommations qui lui honncie el sans méchanceté : s'il a subi étaient faites ; un autre homicide pius des pasitions pour infractions au ser: déplorable encore dont fut victime, en vice, elles ont élo forllegeres. A la déposition de NI. le colonel mandant-rapporteur, le 19 novembre Castres, commandant militaire des présent mois, lly est dit que l'individu Tuileries, sont jointes les consignes qui a été tué se nomme Michel Fohr, imprimées , dont voici le texte : natif de Virming (Moselle). Il était La première , commune à trois des grenadier au 58• de ligne, en congė, factionnaires placés sur la terrasse de et demeurant chez son frère, rue de la rue de Rivoli , est rédigée en ces la Madelaine , no 19. termes : La lecture des pièces se termine par «Les trois factionnaires placés la nuit le dernier interrogatoire de l'accusé. aux grilles des Pyramides, du Vingt- Belalbre y déclare qu'il a reçu positive. Neuf-Juillet et entre la rue de Casti- ment du caporal Arribau l'ordre de glione el du Vingt-Neuf.Juillet, veil- faire seu sur ceux qui chercheraient à leront à la sûreté intérieure du jardin. escalader la grille et à marcher sur le Ils rendront compte au caporal de château. pose ou aux chefs de rondes et pa. M. le président : Faites entrer l'actrouilles de ce qu'il y aurait de nou- cusé. veau aux environs de leur poste. Belalbre est amené par un gendarme Quand ils seront placés avant la jusqu'à l'entrée de l'enceinte inté. fermeture des grilles, au roulement rieure. Il prend place devant le tribuqui sera fait immédialement après la bal sur une banquelle qu'il occupe seul retraite , ils refuseront l'entrée du jar- et sans garde, selon l'usage des conseils din au public. de guerre. Il est en capote militaire, et Une autre consigne est intituléc : tievt à la main son bonnel de police: c'est Dispositions relatives au service en un jeune homme d'une taille élevée. général. M. le président : Vos noms et pré. « Art. 12. Tous les matins, à l'éta- noms ? blissement de la garde , le chef du L'accusé répond avec un accent lan. poste remettra à l'adjudant du palais, guedocien très-prononcé, et avec une par l'intermédiaire du surveillant, une extrême volubilité : Je me nomme situation sommaire et graduelle des of. Mathieu Belebre, âgé de vingt-cinq ficiers, sous-officiers et soldats de son à vingt-six ans, né à Saint-Aubin , canposte, en désignant les ofliciers par leur ton de Montflanquin, département de Lot-et-Garonne. J'étais cultivaleur, et > Art. 13. Le chef du poste se con- actuellement carabinier au 18e léger, formera aus articles du règlement du M. le président : Vous êtes accusé service des places, en tout ce qui con- d'avoir commis volontairement un hocerne la surveillance des factionnaires micide sur la personne de Michel Fohr. etl'exactitude des rondes et patrouilles; Belalbre : Étant de faction à la grille Il veillera surtout à ce que les faction- qui donne sur la rue de Rivoli , en face naires exéculent avec régularité toutes de la rue du Vingi-Neuf Juillet, vers les consignes écrites. A cel effet, il pren. dix heures et demie du soir, le 14 dra convaissance de la consigne géné. novembre, il se présenta un homme rale, et ensuite réunira les sous-offi. vêtu en bourgeois qui me dit : « Belal. ciers et caporaux pour les instruire des bre, c'est-à-dire factionnaire , voulez. détails du service. » vous boire la goutte ?» Je lui réponds: Quant aux consignes verbales que «Non, va faire ton somme, o Il me les circonstances peuvent rendre ne- répète : « Voulez-vous boire la goutte?, cessaires, elles seront données d'après a Non, » lui dis-je encore une fois. Il les ordres du commandant militaire du s'approche alors de moi et me dit: palais, et trausmises par les adjudants « Tu es un C....... je t'enm..... et voilà et sous-adjudants au chef du poste. pour toi ; vil me dit cela en faisant un Ces consigues ne devront durer que gesic fort indécent el portant la main vingt-quatrc licures, c'est-à-dire qu'el- à sa cuisse. Je lui dis de s'en aller, il les cesseront d'être exécutoires à la se rapproche au lieu de se retirer. J'ai garde montanle. » voulu le renvoyer, il a persisté en se M. le greffier donne ensuite connais. cramponnant à la grille. Craignant sance d'une lettre adressée par M. le qu'il ne fût armé d'un pistolet ou d'un licutenant-général Pajol á M. lc com- poignard, je n'ai pas voulu lc repous, pom. ser avec la baionpelte , alors j'ai fait 300 carats , ce qui fait environ 2 onces feu sur lui. 1 gros. Le conseil , après une demi-heure de B. Diamant de l'empereur du Mogol. délibération, reprend séance. Il a été trouvé à la mine de Gani: il M. le président ordonne aus senti. pesait brut 900 carats; son poids a été pelles de porter les armes, et prononce, réduit par la taille à 279 9/16 carats; il au nom du Roi, le jugement suivant : a la forme d'un euf coupé transversale. a Le conseil, délibérant seulement ment, il est taillé en rose. en présence de M. le commissaire du C. Diamant de l'empereur de Russie. Roi, M. le président a posé les ques. Son poids est de 195 carats. Ce diations suivantes : manı formait un des yeux de la fa» Mathieu Belalbre, au 18e régi- meuse statue de Sheringan, dans le ment d'infanterie légère, accusé d'avoir temple de Brama. commis volontairement un homicide D. Diamant du grand-duc de Tog. sur la personne de Michel Fohr , est-il cano. Il pèse 139 carats 1/2; il est net coupable? et de belle forme; son eau tire un peu Sur la première question, le con- sur le citron ; il appartient maintenant seil déclare, à l'unanimité : Non, l'ac. à l'empereur d'Autriche. casé n'est pas coupable, E. Diamant du roi de Portugal. II - Deuxième question : Mathieu Be- provient des mines du Brésil ; c'est le lalbre, accusé d'avoir commis par plus gros qu'on y ait trouvé; son poids imprudence et inobservation des règle- est estimé à 420 carats. Il est à pointes menis, un homicide sur la personne naives, c'est-à-dire qu'il a la forme ocde Michel Fohr , est-il coupable! taëdre naturelle, n'ayant point été » Sur cette seconde question, le taillé. conseil, a la majorité de six voix contre F. Le Régent, Il a été trouvé dans une, déclare : Non, l'accusé n'est pas les mines de Parteal, au pied des moncoupable. tagnes de Gattes, à 44 lieues sud de » Sur quoi, M. le commissaire da Golconde; on l'appelle aussi le Pitt, Roi a fait sa réquisition tendant a l'ac- du nom de la personne qui le vendit au quittement du prévénu. régeot duc d'Orléans, sous Louis XV. Le conseil, faisant droit au réqui. Son poids était de 410 carats ; il a fallu sitoire, acquille Belalbre de l'accusa- deux ans pour en achever la taille, qui tion dirigée contre lui , et ordonne la réduit à 136 3/4. Il est de forme qu'il sera renvoyé à son corps pour y presque carrée, les coins sont arrondis. continuer son service. o Sa forme et son eau sont telles que, Ce jugement avait été prononcé, se. sous le rapport de la perfection, il est lou la coutume des tribunaus militai. regardé comine le plus beau du monde. res, en l'absence de l'accusé. Il n'a cependant été vendu que Peu d'instants après M. le rappor2,508,000 fr. ; mais on l'estime plus de teur, assisté du greffier, a fait amever 5,000.000 ; M. A. Caire porte même Belalbre dans la cour de l'hôtel des son prix à 12,000,000; il y a grande conseils de guerre, en présence de la apparence qu'il ne trompe. Ce diamant garde assemblée sous les armes et d'une à 14 lignes de longueur, 13 1/4 de lar. multitude de curieux qui affluaient geur, et 3 1/4 d'épaisseur. jusque dans la rue. G. Le Sancy. Ce nom lui vient de Belalbre a écouté, avec la même M. de Sancy, qui, étant ambassadeur à apathie qu'il avait mootrée aux débats, Constantinople, en fit l'achat. M. Dele jugement d'absolution. Reconduit à lisle, qui l'a vu peser par M. Jacquela prison de l'Abbaye, il a été mis en min, joailler de la couronne, dit que liberté après la radiation de l'écrou. son poids est de 55 carats. Il n'a coûté que 690,000 fr., mais il a une valeur 25. Statistique. Les dianiants les bien supérieure. plus célèbres par leur grosseur et leur H. Diamant du pacha d'Egypte. Il beauté, sont : pèse 49 carals et a coûté 760,000 fr. A. Diamant du rajah de Maton di Borneo. C'est le plus gros de tous ceux 28. Paris. Mort du maréchal Lobau. que l'on connait : il est évalué à plus de M, le maréchal Lobau est mort ce matin, à une heure, des suites d'une cace, car fapoléon w'avait pas cru deIndammalion de poitrine. Il a conservé voir l'orionner.... Le 21 mai, à la tête sa raison jusqu'au dernier instant. Ai- des fusiliers de la garde, il rentre dans teint, il y a quelques jours, d'un rame Essling, dont les Autrichiens s'étaient Jéger, il négligca de faire les reméles emparés quatre fois dans la journée, et ordinaires en parcil cas. Ilier, l'all'ec- il garda celle importante position. tion prit coul-s-coup un caractère in- Enfin, une partie de l'armée française quiétant : une ancienne et tres-grave ayant été cernée dans l'ile de Lobau, blessure se rouvrit et, malgré les soins ses ponts coupés, et sous le feu croisa empressés des médecins, le sang reflua des deux armées, sur les rives du Daavec violence vers la poitrine. Quelques nube, le brave général Moulon se disheures après, le maréchal n'existait tingua parmi les plus braves dans celle plus. position si périlleuse , dont notre arméc Georges-Moulon, comte de Lobau, sortit encore par une victoire, et l'em. était né en 1770, à Phalsbourg, dépar. pereur le créa comte de Loban. tement du Bas-Rhin, En 1812, il partagea les gloires et Parti comme volontaire en 1792, il les misères de la campagne de Russie. se distingua à l'armée du Rhin, et y ob- En 1815, il commandait le 6e corps de tint rapidement ses premiers grades. l'armée du Nord, et à la bataille de En 1799, aide-de-camp du général Jou- Waterloo, ce fut lui qui arrêta, avec beri, à l'armée d'Italie, ses hautes qua- 6,000 hommes, les 30,000 hommes du lilés le firent nommer colonel du 3e de général Bulow. ligne. Pendant la campagne de 1800, Banni en 1815, rentré dans sa patric it se battit quinze jours de suite dans les en 1818, récompensé plus tard par le montagnes de la Ligurie, ct le 11 avril, grade de maréchal de France, et mis à sur sept drapeaur pris à l'ennemi, six la tête de la garde nationale de Paris, furent enlevés par son régiment. Peu tel fut le maréchal Loban; tel fut aprés, à l'attaque du fort de Guezzi, il l'homme que les pamphlélaires ont aceut le corps traversé d'une balle, et fut cablé d'injures dégoûtantes. C'est l'homporté mourant à Gènes. Au moment da me de qui Napoléon disait fièrement : bombardement de celte ville, on vou- « Mon Mouton, c'est un lion! lut le transporter en lieu sûr; mais il s'y opposa résolumnent, disant « qu'il croirait fuir. • Rentré à Montpellier DÉCEMBRE. avec son régiment, ce corps se distin. gua par une excellente discipline el par une grande supériorité de manæuvre. 1er. Paris. Académie royale de Mu. Appelé au camp de Boulogue, le pre- sique. Débuts de Mario. – M. de Can. mier consul le prit pour aide-de-camp, dia, pour un Italien, n'est pas supersle nomma général de brigade, et, des litieur ; il débute en vendredi, sous le lors, le général Mouton marcha avec nom de Murio, qui n'est pas un nom lui dans toutes ses campagnes. Le 14 heureux. Mais avec celte voix, on peut juin 1807, à la bataille de Friedland , il conjurer tous les mauvais présages. Il reçut une nouvelle blessure, et fut fait est une heure; l'Opéra vient de finir général de division. En 1808, en Es. seulement; M. de Candia possède une pagne, il enleva à la baionnette la ville voir de ténor pleine de charme; mais de Médina , et le 10 novembre, il con- ce qui lui a valu surtout les suffrages de tribua puissamment à la prise de Bur. l'assemblée, c'est le goût exquis de sa gos. En 1809, le 21 avril, la veille de diction et de son jen. Après la chule du la bataille d'Eckmulh, un corps d'ar- rideau, il a été rappelé et couvert d'apmée autrichien, pour opérer sa jonc. plaudissements. tion avec le corps du prince Charles, ayant fait mettre le feu derrière lui, au 2. Rio-Juneiro. Fanatisme, Le pont de Landshut, le général Mouton, journal O Despertador, de Rio-Janeià la tête du 7e de ligne, passa, l'arme ro, public dans son numéro du 9 juillet au bras, ce pont enflammé, et empècha dernier, les faits suivants, qui prouvent la jonction des deux corps ennemis. Ce combien peu la civilisation est avancée mouvement était d'une bien grande au. dans l'intérieur du Brésil. 2 Depuis quelque temps, un nommé nationaux et une trentaine de milicieni, Joao Antonio, demeurant aux environs se rendit avec eux à Pedra-Bonita , et du village de Pedra-Bonita , près Pian- attaqua Pedro et ses adhérents, qui, co, dans le district de Flores, avait ra- dès les approches de la force armée, s'é. conté aux habitants de ce village qu'il taient barricadés dans une grange. Une y avait, à deux cents lleues de là, un lalle opiniâtre s'engagea, ou heureuse. royaumc enchanté, et leur avait dit que ment les coupables succombèrent. Pel'époque allait bientôt arriver où l'on dro et vingt-neuf de ses fanatiques compourrait en rompre le charme. Dans le plices furent tués, et vingt-quatro mois de novembre 1837, cet individu se autres (dont vingt hommes et quatre rendit dans la forêt vierge d'Inbamun, femmes) sont tombés au pouvoir du et de là, il envoya a Pedra-Bonila un commissaire inpérial, qui a eu luide ses aslidés, nommé Joao Perreira, mème cinq hommes tués et quatre bles. qu'il disait être son apôtre. Celui-ci, sés. Les adhérents de Pedro se sont qui arriva à Pedra-Bonila dans le com- battus comme des lions, car leur chef mencement de mai 1838, se fit passer les encourageait sans cesse par l'espois pour roi du royaume enchanté, promit que le roi don Sébastien arriverait, avec à tous ceux qui consentiraient à dire ses son armée, à leur secours. Les prisonsujets, de désenchanter ce pays, et leur niers sont maintenant entre les mains annonça qu'immédiatement après celle de la justice. opération, arriverait le roi don Sébas. tien avec une armée innombrable, le- Paris, Théâtre Français. 150 repré. quel blanchirait leur teint basané, et sentation de la POPULARITÉ, par M. Ca. les rendrait tous riches, heureux et im. simir Delavigne. La Popularité, mortels ; mais que pour exécuter le dé jouée hier, ei dont nous n'allons dire senchantement du royaume en ques. que quelques mots, se trouve, selon tion, il faudrait égorger un grand nous, suslisamment expliquée par tout nombre d'hommes, de femmes et d'en- ce qui précéde. Il n'y a rien de plus, fants, qui, cependant, ne lardcraient rien de moins que dans toutes les pièces pas à ressusciter. précédentes de M. Casimir Delavigne. Il ne manqua pas de gens assez cré- Grand succès, car l'auteur de la Pari. dules pour ajouter foi aur absurdes pro. sienne est l'homme du succès. La scène phéties, de Perreira, et dans peu de se passe en Angleterre, le pays d'Eu. temps, il se trouva entouré d'un bon rope que M. Casimir Delavigne connombre de personnes qui s'étaient nait le moins, et par conséquent celui vouées corps et âme à lui. où il est le plus à l'aise. Comme mæurs, Il maria, de sa propre autorité, cha- il y a un lord Lindsay, qui est maire de cun de ses partisans à deux, à trois, et Londres, ce qui est aussi naturel que même à quatre femmes, et lui-même si Montmorency était président du en épousa huit. Ensuite, il commença tribunal de commerce. Comme style, les sacrifices, et le 14, le 15 et le 16 il y a beaucoup de vers alexandrins sur mai, quarante-deux personnes expi- la patrie, sur la vertu et sur la gloire, rèrent sous le couteau de cet impos. le public applaudit toujours. Le cinteur, savoir : vingi-un adultes et vingl. quième acte contient une belle scene; un enfants qui lui avaient été livrés par du resle, la pièce est froide, et remplie leurs parents. Mais le roi du royaume de tirades politiques qui ont déjà paru enchanté n'eut pas le temps d'immoler en prose dans le Courrier Français. toules les victimes qui s'offraient à lui; Mlle Mars a tiré un parti médiocre car, le 17 du même mois, il fut assas- d'un rôle ingrat; M. Firmin et M. Beau. sinė par son propre frère, Pedro Anto- valet ont remarquablement joué. pio Perreira, qui se proclama son successeur. Par bonheur, ce jour même, 4. Paris. Académie des Sciences. le commissaire impérial du district de Séance annuelle. Nous avons à renFlores, M. Manoel da Silva et Souza, dre compte d'une grande et importante demeurant à environ huit lieues de Pe. communication faile aujourd'hui par dra-Bonita, fut instruit des sanglantes M. Arago. Le sujet est abstrait, et nous scènes dont le village était le théâtre. n’aurions pas l'espoir de réussir à lo Il réunit eo lute lilla vingi-six gardes mettre à la portée de vos lecteurs, si |