Mercure de France au dix-neuvième siècle, Volume 63

Front Cover
1815

From inside the book

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 19 - ... les grains d'une grenade ne sont pas ajustés moins proprement; et toutefois on ne s'avise pas de dire que les grenades ont de la raison. Tout se fait, dit-on, à propos dans les animaux; mais tout se fait peut-être encore plus à propos dans les plantes.
Page 315 - ... tous les principes libéraux : La liberté individuelle et l'égalité des droits ; la liberté de la presse et l'abolition de la censure ; la liberté des cultes ; le vote des contributions et des lois par les représentans de la nation légalement élus; les...
Page 182 - ... intercepter leurs communications. — Les gardes nationales sédentaires , 'qui présentent une masse de trois millions de propriétaires fonciers ou industriels , constituent une force locale universellement répandue , qui partout peut envelopper et harceler les rebelles, et redevient maîtresse partout où ils cessent d'être en force. — De cette masse formidable , mais que tant d'intérêts attachent au sol , peuvent sortir des corps volontaires qui forment des colonnes mobiles...
Page 243 - Arrachez ces couleurs que la nation a proscrites, et qui, pendant vingt-cinq ans, servirent de ralliement à tous les ennemis de la France. Arborez cette cocarde tricolore : vous la portiez dans nos grandes journées ! Nous devons oublier que nous avons été les maîtres des nations, mais nous ne devons pas souffrir qu'aucune se mêle de nos affaires.
Page 245 - J'ai traversé les mers au milieu des périls de toute espèce; j'arrive parmi vous reprendre mes droits qui sont les vôtres; tout ce que des individus ont fait, écrit ou dit depuis la prise de Paris, je l'ignorerai toujours^ cela n'influera en rien sur le souvenir que je conserve des services importants qu'ils ont rendus, car il est des événements d'une telle nature qu'ils sont au-dessus de l'organisation humaine. Français ! il n'est aucune nation, quelque...
Page 188 - C'est cet amour que nous appelons avec confiance contre l'ennemi qui vient souiller le territoire français, qui veut y renouveler la guerre civile. C'est contre lui que toutes les opinions doivent se réunir. Tout ce qui aime sincèrement la patrie, tout ce qui sent le prix d'un gouvernement paternel et d'une liberté garantie par les lois, ne doit plus avoir qu'une pensée, de détruire l'oppresseur qui ne veut ni patrie, ni gouvernement, ni liberté.
Page 245 - Français ! dans mon exil j'ai entendu vos plaintes et vos vœux, vous réclamiez ce gouvernement de votre choix , qui seul est légitime : Vous accusiez mon long sommeil , vous me reprochiez de sacrifier à mon repos les grands intérêts de la patrie. J'ai traversé les mers, au milieu des périls de toute espèce; j'arrive parmi vous reprendre mes droits qui sont les vôtres. Tout ce...
Page 178 - France ; celui qui vient allumer parmi nous les torches de la guerre civile y apporte aussi le fléau de la guerre étrangère, il vient remettre notre patrie sous son joug de fer; il vient, enfin, détruire cette Charte constitutionnelle que je vous ai donnée , cette Charte mon plus beau titre aux yeux de la postérité ; cette Charte que tous les Français chérissent...
Page 469 - Et que je mets au rang des profanations Leur table , leurs festins et leurs libations ; Que même cette pompe où je suis condamnée, Ce bandeau dont il faut que je...
Page 177 - Je ne crains donc rien pour moi, mais je crains pour la France : celui qui vient allumer parmi nous les torches de la guerre civile y apporte aussi le fléau de la guerre étrangère; il vient...

Bibliographic information