Page images
PDF
EPUB

LE BONNET DE LA RÉPUBLIQ

AIR: Du Vaudeville des Visitandin

CITOYENS, malgré les intrigues
Des fanatiques et des rois,
Pour prix de nos longues fatigues
Nous jouirons de tous nos droits :
Que notre seule politique
Soit d'être toujours bien unis;
Et nous recueillerons les fruits
Que nous promet la république.

Donnons un autre nom, mes frères,
A nos balles, à nos boulets;
Envoyés par nos volontaires

Aux auteurs de tant de forfaits,
Ce fut pour eux un émétique,
Ils ont rendu Longwy, Verdun ;
Et ce remède peu commun
C'est l'anis de la république.

Combattons, et que nos conquêtes
Détruisent les tyrans du nord:

[graphic]

nons des fêtes ;

[ocr errors]
[ocr errors]

Nous serous toujours es plus fort
En propagan i republique.

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][ocr errors][ocr errors][merged small][ocr errors][ocr errors]

Que la raison soit notre égide
Pour conserver la liberté ;
Et la nature, notre guide
Pour établir l'égalité.

C'est un système sans réplique.
Tout patriote l'avoûra ;
L'univers alors deviendra
Par la suite une république.

Amis, redoublons de courage!
Le ciel protége nos travaux :
Nous avons partout l'avantage,
En dépit de tous les rivaux.
Pour la prospérité publique
Formons les vœux les plus ardens,
Et nous serons indépendans
Sous les lois de la république

LA BATAILLE DE FLEURUS,

HYMNE A LA VICTOIRE.

CHANT.

C'est en vain que le nord enfante
Et vomit d'affreux bataillons;
Leur corps est promis aux sillons
De notre France triomphante.
Fleurus, tes champs couverts de morts,
Attestent les heureux efforts.

De la valeur républicaine :

Tes champs, fameux par nos exploits, Ont trahi l'espoir et la haine

De cent mille esclaves des rois.

CHOEUR.

Non, non, il n'est rien d'impossible
A qui prétend vaincre ou périr.
Ce cri: Vivre libre ou mourir!
Est le serment d'être invincible.

[ocr errors]

CHANT.

Pareils aux flots de ces ravines
Dont le bruit sème la terreur,

Ils s'avançaient, et leur fureur
Méditait de vastes ruines.

Leurs vœux se disputaient nos biens;
Du meurtre de nos citoyens
Ils ensanglantaient leurs pensées.
Ils ont paru! mais ils ont fui
Comme ces feuilles dispersées
Qu'Eole chasse devant lui.

CHOEUR.

Non, non, il n'est rien d'impossible, etc.

CHANT.

Le Dieu que célèbrent nos fêtes,
L'Eternel combattait pour nous;
L'Eternel dirigeait nos coups,
Et frappait leurs coupables têtes.
O Fleurus! ô vaste cercueil,
Où des rois expire l'orgueil,
Où périt l'insulaire avare;
C'est là qu'au fer de nos soldats,
L'Anglais fourbe, lâche et barbare
A payé ses assasinats.

CHOEUR.

Non, non, il n'est rien d'impossible, etc.

CHANT.

Soleil, témoin de la victoire,
Applaudis nos brillans succès!
Sois fier d'éclairer des Français;

« PreviousContinue »