Répands tes feux et notre gloire! Que sur leurs trônes chancelans, Tous les rois pâles et tremblans Craignent la même destinée! Enfin les peuples ont leur tour; Et leur justice mutinée
Les venge d'un aveugle amour.
Il n'est plus de lâches obstacles. Vainqueurs sur la terre et les flots, Tous les Français sont des héros. Liberté voilà tes miracles! L'ombre de nos seuls étendards, Fait tomber les tours, les
remparts. Le Brabant nous ouvre ses portes ; Et le souffle de nos guerriers Précipite au loin ces cohortes Qui menacèrent nos foyers.
il n'est rien d'impossible, etc.
O Renommée! à ces nouvelles, A ces prodiges que tu vois, Prête l'éclat de tes cent voix,
Ils s'avançaient, et leur fureur Méditait de vastes ruines.
Leurs vœux se disputaient nos biens; Du meurtre de nos citoyens Ils ensanglantaient leurs pensées. Ils ont paru! mais ils ont fui Comme ces feuilles dispersées Qu'Eole chasse devant lui.
Non, non, il n'est rien d'impossible, etc.
Le Dieu que célèbrent nos fêtes L'Eternel combattait pour nous; L'Eternel dirigeait nos coups, Et frappait leurs coupables têtes. O Fleurus! ô vaste cercueil, Où des rois expire l'orgueil, Où périt l'insulaire avare; C'est là qu'au fer de nos soldats, L'Anglais fourbe, lâche et barbare A payé ses assasinats.
Répands tes feux et notre gloire ! Que sur leurs trônes chancelans, Tous les rois pâles et tremblans Craignent la même destinée ! Enfin les peuples ont leur tour; Et leur justice mutinée
Les venge d'un aveugle amour.
Non, non, il n'est rien d'impossible,
Il n'est plus de lâches obstacles. Vainqueurs sur la terre et les flots, Tous les Français sont des héros. Liberté! voilà tes miracles! L'ombre de nos seuls étendards, Fait tomber les tours, les remparts. Le Brabant nous ouvre ses portes; Et le souffle de nos guerriers Précipite au loin ces cohortes Qui menacèrent nos foyers.
Non, non, il n'est rien d'impossible, etc.
O Renommée! à ces nouvelles, A ces prodiges que tu vois, Prête l'éclat de tes cent voix,
Ranime tes rapides ailes! Va, par un fidèle rapport, Glacer les despotes du nord ! Conte au Danube, au Borystène, Que, vengeur de sa liberté,
Le Français, de Sparte et d'Athène, Surpasse l'antique fierté !
Non, non, il n'est rien d'impossible A qui prétend vaincre ou périr. Ce cri: Vivre libre ou mourir ! Est le serment d'être invincible.
Toulon redevenu français
N'étend plus ses regards sur une onde captive; Son roc purifié par nos justes succès Menace Albion fugitive.
Les feux qu'ont allumés des ennemis pervers, Dirigés contre eux même, ont foudroyé leurs têtes; Et leurs vaisseaux, tyrans des mers, Sont poursuivis par les tempêtes.
Le rival insolent d'un peuple magnanime; Le Français au combat marche avec la vertu, Et l'Anglais marche avec le crime.
pouvoir éternel qui siége au haut des cieux, Du peuple souverain protége le génie ; Et les élémens furieux
S'arment contre la tyrannie.
Les esclaves cherchent les rois; Toulon vomit au loin ses habitans coupables; D'autres mortels plus purs invoqueront nos lois Sur ces rivages mémorables.
Abandonnant des cours l'asile corrupteur, D'autres traverseront la liquide campagne,
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