gue, Clèves, Gueldres, Crefeld, Neuss, Cologne, Bonn, Andernach, Coblenz, Simmern, Stromberg et Bingen, Le colonel Pajol et son régiment, venant du Helder, passèrent quelques jours à Alkmaar, avant de se diriger vers Mayence. Grâce à l'intelligente activité de son chef, le 6o hussards était, au moment de l'ouverture de la campagne de 1805, très-bien équipé et admirablement exercé, et promettait, sous la conduite de Pajol, les plus brillants services. 1805 II Organisation de la grande armée. Composition du 2o corps, commandé 2e division du 2e corps. -- - mont, et dont font partie Pajol et le 6o hussards, Le 6 hussards placé à la Marche des troupes de Marmont vers Mayence.—Elles y sont réunies le 24 septembre. - Les autres corps de la grande armée arrivent aussi sur le Rhin. - Marmont se porte à Würtzburg. — Le 2 octobre, réunion à Würtzburg du 1er et du 2o corps de la grande armée et de l'armée bavaroise. — Nos alliances en Allemagne avec le grand-duché de Bade, le Wurtemberg et la Bavière. — Mouvement de l'armée autrichienne vers Ulm. — Marche de Marmont sur Ingolstadt. Son corps d'armée passe le Danube à Neuburg et à Ingolstadt, le 9 octobre. Passage du Danube par toute l'armée française, entre Munster et Investissement d'Ulm sur la rive droite et sur la rive gauche du Concentration des troupes françaises sous Ulm. Marche de Marcontre la division Ingolstadt. Le corps de mont d'Augsburg à Ulm. Tentatives de la garnison d'Ulm Dupont, qui gardait seule la rive gauche. Combat d'Elchingen. Marmont est porté sous les murs d'Ulm, le 15 octobre. Il est chargé d'empê cher l'ennemi de s'échapper par la rive droite. Napoléon attaque le Michelsberg, le 16 octobre. Reddition d'Ulm, le 20 octobre. · Résultats de cette première partie de la campagne. Napoléon, après avoir arrêté ses dispositions, constitua, le 30 août, l'armée qui, sous le nom de grande armée, devait opérer avec lui en Allemagne. Elle était composée de sept corps: La garde impériale, aux ordres du maréchal Mortier, et le corps de cavalerie du prince Murat formaient la réserve. Ces divers corps d'armée avaient été formés : le 1, de l'armée de Hanovre ; le 2o, des troupes du camp d'Utrecht; le 3o, de celles du camp de Bruges; le 4o, de celles du camp de Boulogne; le 5o, de la réserve des grenadiers; le 6°, des troupes du camp de Montreuil; le 7°, de celles du camp de Brest. Le corps du prince Murat se composait de la cavalerie de réserve des camps de Bruges, de Boulogne et de Montreuil. Le 1er et le 7 corps comprenaient deux divisions d'infanterie seulement et une division de cavalerie légère; les cinq autres avaient trois divisions d'infanterie et une de cavalerie légère. La grande armée présentait un effectif de 186,000 hommes, dont 38,000 cavaliers; elle avait 340 bouches à feu. Voici la composition du 2° corps, auquel appartiennent Pajol et le 6 hussards: MARMONT, Commandant en chef. VIGNOLLE, général de division, chef d'état-major. TIRLET, général de brigade, commandant l'artillerie. L'effectif de ce corps s'élevait à 21,405 hommes et 2,318 che vaux. Avant de commencer son mouvement, le général Marmont répartit sa cavalerie dans les divisions d'infanterie. Le 8° chasseurs fut placé à la 1 division; le 6o hussards, à la 2o; et les quatre escadrons bataves, à la 3e. Tout le 2e corps se mit ensuite en marche pour aller à Mayence, successivement par division. La 1 division (Boudet) partit, le 2 septembre, d'Alkmaar, se dirigea par Haarlem, Loenem, Zeist, Rhenen, Nimègue, Clèves, Gueldres, Crefeld, Neuss, Cologne, Bonn, Andernach, Coblenz, Saint-Goar, Bingen, et arriva le 21 à Mayence. La 2o (Grouchy), avec laquelle marchaient Pajol et le 6° hussards, quitta Alkmaar, le 5, et passa, le même jour, à Spaarendam; le 6, à Hilversum; le 7, à Zeist; le 8, à Rhenen et Wageningen; le 10, à Nimègue; le 11, à Clèves; le 12, à Gueldres; le 13, à Crefeld; le 15, à Neuss; le 16, à Cologne; le 17, à Bonn; le 18, à Andernach; le 19, à Coblenz; le 21, à Saint-Goar; le 22, à Bingen; elle arriva le 23 à Mayence. La 3a division (Dumonceau) partit d'Alkmaar, le 6, se dirigea sur Nimègue par Haarlem, Loenem, Utrecht, Doorn et Rhenen; puis gagna Mayence par la même route que les deux premières divisions, et fut rendue à destination le même jour que la 2o. L'artillerie, avec tout son matériel, quitta Alkmaar, le 8 septembre seulement, suivit la même route que la 3° division jusqu'à Cologne, où elle s'embarqua sur le Rhin, et débarqua à Mayence le 24. Enfin le quartier général, parti d'Alkmaar le 7, fut rendu à Mayence le 25. Marmont avait modifié l'itinéraire tracé par le maréchal Berthier d'abord en Hollande, entre Haarlem et Nimègue, parce qu'il connaissait admirablement les routes de ce pays; ensuite depuis Coblenz jusqu'à Bingen, parce que Napoléon avait fait récemment construire une magnifique route, le long du Rhin, entre ces deux villes, afin d'éviter le détour par Simmern. Le 2 corps, réuni tout entier à Mayence le 24 septembre, avait effectué sa longue marche à travers la Hollande, la 25° division militaire (département de la Roër) et la 26° (départements de Rhin-et-Moselle et du Mont-Tonnerre), sans désorganisation ni fatigue. Tout avait été préparé avec soin par des officiers d'état-major, envoyés à l'avance dans les différents gîtes d'étape. Chaque commandant de colonne, prévenu, avant d'arriver à l'étape, des cantonnements affectés aux corps sous ses ordres, les dirigeait, par des chemins de traverse qui abrégeaient la marche, vers les endroits où ils devaient coucher. Marmont, qui avait voyagé en poste, arriva à Mayence plu sieurs jours avant ses premières colonnes; il reçut donc toutes ses troupes dans un état très-satisfaisant et prêtes à se remettre en mouvement. Les autres corps de la grande armée avaient marché avec la même célérité. En même temps que Marmont arrivait à Mayence, Bernadotte était près de Würtzburg; Davout, à Mannheim; Soult, à Spire; Lannes, à Kehl; et Ney, en face de Durlach. A Strasbourg, Napoléon prenait en personne la direction de ses corps d'armée, et prescrivait à Marmont de se porter sans retard de Mayence à Würtzburg, afin de se joindre à Bernadotte. Les divisions du 2o corps se remirent en marche: la 1re (Boudet) partit de Mayence, le 24 septembre, et se rendit à Ochsenfurt en avant de Würtzburg, par Höchst, Offenbach, Aschaffenburg, Mittenberg, Vertheim et Heydingsfeld. La 2o (Grouchy), avec laquelle marche toujours le 6o hussards, quitta Mayence le 25, alla le même jour à Francfort; le 26, à Seligenstadt; le 27, à Aschaffenburg; le 28, à Mittenberg; le 29, à Vertheim, et arriva le 30 à Würtzburg. La 3° (Dumonceau) se mit en route le 26, et l'artillerie, le 27. Tout le 2° corps était donc à Würtzburg et dans les environs, le 2 octobre, ayant fait sa jonction avec le 1er corps et avec l'armée bavaroise. Dès ce moment, Marmont était sous les ordres du maréchal Bernadotte, pour tout ce qui avait rapport aux dispositions de marche jusqu'au Danube. Le major général avait bien spécifié que Marmont conserverait dans toute son intégrité le commandement du 2o corps; mais que, pendant l'exécution du mouvement vers le Danube, devant se trouver à la droite de Bernadotte et à gauche de Davout, il aurait à correspondre fréquemment avec ces deux maréchaux. Tandis que Marmont gagnait Würtzburg, les autres corps d'armée franchissaient le Rhin et s'avançaient le 3° (Davout), par Heidelberg et Dinkelsbühl, vers Neuburg; le 4° (Soult), par) Heilbronn, Rosenberg, Nordlingen et Hoppingen; et le 5 (Lannes), par Ludwigsburg, Stuttgart et Esslingen. L'armée traversait alors les territoires du grand-duché de Bade, du Wurtemberg, de la Bavière, et allait passer sur celui de la Prusse dans les environs d'Anspach. Les trois premiers États avaient été amenés à faire alliance avec nous et à fournir |