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REVUE DES EAUX ET FORETS, 5-7, rue des Beaux-Arts, PARIS

CONDITIONS D'ABONNEMENT :

France et colonies françaises, avec l'Annuaire des Eaux et Forêts, 18 fr. ;
Etranger (Tous les abonnements comportent l'Annuaire).

sans l'Annuaire

Pour la Publicité, s'adresser à M. Albert DAUTEL, 19, Boulevard du Montparnasse, Paris (Ve

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Avec l'année nouvelle, la Revue des Eaux et Forêts arrive aujourd'hui à nos lecteurs, sous une forme rajeunie. Son aspect extérieur s'est modifié. Sa couverture s'est modernisée; il n'a pas paru cependant qu'elle dût abandonner la couleur verte, puisque c'est celle de la forêt, et qu'elle est symbolique, mais la nuance a été choisie différente et les titres ont été retouchés de façon à apparaître plus séduisants à

l'œil.

Cette transformation n'est que l'indice de celle plus profonde que les nouveaux éditeurs de la Revue ont l'intention d'apporter à cette publication forestière. Puisque celle-ci changeait de demeure, l'occasion a paru bonne de lui faire subir les remaniements conformes aux desiderata souvent exprimés par nos abonnés.

Sans parler de la disposition des rubriques, qui a été améliorée, nous pouvons annoncer qu'une part très large sera désormais réservée à la correspondance étrangère. Nos lecteurs seront ainsi initiés à la vie forestière des pays autres que le nôtre, aux ouvrages qui y auront paru, aux efforts tentés et aux résultats obtenus par leurs sylviculteurs, aux méthodes et aux procédés d'application de leur législation relative aux forêts.

Nous nous proposons en outre d'instituer à la Revue une sorte d'office de renseignements, pour permettre aux lecteurs de nous communiquer leurs vues sur les différentes questions qui les intéressent et de

(53• ANNÉE). -1 JANVIER 1914.

XII. I

nous demander conseils et avis. Tel sera l'objet d'une rubrique spéciale sous le titre de Correspondance et renseignements, qui fonctionne déjà, comme on pourra s'en apercevoir, dans le présent numéro.

La tâche que se propose la Rédaction est d'apporter la plus grande diversité dans les sujets qui seront traités ici, afin que chacun y trouve intérêt suivant ses goûts. C'est ainsi que les questions relatives aux Améliorations agricoles et à l'Hydraulique, qui sont d'actualité parmi les forestiers français, y seront abordées, avec le désir de les rendre accessibles à tous.

Comme d'autre part l'opinion publique, longtemps détachée des choses forestières, s'y intéresse maintenant de plus en plus, notre Revue aidera à l'orienter dans le sens des véritables intérêts de la forêt, et travaillera dans la mesure de son influence à répandre et à vulgariser les idées favorables à cette cause. Aussi se propose-t-elle d'aborder tous les problèmes actuellement posés, se rapportant à la propriété forestière particulière, à la crise qu'elle subit et aux moyens d'y porter remède. Nous faisons un appel pressant aux propriétaires privés pour obtenir d'eux, dans cette œuvre, leur adhésion et leur collaboration.

Le commerce des bois pourra également puiser dans nos colonnes des renseignements intéressants et nous trouvera prêts à appuyer les réformes susceptibles de favoriser son essor et son développement.

Le mouvement parlementaire, l'étude des lois en projet et de leur répercussion sur l'avenir des forêts, feront l'objet d'une rubrique alimentée au moyen des communications qui nous ont été promises par des membres du Parlement appartenant au groupe forestier de la Chambre.

Enfin, nous n'oublions pas que la Revue des Eaux et Forêts s'est fait une réputation comme recueil de jurisprudence; les jugements et arrêts y seront commentés par M. Ch. GUYOT, ancien directeur de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts, dont la haute compétence et la notoriété ont tant ajouté à l'autorité que la Revue s'est acquise en ces matières.

Est-ce à dire que les articles d'ordre purement technique ne conserveront pas la plus grande place dans la Revue? Certes non. Nous nous permettons de compter sur la fidélité avec laquelle jusqu'ici les plus distingués forestiers nous ont apporté, dans des pages toujours appréciées, le résultat de leurs recherches, de leurs travaux et aussi de leurs études sur les forêts tant françaises qu'étrangères. Comme par le passé notre publication sera l'œuvre commune des forestiers qui contribuent si brillamment à lui conférer toute sa valeur.

L'ancien Comité de rédaction, composé de MM. CARDOT, CARRIER, DELAVAIVRE, DEMORLAINE, DUPLAQUET, GOUGET, GUYOT, LE TELLIER, MADELIN, MONGENOT, PARDE, VIELLARD, VIVIER, continuera à donner à la Revue le concours de son autorité. Plus spécialement l'organisation et la direction de notre publication seront assurées par M. MADELIN, docteur en Droit, inspecteur des Eaux et Forêts, qui a bien voulu se charger, avec M. Robert BURNAND, archiviste-paléographe, de réunir les articles, de les faire examiner et de les répartir dans les différents numéros, afin de donner à ceux-ci un intérêt soutenu.

C'est avec la plus grande confiance que la Revue des Eaux et Forêts entre, avec l'année 1914, dans une nouvelle phase de son existence. Ses éditeurs, MM. BERGER-LEVRAULT, Sont depuis longtemps connus des forestiers. Ils ont publié les ouvrages de plusieurs d'entre eux. Ils se rattachent par leurs origines à cette Alsace où nous comptons tant de sympathies et dont les forêts sont restées chères à nos souvenirs. Nancy, où se trouve leur principal établissement, est un peu la capitale des forestiers. Chez eux la Revue des Eaux et Forêts restera l'hospitalière et familiale demeure où, dans l'échange des opinions fussent-elles divergentes, règne la plus complète cordialité et l'intime camaraderie.

Tout fait donc augurer favorablement de l'avenir de notre vieille Revue forestière, et puisque nous sommes au jour des souhaits, il nous sera permis d'exprimer celui de la voir étendre son action davantage, attirer à elle tous ceux qui s'intéressent à la forêt française, élément vital de prospérité pour notre pays, et enfin continuer à suivre, dans ses destinées, la voie du progrès et du succès.

LA RÉDACTION

COMMERCE EXTÉRIEUR DES BOIS COMMUNS

EN 1911

La Revue a publié, en 19091, un article sur le commerce extérieur des bois communs en 1901, dont l'auteur était Mélard, particulièrement qualifié pour traiter cette question. Sans prétendre en aucune façon rivaliser avec ce forestier éminent et cet économiste distingué, j'ai entrepris de traiter la même question pour l'année 1911, estimant que la comparaison de la situation à dix ans d'intervalle pourrait donner des

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Pendant les cinq années précédentes, ces excédents avaient été :

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La situation paraît avoir une légère tendance à s'améliorer; toutefois il est permis de se demander si cette diminution est appelée à persister. L'ensemble du commerce de la France en 1911 a été :

Importations.....
Exportations..

8.065.800.000 fr.
6.076.900.000 fr.

La valeur des bois communs représente donc à l'importation 2, 12 p. 100 et à l'exportation 1,02 p. 100 de la valeur totale.

Aux importations les bois occupent le 11° rang; aux exportations, le 29 rang. En 1901, ils occupaient respectivement le 7° et le 22° rangs. Pour une importation de 170.900.000 francs,il a été payé 19.835.000 francs de droit, soit 11,6 p. 100 de la valeur totale. Pour l'ensemble des valeurs importées, les droits perçus ont été de 747.400.000 francs, ce qui représente en moyenne 9,2 p. 100 de la valeur totale. Les bois sont donc proportionnellement plus imposés que l'ensemble des marchandises importées. En 1901, ils ne payaient que 9,8 p. 100 de leur valeur et l'ensemble des marchandises 8,77 p. 100.

Les principaux pays auxquels nous avons acheté du bois sont, par ordre d'importance des valeurs :

I. -- Revue des Eaux et Forêts, 1er janvier 1903, pp. 7 et suiv.

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