L'Europe et la révolution française: ptie. La coalition, les traités de 1815, 1812-1815. 7. éd. 1908

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Plon, 1908 - Europe

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Popular passages

Page 466 - En butte aux factions qui divisent mon pays, et à l'inimitié des plus grandes puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière politique, et je viens, comme Thémistocle, m'asseoir au foyer du peuple britannique. Je me mets sous la protection de ses lois, que je réclame de Votre Altesse Royale, comme celle du plus puissant, du plus constant et du plus généreux de mes ennemis.
Page 466 - Altesse Royale, en butte aux factions qui divisent mon pays et à l'inimitié des grandes puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière politique, et je viens, comme Thémistocle, m'asseoir au foyer du peuple britannique. Je me mets sous la protection de ses lois, que je réclame de Votre Altesse Royale, comme du plus puissant, du plus constant et du plus généreux de mes ennemis.
Page 64 - États qui voudront la saisir pour s'affranchir du joug que la France a fait peser sur eux depuis tant d'années. En conduisant Ses troupes victorieuses hors de Ses frontières, le premier sentiment de SM l'Empereur...
Page 208 - Que les souverains coalisés étaient unanimement d'accord sur la puissance et la prépondérance que la France doit conserver dans son intégrité, et en se renfermant dans ses limites naturelles, qui sont le Rhin, les Alpes et les Pyrénées...
Page 224 - Les puissances alliées ne font point la guerre ' à la France ; mais à cette prépondérance hautement annoncée , à cette prépondérance que, pour le malheur de l'Europe et de la France, l'empereur Napoléon a trop long-temps exercée hors des limites de son empire.
Page 208 - Que l'Angleterre élait prête à faire les plus grands sacrifices pour la paix, fondée sur ces hases, et à reconnaître la liberté du commerce et de la navigation à laquelle la France a droit de prétendre ;
Page 67 - Puissances n'ont d'autre but que de soustraire l'Allemagne a l'influence et à la domination de la France, et à inviter les Princes et les peuples à concourir à l'affranchissement de leur patrie. Tout Prince Allemand qui ne répondra pas à cet appel dans un délai fixé sera menacé de la perte de ses États.
Page 145 - Que je me déshonore? Jamais! Je saurai mourir, mais je ne céderai pas un pouce de territoire. Vos Souverains, nés sur le trône, peuvent se laisser battre vingt fois et rentrer toujours dans leurs capitales; moi, je ne le puis pas, parce que je suis un soldat parvenu.
Page 317 - Les armées des puissances alliées ont occupé la capitale de la France. Les souverains alliés accueillent le vœu de la nation française. Ils déclarent : Que si les conditions de la paix devaient renfermer de plus fortes garanties lorsqu'il s'agissait d'enchaîner l'ambition de Bonaparte , elles doivent être plus favorables lorsque , par un retour vers un gouvernement sage , la France elle-même offrira l'assurance de ce repos. Les souverains alliés proclament en conséquence : Qu'ils ne traiteront...

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