La poésie lyrique en France des origines à 1914, avec un essai de bibliographie |
From inside the book
Results 1-5 of 42
Page v
... en France , à travers les siècles , on a essayé d'exprimer ces idées , comment on a chanté ces joies et ces illusions , comment on a pleuré sur ces déboires , et quelles formes artistiques on a employées pour cela . Je 1276437-190 Chapitre.
... en France , à travers les siècles , on a essayé d'exprimer ces idées , comment on a chanté ces joies et ces illusions , comment on a pleuré sur ces déboires , et quelles formes artistiques on a employées pour cela . Je 1276437-190 Chapitre.
Page 21
... chante sa passion avec élégance et il a même parfois une certaine originalité dans l'ex- pression . On ne saurait , par exemple , refuser de la séduction à son rondeau : 1 Blanche com lys , plus que rose vermeille , Resplendissant com ...
... chante sa passion avec élégance et il a même parfois une certaine originalité dans l'ex- pression . On ne saurait , par exemple , refuser de la séduction à son rondeau : 1 Blanche com lys , plus que rose vermeille , Resplendissant com ...
Page 28
... chante ou crye ; Le temps a laissié son manteau De vent , de froydure et de pluye . Riviere , fontaine et ruisseau Portent , en livrée jolye , Goultes d'argent d'orfaverie , Chascun s'abille de nouveau : Le temps a laissié son manteau ...
... chante ou crye ; Le temps a laissié son manteau De vent , de froydure et de pluye . Riviere , fontaine et ruisseau Portent , en livrée jolye , Goultes d'argent d'orfaverie , Chascun s'abille de nouveau : Le temps a laissié son manteau ...
Page 52
... chante la duchesse de Nevers « aux yeux verts » . Il y allait de fleur en fleur et d'objet en objet , familier comme La Fon- taine , et de plus railleur , adressant un compliment à celui - ci , décochant une épigramme à celui - là , tou ...
... chante la duchesse de Nevers « aux yeux verts » . Il y allait de fleur en fleur et d'objet en objet , familier comme La Fon- taine , et de plus railleur , adressant un compliment à celui - ci , décochant une épigramme à celui - là , tou ...
Page 71
... chante la création , la faute , le paradis terrestre . Ce dernier poème est de nos jours d'une lecture presque impossible . Dans le centre mys- tique et italianisant de Lyon , Scève était tenu pour un génie . Sa gloire dépassa même ...
... chante la création , la faute , le paradis terrestre . Ce dernier poème est de nos jours d'une lecture presque impossible . Dans le centre mys- tique et italianisant de Lyon , Scève était tenu pour un génie . Sa gloire dépassa même ...
Common terms and phrases
aime Alfred de Vigny âme amour artiste ballades Baudelaire beau beauté Bellay BIBLIOGRAPHIE¹ Boileau Brunetière Calmann-Lévy Champion chansons chante Charles charme Charpentier Chénier chose classique cœur contemporains Dieu donner écrit écrivains écrivit Edition Euvres Fasquelle fleurs François Coppée Garnier Gautier gloire goût Hachette Henri idées inspiré j'ai Jean jeune jour Jules Jules Lemaître l'Académie l'amour l'art l'œuvre Lamartine langue Lecène et Oudin Leconte de Lisle Lemerre Léon Séché littéraire Littérature française livre Louise Labé Lundis lyrisme Malherbe Marot Maurice Scève ment Mercure mort Muse Musset nature Odes œuvre Parnassiens passé passion pensée Perrin Pétrarque Pléiade pleurs Plon poèmes poésie lyrique poète poétique Portraits Préface premier prose reste rêve rime romantique rondeaux Ronsard rythme Sainte-Beuve Sansot satire sentiment seul sonnet strophes style Sully Prudhomme surtout symboliste Théophile Théophile Gautier tion trouve Vanier Verlaine versification Victor Hugo Vigny Villon voix XIXe siècle XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 450 - Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui! Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui Magnifique, mais qui, sans espoir, se délivre Pour n'avoir pas chanté la région où vivre Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui. Tout son col secouera cette blanche agonie Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie, Mais non l'horreur du sol où le plumage...
Page 333 - Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du cœur; Rien ne nous rend si grands' qu'une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta voix ici-bas doive rester muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 284 - Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos : Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : « O temps! suspends ton vol; et vous, heures propices! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 232 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 93 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestui-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas!
Page 191 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 448 - Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes; U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux; O, suprême Clairon plein des strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : — O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux!
Page 350 - Mou âme a son secret, ma vie a son mystère : Un amour éternel en un moment conçu. Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Page 196 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 146 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.