La poésie lyrique en France des origines à 1914, avec un essai de bibliographie |
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... couleur , parfois même un accent de vérité . C'est là un progrès sur la poésie courtoise toute pure . Mais d'autre part , on se passionne pour le Roman de la Rose . Faux - Semblant , Bel - Accueil , Dangier , toutes les abstractions et ...
... couleur , parfois même un accent de vérité . C'est là un progrès sur la poésie courtoise toute pure . Mais d'autre part , on se passionne pour le Roman de la Rose . Faux - Semblant , Bel - Accueil , Dangier , toutes les abstractions et ...
Page 38
... couleurs et figures de dictiers tailles modernes qui maintenant sont en usage . C'est 1 Préface de La Pucelle , 1656 . assavoir comme lignes doublettes , vers sisains , vers septains 3868 LES RHETORIQUEURS Les Rhétoriqueurs.
... couleurs et figures de dictiers tailles modernes qui maintenant sont en usage . C'est 1 Préface de La Pucelle , 1656 . assavoir comme lignes doublettes , vers sisains , vers septains 3868 LES RHETORIQUEURS Les Rhétoriqueurs.
Page 84
... couleur locale . la 2 Du nom du poème de Jean Leblond , ami de Sagon , Le prin- temps de l'humble espérance , 1536 . 3 L'attaque de Sagon contre Marot , s'appelait Coup d'essay . 4 Charles Fontaine . 5 François Habert , poète en titre ...
... couleur locale . la 2 Du nom du poème de Jean Leblond , ami de Sagon , Le prin- temps de l'humble espérance , 1536 . 3 L'attaque de Sagon contre Marot , s'appelait Coup d'essay . 4 Charles Fontaine . 5 François Habert , poète en titre ...
Page 106
... couleur , Quand l'aube de ses pleurs au poinct du jour l'arrose : La grace dans sa feuille , et l'amour se repose , Embasmant les jardins et les arbres d'odeur : Mais battue ou de pluye ou d'excessive ardeur , Languissante elle meurt ...
... couleur , Quand l'aube de ses pleurs au poinct du jour l'arrose : La grace dans sa feuille , et l'amour se repose , Embasmant les jardins et les arbres d'odeur : Mais battue ou de pluye ou d'excessive ardeur , Languissante elle meurt ...
Page 118
... couleurs , Leur parure diaprée . Avril , l'honneur des soupirs Des Zéphyrs , Qui sous le vent de leur ælle Dressent encor és forests Des doux rets , Pour ravir Flore la belle . Avril , c'est ta douce main Qui du sein De la nature ...
... couleurs , Leur parure diaprée . Avril , l'honneur des soupirs Des Zéphyrs , Qui sous le vent de leur ælle Dressent encor és forests Des doux rets , Pour ravir Flore la belle . Avril , c'est ta douce main Qui du sein De la nature ...
Common terms and phrases
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Popular passages
Page 450 - Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui! Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui Magnifique, mais qui, sans espoir, se délivre Pour n'avoir pas chanté la région où vivre Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui. Tout son col secouera cette blanche agonie Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie, Mais non l'horreur du sol où le plumage...
Page 333 - Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du cœur; Rien ne nous rend si grands' qu'une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta voix ici-bas doive rester muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 284 - Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos : Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : « O temps! suspends ton vol; et vous, heures propices! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 232 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 93 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestui-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas!
Page 191 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 448 - Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes; U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux; O, suprême Clairon plein des strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : — O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux!
Page 350 - Mou âme a son secret, ma vie a son mystère : Un amour éternel en un moment conçu. Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Page 196 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 146 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.