La poésie lyrique en France des origines à 1914, avec un essai de bibliographie |
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... amour et le plus souvent un amour d'imagination , car à la vie factice des châteaux , il fallait une littérature factice . Pour ces poètes , la femme est un être parfait qu'ils mettent au dessus de tout . Par suite , l'amour devient le ...
... amour et le plus souvent un amour d'imagination , car à la vie factice des châteaux , il fallait une littérature factice . Pour ces poètes , la femme est un être parfait qu'ils mettent au dessus de tout . Par suite , l'amour devient le ...
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... amour courtois s ' y développe en même temps . Une fois encore , il fait naître toutes les vertus , il rend discret , patient , respectueux et brave . On conçoit que la rigidité de ces vertus nous fasse perdre l'expression de sentiments ...
... amour courtois s ' y développe en même temps . Une fois encore , il fait naître toutes les vertus , il rend discret , patient , respectueux et brave . On conçoit que la rigidité de ces vertus nous fasse perdre l'expression de sentiments ...
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... amour et le descort dont les strophes successives ont un agen- cement différent . Parmi les principaux trouvères du XII ° siècle , citons Blondel de Nesle , favori du roi Richard Cour de Lion , qu'il suivit à la Croisade . Nous ne ...
... amour et le descort dont les strophes successives ont un agen- cement différent . Parmi les principaux trouvères du XII ° siècle , citons Blondel de Nesle , favori du roi Richard Cour de Lion , qu'il suivit à la Croisade . Nous ne ...
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... amour de s'amie . A la fin du XIIe siècle appartiennent encore : Gautier de Dargies1 dont le descort suivant annonce l'inspi- ration des Stances à Marquise de Corneille : 5 Ma dame m'a ramposné Et dit que je suis u tour Que trop ai le ...
... amour de s'amie . A la fin du XIIe siècle appartiennent encore : Gautier de Dargies1 dont le descort suivant annonce l'inspi- ration des Stances à Marquise de Corneille : 5 Ma dame m'a ramposné Et dit que je suis u tour Que trop ai le ...
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... amour courtois . Une d'entre elles cependant débute par une strophe plus naïve et plus person- nelle que ne le comporte d'ordinaire le thème com- mun à tous les trouvères du temps : Les oiselès de mon païs Ai oïs en Bretaigne ; A lor ...
... amour courtois . Une d'entre elles cependant débute par une strophe plus naïve et plus person- nelle que ne le comporte d'ordinaire le thème com- mun à tous les trouvères du temps : Les oiselès de mon païs Ai oïs en Bretaigne ; A lor ...
Common terms and phrases
aime Alfred de Vigny âme amour artiste ballades Baudelaire beau beauté Bellay BIBLIOGRAPHIE¹ Boileau Brunetière Calmann-Lévy Champion chansons chante Charles charme Charpentier Chénier chose classique cœur contemporains Dieu donner écrit écrivains écrivit Edition Euvres Fasquelle fleurs François Coppée Garnier Gautier gloire goût Hachette Henri idées inspiré j'ai Jean jeune jour Jules Jules Lemaître l'Académie l'amour l'art l'œuvre Lamartine langue Lecène et Oudin Leconte de Lisle Lemerre Léon Séché littéraire Littérature française livre Louise Labé Lundis lyrisme Malherbe Marot Maurice Scève ment Mercure mort Muse Musset nature Odes œuvre Parnassiens passé passion pensée Perrin Pétrarque Pléiade pleurs Plon poèmes poésie lyrique poète poétique Portraits Préface premier prose reste rêve rime romantique rondeaux Ronsard rythme Sainte-Beuve Sansot satire sentiment seul sonnet strophes style Sully Prudhomme surtout symboliste Théophile Théophile Gautier tion trouve Vanier Verlaine versification Victor Hugo Vigny Villon voix XIXe siècle XVIIe siècle yeux
Popular passages
Page 450 - Le vierge, le vivace et le bel aujourd'hui Va-t-il nous déchirer avec un coup d'aile ivre Ce lac dur oublié que hante sous le givre Le transparent glacier des vols qui n'ont pas fui! Un cygne d'autrefois se souvient que c'est lui Magnifique, mais qui, sans espoir, se délivre Pour n'avoir pas chanté la région où vivre Quand du stérile hiver a resplendi l'ennui. Tout son col secouera cette blanche agonie Par l'espace infligée à l'oiseau qui le nie, Mais non l'horreur du sol où le plumage...
Page 333 - Quel que soit le souci que ta jeunesse endure, Laisse-la s'élargir, cette sainte blessure Que les noirs séraphins t'ont faite au fond du cœur; Rien ne nous rend si grands' qu'une grande douleur. Mais, pour en être atteint, ne crois pas, ô poète, Que ta voix ici-bas doive rester muette. Les plus désespérés sont les chants les plus beaux, Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots.
Page 284 - Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos : Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : « O temps! suspends ton vol; et vous, heures propices! Suspendez votre cours : Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours!
Page 232 - J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine. Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.
Page 93 - Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestui-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas!
Page 191 - Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 448 - Lances des glaciers fiers, rois blancs, frissons d'ombelles; I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles Dans la colère ou les ivresses pénitentes; U, cycles, vibrements divins des mers virides, Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux; O, suprême Clairon plein des strideurs étranges, Silences traversés des Mondes et des Anges : — O l'Oméga, rayon violet de Ses Yeux!
Page 350 - Mou âme a son secret, ma vie a son mystère : Un amour éternel en un moment conçu. Le mal est sans espoir, aussi j'ai dû le taire, Et celle qui l'a fait n'en a jamais rien su.
Page 196 - II n'est point de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 146 - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.