Napoléon et sa famille: 1807-1809

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P. Ollendorff, 1904
 

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Popular passages

Page 216 - Jusqu'à cette heure le peuple m'appelle à grands cris. Certain que je n'aurai de paix solide avec l'Angleterre qu'en donnant un grand mouvement au continent, j'ai résolu de mettre un prince français sur le trône d'Espagne. Le climat de la Hollande ne vous convient pas. D'ailleurs la Hollande ne saurait sortir de ses ruines. Dans...
Page 14 - On peut faire bien de la besogne en peu de temps. Je mène la vie que vous menez, mais j'ai une vieille femme qui n'a pas besoin de moi pour s'amuser, et j'ai aussi plus d'affaires; et cependant il est vrai de dire que je prends plus de divertissement et de dissipation que vous n'en prenez...
Page 168 - Il faut que vos peuples jouissent d'une liberté, d'une égalité, d'un bienêtre inconnu aux peuples de la Germanie, et que ce gouvernement libéral produise d'une manière ou d'autre les changements les plus salutaires au système de la Confédération et à la puissance de votre monarchie.
Page 276 - Mais ce qui est au-dessus de mon pouvoir, c'est de constituer les Espagnols en nation sous les ordres du roi, s'ils continuent à être imbus des principes de scission et de haine envers la France que les partisans des Anglais et les ennemis du continent ont répandus au sein de l'Espagne. Je ne puis établir une nation, un roi et l'indépendance des Espagnols, si ce roi n'est pas sûr de leur affection et de leur fidélité. « Les Bourbons ne peuvent plus régner en Europe.
Page 141 - M* fille, j'ai reçu votre lettre datée d'Orléans; vos peines me touchent , mais je voudrais vous savoir plus de courage; vivre c'est souffrir, et l'honnête homme combat toujours pour rester maître de lui.
Page 13 - Auguste, que je vous aime comme un père et que je compte que vous avez pour moi toute la tendresse d'une fille. Ménagez-vous dans votre voyage, ainsi que dans le nouveau climat où vous arrivez, en prenant tout le repos convenable. Vous avez éprouvé bien du mouvement depuis un mois; songez bien que je ne veux pas que vous soyez malade. « Je finis, ma fille, en vous donnant ma bénédiction paternelle.
Page 132 - J'ai une femme qui a quarante ans ; du champ de bataille, je lui écris d'aller au bal et vous voulez qu'une femme de vingt ans, qui voit passer sa vie, qui en a toutes les illusions, vive dans un cloître, soit comme une nourrice toujours à laver son enfant?
Page 36 - Pour Zaïre, crois-moi, sans que ton cœur s'offense, Elle n'est pas d'un prix qui soit en ta puissance ; Tes chevaliers français, et tous leurs souverains, S'uniraient vainement pour l'ôter de mes mains; Tu peux partir.
Page 369 - ... qu'on m'élève un procès sur chaque objet, dans ce cas, Sire, je n'ai pas deux partis à prendre. Je ne suis roi d'Espagne que par la force de vos armes, je pourrais le devenir par l'amour des Espagnols, mais, pour cela, il faut que je gouverne à ma manière.
Page 132 - Vous menez une jeune femme comme on mènerait un régiment. Vous avez la meilleure femme et la plus vertueuse, et vous la rendez malheureuse. Laissez-la danser tant qu'elle veut, c'est de son âge. J'ai une femme qui a quarante...

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