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bach) ont été attaquées et défendues de manière à prouver que la nouvelle méthode de combat avait été généralement comprise.

Quelques expériences intéressantes ont eu lieu au cours de l'école. Les journaux ont déjà parlé du pont de chevalets jeté sur l'Aar (vis-à-vis de la Kalberweid) en 35 minutes, par une soixantaine de caporaux, avec du matériel d'ordonnance, il est vrai, sous la direction du lieutenant-colonel Burnier et du capitaine Finsterwa'd. On a également fait l'essai de la pelle Linnenmann, instrument emprunté aux armées danoise et autrichienne. Avec cette pelle, qui peut servir aussi de hache, de pioche et de scie, les caporaux ont creusé en 10 minutes des fossés pour tirailleurs couchés et à genoux. On peut porter aisément la pelle Linnenmann au ceinturon, à côté du porte-bayonnette; elle remplace donc avec avantage les pelles et pioches actuelles qui exigent pour leur transport l'emploi de voitures de guerre spéciales.

La marmite individuelle (Einzeln-Kochgeschirr) a été expérimentée à deux reprises, à un bivouac, sur l'Allmend et au bivouac à Diesbach. Avant d'adopter définitivement, cet ustensile, il y aurait peut-être lieu à l'expérimenter encore dans des circonstances moins favorables que dans un bivouac d'école, par exemple dans un service actif et par le mauvais temps, et d'étudier si la cuisine sur roues Scherrer, dont l'artillerie a fait emploi, ne rendrait peut-être pas de meilleurs ser

vices.

Les trois derniers jours de l'école ont été consacrés à l'inspection, faite avec beaucoup de soin et de vigilance par l'état-major de l'école, puis par M. le colonel fédéral Isler, 'inspecteur des carabiniers.

En somme l'école semble avoir réussi, comme on s'y attendait avec une aussi riche collection de hauts cadres, ne complant à peu près que des officiers rompus à la pratique du métier, dont les meilleurs instructeurs de l'armée, et avec des caporaux de choix comme simples soldats, sinon comme pions ou cor

deaux. Leones manoeuvres, entr'autres, offraient un charmant coup-d'œl.

Nul ne serait

à contester le vif agrément de telles écoles, surtout pour l'étal

major. Leur utilité générale est-elle aussi certaine ?...

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9229DU Personnel d'unE BOUCHE A FEU.

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(Red)

Sous ce titre de Bulletin de la réunion des officiers publie ces intéressantes lignes, qui peuvent, avec peu de variantes, s'appliquer à l'armée suisse :

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Trop souvent dans le public, et peut-être même dans l'armée, on se fait une fausse idée au sujet du personnel qui est nécessaire à l'artillerie pour le service des bouches à feu on est porté par là à demander une proportion d'artillerie exagérée, saus se rendre compte de la dificulté qu'on éprouverait à avoir le matériel, voulu et de l'encombrement qui en résulterait à la suite des armées. On pense trop facilement qu'à un canon sur son affût on peut se contenter de joindre une voiture à munitions, que pour servir le canon sur le champ de bataille six ou buit hommes suffisent, et enfin que, pour traîner les deux voitures, on n'a besoin que de quatre ou six attelages à deux chevaux, avec leurs conducteurs.

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Quelques chiffres puisés à des sources authentiques, suffiront à dissiper une erreur qu'il convient de ne pas laisser se propager. Nous ne voulons pas entrer dans les détails qui ont conduit aux résultats suivants; nous demandons à être cru sur parole.

«En tenant compte seulement de l'artillerie divisionnaire, de l'artillerie de réserve et des parcs à munitions destinés à alimenter les batteries, et en négligeant les troupes de dépôt, les réserves des munitions d'infanterie, on peut dire que pour le service d'une seule bouche à feu, il faut compter, en campagne, un officier et

demi, quarante-cinq hommes de troupe, quarante-deux chevaux et six voitures. Trois cents bouches à feu réprésentent donc près de treize mille chevaux.

«Si l'on a ces chiffres présents à la mémoire, on sera plus circonspect pour demander les bouches à feu par centaines. >>

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"

Le télémètre Le Boulangé. Etude sur l'emploi théorique et pratique du télémètre de campagne Le Boulangé : Le Spectateur militaire, livraisons d'août et de septembre 1874. Essai du télémètre Le Boulangé à Calais Revue d'artillerie, livraisons de juin et d'août 1874,

La question de l'appréciation exacte des distances a pris une importance croissante avec les perfectionnements récents des armes à feu de tout calibre, et l'on a cherché ces dernières années la solution de ce problème dans la confection d'appareils (télémètres, télomètres ou Distantzenmessers) plus ou moins ingénieux reposant sur des procédés de triangulation plus ou moins simples

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Tels sont, entr'autres, les télémètres Goulier, Paswitz et Gauthier, lesquels ont été l'objet de l'étude approfondie d'une commission militaire fédérale en 1869. Ces instruments dérivent de la stadia et exigent, comme celle celle ci, on point de mire fixe et très apparent. Les deux premiers nécessitent deux opérateurs placés aux extrémités d'une base fixe; le troisième est manœuvré par un opérateur unique, mais exige le mesurage d'une base et entraîne à quelques calculs

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Le télémètre dont M. le major belge Le Boulange vient de doter les tireurs repose sur un principe entièrement différent, celui de la vitesse de transmission du son. Il apprécie les distances en mettant l'observateur à même de mesurer l'inter

qui s'écoule entre l'apparition de la fumée et l'arrivée de la détonation d'une arme à feu. En résumé, cet instrument est un compteur ou chronomètre économique et portatif pouvant rendre de réels services dans quelques cas donnés. Citons, entr'autres, celui où l'on a devant soi un adversaire qui fait it feu, ou bien encore où l'observation du point d'éclatement des obus et shrapnels q qu'on tire soi-même est facile, et où le bruit et la fumée n'empêcheront point de faire coincider avec certitude une détonation avec le coup de feu qui l'a produite.

L'inventeur a fait établir trois modèles de son télémètre, soit pour les distances maxima de 1600 m, de 2500 m et de 4000 m. Les trois modèles se composent pareillement d'un tube cylindrique en verre placé dans une enveloppe en cuivre verni de 18 mm de diamètre; les longueurs sont respectivement de 95 mm, de 120 mm et de 180 mm, et le coût de 14 fr. 25, de 17 fra 50 et de 24 fr 50.0 Le tube en verre renferme un curseur métallique complètement baigné dans de l'eau distillée et est muni d'une échelle graduée représentant les distances. Le maniement s'opère de la manière suivante:

1

alasa Shoq teg no; ug candbug 1 Le curseur se trouvant à l'extrémité du tube qui correspond à l'origine de la graduation, l'observateur place l'instrument horizontalement dans une main et fixe les yeux sur la position ennemie ; à l'instant où il aperçoit la fumée qui annonce le départ du coup de feu, il tourne rapidement le poignet de façon à amener l'instrument dans la verticale et le curseur descend le long du tube; puis, lorsque la détonation frappe l'oreille, il fait le mouvement inverse et le curseur reste stationnaire. La division qui correspond au curseur donne la distance cherchée.

1

Pour que l'indication de la distance donnée par le télémètre soit toujours exacle, il y a lieu de tenir compte des variations que la température fait subir à la vitesse de transmission du son. Cette vitesse est de 353 mètres à la température de 0°, et de 341 mètres à celle de 16o, et l'inventeur a dû calculer le volume et la densité du flotteur, la densité et la dilatibilité du liquide, de telle sorte que la vitesse du curseur soit influencée par la température dans la même proportion que la vi

tesse du son. Après de longs tâtonnements, l'inventeur s'est arrêté à l'eau distillée et à un curseur en argent formé de deux disques légèrement bombés.

Le télémètre Le Boulangé est d'un emploi extrêmement simple; chaque observaleur doit s'exercer à priori à bien déterminer son équation personnelle, soit l'erreur moyenne constante qu'il commet dans ses observations, de manière à pouvoir corriger ensuite les distances observées par lui. L'expérience prouve que le feu se note plus tardivement que le son, et que, quelle que soit l'habileté de l'observateur, elle n'est cependant jamais telle que l'impression reçue par l'œil ou l'oreille soit instantanément transmise au poignet par l'intermédiaire du cerveau et de la volonté. M. Le Boulangé a conclu d'essais réitérés qu'en moyenne l'équation personnelle ou erreur constante faisait perdre 50m sur la distance appréciée, et l'instrument a été gradué en conséquence.

L'invention de M. Le Boulangé a fait son apparition dans le monde militaire en avril de cette année et au mois de septembre on comptait déjà 246 télémètres en service d'essai dans différents pays.

Les expériences les plus instructives ont été celles de l'école de tir d'artillerie belge de Brasschat; elles comportent 318 observations divisées en 52 séries, à des distances comprises entre 300 et 3400 mètres, et dues à 56 officiers et sousofficiers maniant à tour de rôle 5 télémètres. L'erreur moyenne a été de 24 mètres, sans tenir compte de l'équation personnelle de chaque opérateur.

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NOUVELLES ET CHRONIQUE.

On nous écrit de la vallée de la Broie :

Au moment où toutes nos institutions militaires sont discutées et remaniées, il est un point d'une haute importance qui semblerait rester un peu dans l'ombre, s'il ne se rattachait pas directement à la question des fortifications; c'est celui de nos arsenaux, dépôts de munitions et autres établissements analogues. Actuellement, une grande partie d'entr'eux sont situés de la manière la plus défectueuse possible et, en cas d'invasion, ils sont vraiment à la gueule du loup. Ainsi ceux de Genève, de Morges, de Chillon, les poudrières de La Vaux, Bâle, Schaffhouse et d'autres encore sont exposés du premier coup à tomber entre les mains de l'ennemi et ainsi se trouverait perdu, dès l'entrée en campagne, un matériel indispensable qui affaiblirait considérablement la défense. Le simple bon sens suffirait à comprendre que, partout où on le peut, tous nos établissements militaires doivent être retirés à l'intérieur et être placés à portée de voies de communications faciles et nombreuses: pour le canton de Vaud, entr'autres, au lieu de créer quatre nouveaux dépôts de poudre aux environs de Morges (du moins au dire des journaux), il serait plus logique d'enlever du bord du lac et de la frontière tous les établissements militaires, arsenal de construction, de dépôt, poudrières, etc., et de les réunir dans des localités moins exposées, dans la vallée de la Broye, par exemple; Payerne, par suite des voies ferrées dont il a été doté, serait parfaitement désigné pour recevoir ces établissements.

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Nous nous souvenons qu'en 1838, lors de l'affaire de Louis-Napoléon, le danger de la position de l'arsenal de Morges fut vite reconnu, que cet établissement fut vidé en grande partie et le matériel expédié sur Moudon; pourquoi s'exposer à recommencer les mêmes expériences? Du reste, il faut espérer que la centralisation militaire dans une certaine mesure, et particulièrement la création d'une grande place centrale, demandée depuis si longtemps et tout récemment encore par votre Revue, amènera aussi à concentrer l'administration du matériel. Il serait ainsi mieux mis à l'abri que ne pouvaient le faire les cantons quand ils en disposaient librement. Lucerne, Thoune, Rapperschwyl, déjà dépôts du matériel appartenant à la Confédération, sont évidemment les localités les mieux pla

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cées pour recevoir les agrandissements nécessaires et devenir de grands centres où serait réunie la plus grande partie du matériel de toute espèce, épars dans une foule de petits établissements. On ne devrait conserver en dehors des arsenaux çentraux que le strict nécessaire pour les écoles, et organiser par chaque division. territoriale un dépôt où les troupes mises sur pied trouveraient leur matériel et leur équipement de campagne tout préparés. Un officier de l'armée fédérale.

MM. Veillon, capitaine fédéral, et Volmar, capitaine de carabiniers, tous deux contrôleurs fédéraux d'armes à Neuhausen, ont appliqué à notre fusil à répétition, de même qu'aux armes d'amateur à un coup du système Vetterli et au fusil de cadet, l'appareil usité dans les armées française et allemande pour le tir dit de chambre, excellent exercice.

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Cet appareil consiste principalement dans un tube de tir, du calibre de 5mm, 4, tirant de petites cartouches en cuivre spéciales, à balles rondes, du genre des capsules Flobert et chargées de poudre ; ce tube s'introduit dans le canon de l'arme; un cylindre d'obturation spécial, avec appareil de percussion et d'extraction, remplace le cylindre ordinaire, dont les autres pièces servent.

Une grande précision dans le tir a pu être atteinte aux distances de 12 à 25 mètres.

On sait qu'au mois d'avril de l'année dernière le Département militaire fédéral mit au concours l'élaboration d'un manuel à l'usage des sous-officiers de canonniers et des canonniers de l'artillerie suisse, qui, dans une forme aussi concise que possible, devait contenir un extrait des règlements, prescriptions et ordonnances actellement en vigueur. Le dernier délai pour la remise des projets de manuels expira le 31 décembre.

Deux travaux seulement, ensuite de cet appel ont été présentés, La commission fédéralè d'artillerie, après examen approfondi, vient d'adjuger le prix unique de douze cents francs à celui de ces projets qui portait cette épigraphe: « L'aptitude d'une troupe se mesure à la valeur de son instruction et de sa discipline militaire. » L'auteur couronné est M. Arnold Keller, capitaine d'artillerie, à Aarau.

Les deux Chambres fédérales ont discuté, et adopté avec peu de modifications aux propositions de la commission de Mürren, le projet d'organisation militaire. Les deux points qui provoquèrent le plus de discussion sont la durée des écoles de recrues, 45 ou 52 jours, et l'instruction militaire préparatoire par les instituteurs civils. A cette occasion de nombreuses pétitions en sens divers ont été et sont encore adressées à l'Assemblée fédérale.

La société des officiers du canton d'Argovie a adressé au Conseil des Etats une lettre signée par son président M. le lieutenant colonel fédéral Rudolf, et son secrétaire M. Kurz, aide-major, au sujet de la loi sur l'organisation isation militaire fédérale actuellement en discussion dans cette Chambre.

Les officiers argoviens insistent sur ce que, pendant la période de discussions qui a introduit la nouvelle constitution fédérale, il n'a régné aucun doute sur la nécessité absolue pour l'armée d'une aug nentation notable du temps consacré jusqu'ici à l'instruction militaire; ils rappellent que, au moment où la commission du Conseil national réduisit les chiffres proposés à cet égard par le Conseil fédéral, soit pour les écoles de recrues, soit pour les cours de répétition, l'assemblée des délégués de toutes les sociétés d'officiers de la Suisse à Olten s'est prononcée avec une imposante unanimité contre le projet de la commission et en faveur de celui du Conseil fédéral.

Malheureusement le Conseil national n'a pas tenu compte de cette manifestation, et il a écarté, pour se ranger aux propositions de sa commission, non seulement le projet du Conseil fédéral, mais encore les amendements intermédiaires du chef du département militaire.

La société des officiers d'Argovie estime de son devoir, dans ces circonstances, de s'adresser au Conseil des Etats pour le prier de résoudre de son côté cette question vitale pour l'avenir et la force de l'armée suisse, au moins dans le sens des propositions qu'avait formulées M. Welti dans le sein du Conseil national.

Elle espère que ce Conseil hésiterait d'autant moins à se ranger à une semblable résolution du Conseil des Etats, que lui-même lorsqu'il s'est prononcé en faveur des conclusions de la commission ne comptait qu'un nombre relativement faible de ses membres, et n'a pris cette décision qu'à la maigre majorité de cinq voix.

La société des officiers de la ville de St-Gall a résolu à la presque unanimité de ses membres d'adresser au Conseil des Etats une pétition tendant à ce que ce Conseil ne donne pas son adhésion aux décisions du Conseil national qui ont diminué la durée proposée par le Conseil fédéra! pour les écoles d'instruction et les cours de répétition; en même temps la société des officiers de St-Gall insistera pour la fusion des carabiniers dans l'infanterie.

Les sociétés d'officiers des cantons de Zurich, de St-Gall, de Lucerne et d'Appenzell Rh -Int ont pris la résolution de transmettre au Conseil des Etats des représentations analogues à celles qui ont été déjà formulées par la société des officiers d'Argovie, au sujet de la question de la durée des écoles de recrues et des cours d'instruction.

Neuchâtel.

Le Conseil d'Etat a nommé M. Jean-Laurent Wurflein au grade de second sous-lieutenant de carabiniers.

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Genève. La société militaire a composé son nouveau comité, dans l'assemblée générale qu'elle a tenue le 31 octobre, de la manière suivante : Président, M. le major fédéral Diodati; membres, MM. le major Burkel, les capitaines Bourdillon, E. Dufour, A Ed Pictet, et les lieutenants Jolimay, Redard et Frutiger.

Le Conseil d'Etat a avancé au grade de capitaine dans l'infanterie de landwehr, M. le lieutenant Ch. Peter, et au grade de lieutenant dans l'état-major cantonal, M. le 1er sous-lieutenant Ch.-L. Barral.

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Le Conseil d'Etat, sur la proposition du Département militaire, a promu au grade de second sous-lieutenant de carabiniers dans le contingent fédéral, MM. Frédéric Verdier et Maurice Girod, caporaux et aspirants de seconde classe.

Vaud. Le Conseil d'Etat a décidé d'acheter les terrains nécessaires à l'établissement de quatre petites poudrières à créer aux environs de la ville de Morges Le Conseil d'Etat a supprimé l'école des élèves trompettes qui devait avoir lieu cette année du 25 octobre au 19 décembre, soit, dit la Revue, à cause du défaut de place dans les casernes occupées par l'école de recrues d'infanterie, soit surtout par le motif que le chiffre des trompettes instruits est suffisant pour les remplacements qui peuvent être rendus nécessaires en 1875.

Le Département militaire cantonal a accordé à MM. les officiers dont les noms suivent, la démission du grade qu'ils occupent dans les milices:

I. Génie. M. Viller, Georges, capitaine de sapeurs, à Yverdon.

II. Artillerie. M Rochat, Georges, 1er sous-lieutenant, à Lausanne.

III. Infanterie. MM. Bugnon, Ami, commandant de bataillon, à Nyon. Ormond, Louis, capitaine quartier-maître, à Vevey. Béboux, Ch., capitaine aide-major, à Cully. Audemars, Charles-Henri, capitaine, au Brassus. Piguet, John-Philippe, capitaine, au Brassus, Goël, Jean-Louis, capitaine, à Carouge. Chenevard, AbramPhilippe, lieutenant, à Mézières, de Luze, William, lieutenant, à Vufflens-le-Château. Ces officiers ayant accompli le temps de service exigé par la loi, conservent les honneurs de leur grade.

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Allemagne. L'autorité militaire a décidé qu'à dater du 1er novembre les nouveaux forts de Strasbourg, à savoir les forts Moltke (à Reichstett), Roon (à Mundolsheim), Prince Impérial, (à Niederhausbergen), Prince Bismarck (å Wolhisheim). Prince royal de Saxe (à Lingolsheim), seront occupés par une garde permanente composée d'un officier et de vingt à trente hommes de troupes, et que les forts Fransecky (à la Wantzenau), von der Tann (à Graffenstadem) et Werder (à Illkirch), recevront, à leur tour, des détachements de troupes de la même force le 1er mai prochain.

LAUSANNE

IMPRIMERIE PACHE, CITÉ-DERRIÈRE, 3.

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