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un serment civique; et c'est une dissimulation perfide de faire valoir, selon les circonstances, tantôt l'acte de sa soumission, tantôt celui de sa rétractation.

Art. 10. Le Concile enjoint aux pasteurs de développer aux fidèles les principes de la soumission due aux puissances. Il arrête en même temps que l'on fera au plus tôt une instruction spéciale sur cette importante matière.

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Art. 11. Il décrète que la présente déclaration sera adressée sans retard à tous les diocèses, pour être envoyée dans les paroisses; et il ordonne aux pasteurs de la publier aux prônes de la messe paroissiale, le dimanche après la réception. (Acles du second Concile nat., t. I, p. 464).1

(no 11)

624.

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Consalvi à Doria.

Parigi, 5 luglio 1801.

Non lascio di scrivere a V. Em. anche colla posta di oggi. Io non posso ancora darle la sospirata nuova della conclusione della negoziazione, alla quale io travaglio con tutta l'efficacia del mio spirito, procurando di cercare tutte le maniere per conciliare le differenze e così giungere al termine. Sicuramente l' Em. V. conosce quanto io lo desideri. Subito che la cosa si renda a un punto che non tocchi la sostanza, comme Nostro Signore ha ordinato, io mi stimerò assai felice di poterla abbracciare senza ritardo. Nelle ultime conferenze pare che gli affari prendano buona piega. Iddio sia quello che benedica le nostre intenzioni, e che faccia che si possa combinare col governo per la redazione.

Il sig. duca Braschi arrivò felicemente l' altro ieri. Voglio sperare che non vi sarà difficoltà per il buon esito del suo affare.

Altra nuova non saprei dare a V. Em., se non che la partenza del sig. conte di San Marsan, a cui è stata insinuata dal governo. Io prego V. Em. di mettermi ai piedi di Sua Santità, e rinno

1 Nous avons suivi le texte publié dans les Actes du Concile. Celui qui a été imprimé dans le no du 15 juillet 1801 des Annales de la religion (t. XIII, p. 228) présente quelques variantes, du reste sans importance.

2 Cf. t. II, p. 480.

vando all' Em. V. il mio profondo ossequio e venerazione, le bacio umilissimamente le mani.

P. S. Il concilio nazionale degl' intrusi seguita le sue sessioni. Mgor Spina e il P. Caselli presentano i loro ossequii a V. Em.

(Arch. du Vatican).

625. Lucchesini au roi de Prusse.

Paris, 4 juillet 1801.

...Les peuples d'Italie, attachés ou opposés à leurs anciens gouvernements, sont tous également humiliés de l'oppression et de la dépendance dans laquelle les armées françaises les font gémir. Tous les jacobins italiens ont des intelligences avec ceux de France. Le général Moncey, qui commande à la place du général Brune, doit en avoir averti le Premier Consul', et on dit que le conseiller d'Etat Pétiet et lui déconseillent l'établissement d'une république de trois millions d'âmes au milieu de l'Italie...

Les rapports officiels entre le sieur de Kolytchev et le ministre des relations extérieures languissaient, lorsque la résolution prise par le Premier Consul d'éloigner de force le marquis de SaintMarsan du sol de la République, a déterminé ce ministre d'essayer, quoique en vain, d'épargner à S. M. Sarde un nouvel affront, et à son maitre un nouveau sujet de mécontentement. Le 25 juin, le ministre de police annonça au marquis de SaintMarsan que n'étant plus en fonctions diplomatiques à Paris et ayant déjà reçu du sieur Talleyrand des passeports pour partir, le Premier Consul entendait qu'il quittat Paris le 29 juin. Le motif allégué par le ministre était que le roi, son maître, s'é. tait embarqué à Naples sur un vaisseau anglais pour aller à Malte. M. de Saint-Marsan, de l'aveu du sieur de Kolytchev, se plaignit par écrit de l'acte violent et de la fausseté du prétexte

1 Voir la pièce n° 547.

2 Le renvoi de M. Saint-Marsan parait avoir été la conséquence de la théorie nouvelle, mise en avant par le P. Consul, que désormais le sort du Piémont et du roi Charles-Emmanuel devait être un objet de compensation avec l'Angleterre, et ne devait plus être négocié avec la Russie.

au ministre Talleyrand, et se réclama de l'ordre qu'il avait de se tenir près du plénipotentiaire russe Celui-ci écrivit au ministre une note très polie', pour demander, au nom de sa cour, la révocation de l'ordre du départ du marquis de Saint-Marsan. Le sieur Talleyrand partit, sans donner cours à ces offices. Le marquis de Saint-Marsan sollicita le sieur Caillard à faire répondre à ces deux notes. Celui-ci les mit le lendemain sous les yeux du Premier Consul et, interpellé le 1er juillet à faire part au sieur de Kolytchev et au ministre piémontais des résolutions de ce premier magistrat, le sieur Caillard répondit par un petit billet à ce dernier, que le Premier Consul n'avait pas changé d'avis sur son départ. Le 2, le ministre de police fit appeler de nouveau le marquis de Saint-Marsan, et lui renouvela l'ordre de quitter Paris, dont le cit. Caillard lui expliqua le motif dans une note qu'il reçut presque en même temps. Jusqu'à présent le sieur de Kolytchev n'a point reçu de réponse à son office : c'est comme si on voulait le prendre pour non avenu.......

Au milieu des négociations du cardinal Consalvi avec le gouvernement français pour le rétablissement légal du culte catholique sous l'influence du Pape, trente-sept évêques constitutionnels ont ouvert un synode à Paris, dans lequel ils avisent de leur côté aux moyens de rétablir le culte et la hiérarchie ecclésiastique sans l'intervention du Pape. Cette opposition réveille les haines de religion assoupies depuis plusieurs années, et ce qui, d'après les vues du Premier Consul, devait servir à réunir les esprits, par une trop grande versatilité de principes de sa part, pourrait devenir un nouveau sujet de discordes... (Arch. de Berlin).

626.

Azara à Cevallos.

Paris, 7 de julio 1801.

Aquí no hay más novedad particular que la indisposicion del Primer Cónsul. Por mi último extraordinario yo avisé que yo le habia visto en la Malmaison: aquel dia, aunque Bonaparte estaba en pié, él no comió á la mesa con Sus Majestades Toscanas.

1 Note du 27 juin.

El dia 5 de este mes, que Bonaparte debió venir á Paris para pasar la revista á la tropa de la guardia y á la guarnicion, él no lo hizo. Esperábamos que él viniese ayer á dar la audiencia pública al cuerpo diplomático y comer con éste oficialmente, segun el sistema establecido los dias 17 de cada mes republicano; pero se nos avisó ministerialmente que Bonaparte no venia tampoco1...

El cardenal Consalvi continúa aquí sus negociaciones: él creia al principio que él las evacuaria fácilmente, y yo confieso que tambien me lo persuadi, oyendo cómo los primeros personajes de este gobierno se explicaban; pero después las intrigas de los obispos y clérigos constitucionales (á los cuales se les ha permitido celebrar, como ellos en efecto celebran actualmente un sínodo en esta catedral de Paris) han complicado mucho el negocio de Consalvi.

Tambien el duque de Nemi, nepote de Pio VI, ha llegado aquí para reclamar los bienes que la Cisalpina le tiene usurpados...

(Alcala, leg. 5206).

(n° 92)

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627. Spina à Doria.

Parigi, 7 luglio 1801.

Nel riscontrare all' Em. V. R. il veneratissimo dispaccio de' 13 scaduto, non ho che a umiliarle i miei sentimenti di grazie per gli elogi coi quali piace a V. Em. parlare della mia condotta. Avrei ben voluto che questa fosse tale da far sortire un miglior successo alla mia missione, ma sebbene non so farmi da me medesimo il torto di attribuire a me solo i disgusti che l'hanno accompagnata, e che tanto hanno amareggiato l'animo di Sua Santità, pur troppo devo confessare che la niuna esperienza in me di grandi affari, e la mia ignoranza in materie così ardue e

1 Marescalchi à Caillard; Paris, 6 juillet: « La suspension de l'audience d'aujourd'hui a alarmé, à juste raison, tous ceux qui s'intéressent à la conservation précieuse de la santé du P.consul.» Sur la maladie du général voir le Moniteur

du 18 messidor (7 juillet).

Le duc Braschi.

* Pièce no 578.

))

spinose, avranno contribuito a quanto finora è accaduto di disgustoso. Ne son trafitto, e solo la compassione della quale mi onora il Santo Padre, che conosce le mie rette intenzioni, e la bontà che ha per me l'Em. V. essermi possono di qualche conforto.

Voglio sperare che dopo il mio no 83 saranno giunti all' Em. V. i miei dispacci successivi fino al n° 91, i quali l'avranno messo al giorno di quanto si è passato intorno alla mia negoziazione, fino all' arrivo in Parigi dell' Emo segretario di stato. Egli ora ne ha assunta la continuazione, e lascio perciò ad esso la cura d'istruire, Sua Santità e l'Em. V. di quanto vi è d'interessante. Egli fa tutto così bene, e così attivo, così destro, così istruito, che mi giova sperare che potrà col tempo dare delle notizie più consolanti.

Imploro sempre la continuazione della clemenza del Santo Padre verso di me, e questa non mi potrà mancare, se vorrà continuare V. Em. ad eccitarla colla sua bontà. Ho in questa perciò tutta la fiducia, e con questi sentimenti ho l'onore, etc. (Cultes, Arch. de Caprara).

628. Le P. Consul à Talleyrand.

Paris, 18 messidor an IX (7 juillet 1801).

Vous trouverez ci-joint, cit. ministre, les lettres d'Espagne 1. Vous y apprendrez que le prince de la Paix, qui a pris neuf forteresses et livré je ne sais combien de batailles, prend avec notre ambassadeur le ton de Souvorov. Renvoyez-moi, je vous prie, le courrier le plus tôt possible, et faites-moi connaître votre opinion. Je vous envoie les originaux des lettres, que vous

me renverrez.

1 La paix avec le Portugal, que le gouvernement français avait refusé de négocier avec M. de Aranjo (voir p. 18, note) avait été signée le 5 juin à Badajoz. Conclu avec précipitation, cet acte ne donnait pas à la France les moyens de prise sur le Portugal dont elle voulait se servir comme de gages contre l'Angleterre. En vain Lucien Bonaparte avait cherché à s'excuser, en prétendant n'avoir connu les conditions françaises que le lendemain de la signature: le P. Consul, irrité, avait déclaré ne pas reconnaitre le traité de Badajoz.

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