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mi fa conoscere superiore assolutamente alle mie forze il peso che mi si vorrebbe imporre. Pronto a dar la vita in servizio della Santa Sede, non potrò mai dissimularmi questa verità.

Non cessi, la supplico, d'implorare sopra di me le benedizioni e la clemenza del Santo Padre. Le umilio i complimenti del R. Caselli, e con sentimenti di profondissima venerazione mi rassegno, etc.

(Cultes, Arch. de Caprara.)

654. Spina au Pape.

[Parigi, 46 luglio 1801.]

Onorato dalla Santità Vostra della missione la più ardua che le dolorose circostanze de' tempi potevano far concepire, e spinta avendo la sua sovrana clemenza fino ad abbassarmi gli augusti suoi caratteri1, ho sempre vivamente desiderato di poter dare una prova del mio zelo, nell'eseguire i pontifici suoi comandi con un risultato più analogo ai desideri di Vostra Santità e ai voti generali della Chiesa. Ma infelicemente tutte le Porte dell'Inferno aperte si sono a render frustranei i miei sforzi, e certamente se si è potuto in qualche modo riuscire a ricomporre la lacera veste della chiesa gallicana onde non se ne sia perduta affatto la forma, tutto si deve all'attività, alla destrezza ed ai lumi del sig. cardinale segretario di stato. Egli a voce potrà meglio di quel che io farei in iscritto informare la Santità Vostra di quel che è accaduto nel decorso della mia e di sua commissione, e di quel che rimane a fare, perchè non si debba temere di nuovo che le nostre fatiche manchino di quel successo, al quale da Vostra Santità sono stati diretti tanti e così dolorosi sacrifici.

Ad onta di tutto ciò che si è fatto, l'aspetto delle cose, tutte mese insieme, nulla presenta di consolante; ma pure dobbiamo sperare, che mentre il Dio delle misericordie, ripigliato dalle preghiere di Vostra Santità, ha incatenata la tempesta che minacciava non solo la chiesa di Francia, ma la Santa Sede, com

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pirà l'opera principiata con rendere alla sua Chiesa una piena tranquillità.

Con questa fiducia, prostrato al bacio de' suoi santissimi piedi, imploro sopra di me, e del mio incomparabile compagno, il P. Caselli, l'apostolica sua benedizione.

(Arch. du Vatican.)

655. Bernier au Pape.

Paris, 16 juillet 1801.

Enfin, après de longs travaux, des explications multipliées, des contradictions sans nombre, et des obstacles qui paraissaient insurmontables, l'ouvrage du rétablissement de la religion catholique en France tend à sa fin. Il ne manque plus à nos désirs que la ratification de Votre Sainteté. Qui de nous ne l'attendrait avec confiance de sa bonté connue, et de la condescendance du successeur du prince des Apôtres ?

Je sais que les sacrifices sont grands, eu égard à la discipline commune de l'Eglise. Mais, pour épargner à l'Eglise un schisme et des malheurs incalculables, que ne fait-on pas? De quelle condescendance n'use pas le souverain Pasteur pour ramener au bercail les brebis égarées? Rappeler à Votre Sainteté ces miséricordieux principes, c'est peindre son cœur, en retracer les sentiments et les dispositions.

J'eusse désiré lui offrir un ouvrage plus parfait. Mais les circonstances et l'absolue volonté des hommes ne fléchissent pas au gré de nos vœux, et il est des sacrifices que le salut de tous prescrit d'accepter. Telle a été la marche qu'ont suivie dans cette négociation les plénipotentiaires de Votre Sainteté : ils ont su allier à la prudence, au courage, à la fermeté, l'esprit de condescendance qui convient au temps, sans choquer les principes. Ils ont gagné tout ce que le gouvernement pouvait accorder, sans compromettre rien.

Avec quelle joie n'apprendrons-nous pas que ce qu'ils viennent de signer a été admis et ratifié par Votre Sainteté ! Ce jour sera pour la France celui du bonheur. Quel contraste glorieux entre l'impiété qui passe et s'évanouit, et la religion qui reprend sur les cœurs ses droits imprescriptibles! Quelle conquête pour l'Eglise et quel triomphe pour Jésus-Christ, que celui de la

France redevenue catholique après de si longues révolutions! Aussi, depuis le moment où il m'a été donné de pouvoir sortir des réduits où la persécution m'avait confiné, et d'approcher la personne du Premier Consul, me suis-je appliqué à l'entretenir sans cesse de la nécessité de rappeler au milieu des Français la religion de leurs pères. Ce vœu était celui de son cœur. Il fallait son courage pour l'exécuter. Il le fera avec plus de zèle et d'étendue qu'on ne peut l'imaginer. Je n'ai donc été dans tout cela que l'instrument de la Providence. J'ai fait ce que mon devoir prescrivait à mon cœur. Puissé-je ne m'être pas égaré! J'aime à me le persuader. Mais qui de nous ne peut pas donner dans l'erreur, lors même qu'il ne croit suivre que l'impulsion et la vivacité de son zèle?

C'est à vous, Très-Saint Père, de prononcer sur cet objet. Daignez, nous vous en conjurons, satisfaire les voeux de la France éplorée. Vous aurez préservé l'Eglise des nouveaux malheurs qui la menaçaient encore, et ramené dans son sein un peuple puissant dont la conquête sera le plus beau monument de votre pontificat.

Prosterné aux pieds de Votre Sainteté, je la supplie de sanctionner le bonheur des Français catholiques, et de fixer par là le terme de nos maux. J'implore sa bénédiction apostolique, et lui offre l'hommage du profond respect, avec lequel je suis, etc. (Arch. du Vatican.) 1

656.

Caillard à Cacault, Alquier et Lucien
Bonaparte.

Paris, 27 messidor an IX (16 juillet 1801).

Je vous informe, cit., que les ministres plénipotentiaires chargés de négocier avec le cardinal Consalvi, secrétaire d'Etat du Souverain Pontife, ont signé le 26 du courant (15 juillet) avec ce ministre une convention particulière, qui dans ce moment est soumise à la ratification des deux gouvernements. Le terme de l'échange des ratifications est fixé à l'intervalle de quarante jours après la date de la signature de la convention.

(Aff. étr., Rome, vol. 931).

1 Publié par Teiner (t. I, p. 240).

657.

Azara à Cevallos.

Paris, 48 de julio 1801.

..Antes de anoche se firmó el tratado de religion entre el cardenal Consalvi y José Bonaparte como plenipotenciario francés, con un consejero de estado y el famoso abate Bernier, de la Vendée. Con esto Roma y el Papa se tranquilizarán un poco, pero yo temo oposicion del cleró francés.

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Parigi, 28 messidoro anno IX (17 juillet 1801).

... Mi si dice, come credo avervi già scritto, che gli affari con Roma siano terminati. Per ciò non credo che a noi ne possa venire alcun danno sul proposito della nomina de' parrochi.Spina un giorno me ne entrò in discorso, da Azara, ove ci trovammo amendue a pranzo. Gli esposi i fatti, e gli dimostrai il torto dell' arcivescovo, prima perchè così in altri tempi già convenuto, poi perché a lui la legge medesima non ricusava il diritto di conoscere l'idoneità di quelli, che si presentavano a chiedere d'occupare le chiese vacanti; anzi la facoltà di porsi fra il numero de' candidati era riservata a concedersi sopra la fede dell'ordinario, che affermava della capacità. Si starà ciò non per tanto sull' avvertita, e credo in ciò che la ragione sia si palese per il lato nostro, che non ne avessero più a nascere questioni o reclami d'alcuna sorta.

A questo proposito, giova rammemorarvi ciò che pel segretario Celentani insinuai altra volta al governo, cioè di vedere anche noi d'accomodarsi col Papa'. Questo fu il sentimento pure del Primo Console, esternato all'udienza di Malmaison...

Non mi lasciate ignorare i confini che colla distrazione di San Leo e di Montefeltro si vanno a separare dagli stati del Papa. Sono sempre in timore ancora per Pesaro, che non facendo parte delle tre Legazioni, non venne ceduto col trattato di Tolentino, al quale ora si vuo' tenere. Consalvi e Spina non avran

↑ Cf. t. II, p. 98. - Voir aussi Corr. de Nap. no 5944;

lasciato a quest' ora di far reclami. Se non se ne vede nessun effetto, vi è anche luogo a sperare che non riescano...

In questo momento mi si riporta che l'accordato con Roma accordi la nomina dei vescovi al Primo Console, quella de' parro· chi ai vescovi; ma lo vedremo quanto prima stampato. Ve ne prevengo, perchè veggo che per uniformità di sistema, ci toccherà forse in fine di far lo stesso. Esso è stato segnato per la Repubblica francese da Bonaparte Giuseppe e da Cretet, consiglieri di stato...

(Arch. de Milan ; Parigi II).

659. Cobenzl à Colloredo.

Paris, 20 juillet 1801.

(Le 12, M. de Cobenzl a expliqué à Joseph Bonaparte combien il était urgent de déterminer les territoires d'Empire qui devaient former l'indemnité promise à l'archiduc Ferdinand, dépossédé de la Toscane). « Joseph Bonaparte se montra assez disposé à donner les mains à ce que je lui proposais. Il observa qu'il fallait stipuler que les biens ecclésiastiques composeraient l'équivalent plein et entier du grand duc. Nous convinmes de nous rassembler le lendemain 13 chez moi; mais, dans l'intervalle, le plénipotentiaire français ayant été chargé de la négociation avec le Pape, il s'en occupa uniquement, [et] me fit attendre inutilement toute la journée du 13.

L'ayant revu le 15, il me dit qu'après qu'il aurait terminé avec le cardinal, il devait s'occuper encore deux jours des arrangements relatifs à la ratification du traité avec l'Amérique, qu'ensuite il serait à mes ordres. Il n'a donc pas dépendu de moi d'accélérer davantage les affaires; ce que lui-même avoue.....

Au diner du 14 juillet, j'ai parlé en gros au Premier Consul du projet de spécifier dès à présent les biens ecclésiastiques servant à l'indemnité du grand duc de Toscane, la France s'obligeant à la garantie de l'échange qui pourrait être fait avec l'Electeur palatin. Le Premier Consul m'a paru disposé à y donner les mains. C'est au reste tout ce que j'ai pu lui dire sur nos affaires, celle du Pape absorbant ce jour là toute son attention...

(Arch. de Vienne).

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