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lopi; ieri poi, richiamando le note di Labrador, perchè non si nomini Mgor Gravina finchè siano stabiliti i cambiamenti della nunziatura. A poco a poco si andrà rispondendo'.

(Cultes, Arch. de Caprara).

696. Ghislieri à Colloredo.

Rome, 11 juillet 1801.

Sans pouvoir rien mander de positif à V. E. sur le sort de ce pays-ci, qui parait pourtant destiné à quelque crise, qu'on saurait d'autant moins deviner que le cardinal Consalvi, arrivé à Paris dès le 20 du mois passé, n'a pas écrit le mot par un courrier parti de Paris le 21 et arrivé ici un de ces jours passés, je me bornerai à observer que le silence dudit cardinal, d'ailleurs très prodigue en fait d'écrivailler, ne peut pas être de bon augure, et que, malgré le bon accueil qu'on a fait à Paris à S. Em,, au cercle du Premier Consul, ce qui a donné matière à un court article du Moniteur et à des longues discussions des politiques de Rome, les affaires du Saint-Siège ne prendront pas une meilleure tournure. En effet tout ce qu'on sait positivement, c'est que le Premier Consul, mécontent des changements essentiels faits parle Pape au projet qu'il avait proposé par l'organe de l'abbé Bernier au prélat Spina sur les affaires ecclésiastiques, a fait écrire par le ministre des relations extérieures, Talleyrand, une note audit prélat, par laquelle le gouvernement français exige qu'un des articles plus intéressants du projet en question (et qu'on croit être celui qui regarde les évêques intrus) soit confirmé par Sa Sainteté tel quel il a été proposé, sans aucune des modifications qu'on y a mises ici.

1 Le même jour, Doria a rendu compte à Consalvi de plusieurs affaires. « ... Mgr. Caleppi, coi dispacci giuntimi ieri, mi trasmise due lettere dello stato maggiore generale di Firenze, una diretta al generale Seroux in Ancona, l'altra al comandante di Sinigaglia, coll' ordine che al buon ordine della fiera, e all'occorrente per la police debbano servire unitamente, si alle porte che altrove, i soldati pontifici e i francesi... Mgr. Cacciapiatti scrive che il giorno 3, è stato evacuato San Leo..... Ora la posta di Francia arriva a parte il mercoledì, ma non so quanti giorni ci impieghi il corriere da Roma a Parigi... »

2 Le matin du 10 juillet.

Moniteur du 4 messidor: 23 juin (cf., pièce no 592).

En attendant, le Pape, et le cardinal Doria qui seconde en cela parfaitement le goût du Pape et qui en partage les craintes, comblent toujours de grâces tout Français qui vient à Rome; et, sans parler de la facilité sans exemple avec laquelle Sa Sainteté, en passant sur toutes les étiquettes de la cour de Rome, admet à son audience familièrement tout Français qui se présente, on n'est pas avare vis-à-vis d'eux, et à l'occasion du passage de quatre cents Français, qui sont actuellement dans les environs de Rome pour se rendre dans le royaume de Naples, le gouvernement a donné les ordres les plus stricts pour que ces troupes soient défrayées entièrement, et pour que rien ne leur manque pour le transport de l'artillerie ; ce qui est une charge très insupportable pour les paysans, surtout dans le moment actuel de la moisson.

En général, pour faciliter l'arrangement nécessaire à l'occasion du passage de troupes françaises par l'État ecclésiastique, et pour traiter de bouche avec les Français sur les différents objets qui se présentent à la journée, on a pris ici la détermination de faire résider toujours auprès du général Murat, ou de tel autre général en chef qui lui pourrait succéder dans le commandement général de l'armée française du midi d'Italie, un prélat; et comme Caleppi a demandé à plusieurs reprises la permission de se rendre à Lisbonne, où il est destiné nonce, tandis que la bonne saison lui garantit une heureuse navigation, le prélat Gregori (qu'on avait jadis destiné nonce à Vienne) ira sous peu de jours le remplacer à Florence.

Au reste la marche ci-dessus marquée de quatre cents Français, qui vont renforcer l'armée française stationnée dans le royaume de Naples, et qui seront suivis, à ce qu'on dit, incessamment d'autres renforts encore plus nombreux, la sortie de Toulon de trois vaisseaux de ligne, et même la sévérité avec laquelle a été traité le commandant d'Aboukir1 pour avoir cédé la place aux Anglais, prouve assez que Bonaparte, bien loin de donner l'Égypte comme perdue pour la France, se flatte de pouvoir y réparer encore, par l'envoi de nouveaux renforts, les pertes immenses que l'armée française y a essuyées...

(Arch. de Vienne).

Voir Corr. de Nap., nos 5628 et 5632,

697. Jackson à Hawkesbury.

Naples, july 14th 1801.

... The accounts which have been received at Rome of the mission of cardinal Consalvi at Paris are not believed to have been satisfactory. It is not probable that the cardinal will remain long at Paris, or that he will have been enabled to obtain any relaxation on the part of the french government in their demands; on the other hand, no doubts are expressed with regard to the firmness of the Pope in resisting them. It is said that the french minister Cacault has received orders to return to Rome, which circumstance has inspired a degree of hope in the favourable issue of this important affair.

Another embarrassment of no small moment to the court of Rome, arises from a recent dispute with the Emperor on account of a demand which has been made of the Pope by His Imperial Majesty, to consent to the secularisation of some bishoprics in Germany, and which has been refused. The archduchess Marianne, who for some months past has resided at Rome, has in consequence received an order from Vienna to quit that residence. But it is understood that Her R. H. has declared her intentions to remain there. The marquis de Ghislieri, the imperial minister at Rome, is also recalled...'

(Record office, Sardinia).

1 Ces renseignements sur les relations du Saint-Siège avec l'Autriche sont peu exacts. Voici ce que L. Minto écrivait à cet égard à L. Hawkesbury : « Vienna, 7 august 1801. I have not yet learnt the tenour of the convention signed by cardinal Consalvi at Rome, and the count de Cobenzl does not appear to have transmitted any particulars of that treaty. Observing that M. Jackson has mentioned to Your Lordship a report that there was something of a serious difference between the court of Vienna and the Pope, in consequence of which the archduchess Marianne and M. de Ghislieri were supposed to have been recalled from Rome, I think it right to acquaint Your Lordship that this report is erroneous. It is true that the ecclesiastical princes of Germany, whose possessions are likely to be sacrificed, have applied to the Pope, as their natural protector, for his intervention with the Emperor in their favour, and His Holiness has thought that in that character it was his duty to comply with their invitation, so far as to transmit a memorial to Vienna on that subject, and to recommend these princes to the protection of the Emperor. But no direct opposition to the arrangements which are thought to be in contemplation under the Emperor's sanction, has been made, nor, it is conceived, is intended on the part of the Pope, and

698. Cacault au ministre des Rel. extérieures.

--

Florence, 26 messidor an IX (15 juillet 1801).

J'ai fait communiquer au cardinal Doria, pro-secrétaire d'État de Sa Sainteté, les renseignements que vous m'avez adressés dans votre lettre du 12 prairial (1 juin) relativement à l'occupation du Poggio di Bene1. Le cit. Artaud me marque que le SaintPère en a été satisfait.

La corvette, dont vos instructions avaient pressé l'équipement, est partie d'Ancône toute équipée. Je crains qu'elle ne soit tombée au pouvoir de nos ennemis, vers les eaux d'Otrante. Je ne cesserai, cit. ministre, de faciliter tous les armements et chargements qui se feront pour l'Egypte dans les ports de l'État ecclésiastique, et je seconderai en tout sur ce point les commissaires des relations commerciales à Civita-Vecchia et à Ancône.

Le cit. Dufourny et ses deux adjoints sont en ce moment à Florence.

(Aff. étr., Rome, vol. 931).

699. - Doria à Consalvi.

Roma, 18 luglio 1801.

Ieri, alle ore 23, con lettera di Mgor Caleppi de' 15, speditami con un corriere napoletano che da Firenze passava a Napoli, mi giunse il plico di V. Em. degli 8, no 12, arrivato in Firenze con corriere al sig. generale in capo Murat, in sette giorni di viaggio.

Può immaginare V. Em. con quale ansietà aprisi il piego, e qual fu la mia sorpresa nell' intendere che si riportava a quanto mi avea scritto nel giorno 2 del corrente, e poi nel 7. Peranchè non è giunto il corriere, che avea detto a V. Em. dover essere

there is no misunderstanding on these grounds between them. The Emperor had expressed a wish, on motives merely of a domestic nature, that the archduchess Marianne should change the place of her residence, and in that event M. de Ghislieri would have accompanied Her Royal Highness. But the retreat of this minister is founded entirely on personal considerations, as he has long desired to be relieved from a situation in which the expence exceeds his appointments...»>

1 La dépêche de Talleyrand (pièce no 544) avait subi un long retard à Nice.

circa i 15 in Roma, benchè siamo al fine del giorno 18. Non avendo dunque ricevuto che due veneratissime, la prima del 21, e quest' altra degli 8, si ignorano interamente le laboriose di lei fatiche sino ai 2, delle quali in quel dispaccio ce ne avvisa i dettagli. Non essendo state finite le tre copie ', come mi avvisa nel suo poscritto, non conosco neppure ciò che ha con tanto zelo ed attività operato sino a detto giorno, e non si può interloquire di vantaggio. Desidero che abbia sollecitamente avuto qualche altra favorevole occasione, onde mi possa trasmettere non solo le quattro carte citate nella sua lettera, ma molto più la memoria che in quel giorno attendeva dall' abbate Bernier, la quale essendo, a quel che mi figuro, la risposta al terzo progetto presentato da V. Em., è interessantissimo di sapere come sia. Ben si immagina il Santo Padre quanti sforzi e fatiche V. Em. in sì pochi giorni abbia fatto, e come dal canto suo fa quel che può per condurre a buon termine sì interessantissima trattativa. Confidiamo tutti nell' aiuto del Signore, che benedica il suo operare.

Ieri mattina, con il corriere di Genova, non ricevei alcuna lettera nè di V. Em., nè di Mgor Spina, e che dovrebbero essere state de' 28. Forse non mi hanno scritto, o le riceverò nella ventura settimana. Termino in attenzione de' suoi venerati comandi, etc.

(Cultes, Arch. de Caprara).

700. Doria à Consalvi.

(en chiffres)

Roma, 18 luglio 1801.

Questa mattina, col mezzo di un corriere che da Vienna è passato a Napoli, dall' Emo Ruffo 3 mi è stato trasmesso un plico dell' ab

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Voir p. 184, note 1. Ces tre copie >> se confondent avec les « quattro carte » mentionnées quelques lignes plus bas.

2 Di Pietro à Doria, 18 juillet : « Ritorna il patriarca di Gerusalemme all' Em. V. il dispaccio dell' Emo Consalvi, e si fa un dovere di parteciparle che tenutone proposito ieri con N. S., convenne Sua Santità che bisognava restringersi ad accusarne la ricevuta, giacchè mancando le lettere precedenti, è impossible d'interloquire sugli affari toccati nello stesso dispaccio » (Arch. du Vatican).

Sur le card. L. Ruffo,voir p. 84, note 1; et sur l'abbé Benvenuti, voir t. II, p. 238, note 2.

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