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Altra copia (con la ratifica semplice);

30 Bolla in pergamena per la conferma del trattato;

Altra bolla col cambiamento nell' articolo de' preti ammogliati ;

Transunti antentici di dette bolle1;

Una copia semplice della bolla, per uso di Mgor Spina, nella quale è notato in margine l'accennato cambiamento;

Copia della minuta di bolla francese, cavata dall' originale dell' abbate Bernier;

4o Breve per i preti ammogliati, e per gli ecclesiastici che rinunciarono notoriamente al loro stato ;

5o Breve per gli intrusi, diretto à Mgor Spina ;

Esemplari in stampa di detto breve, diretto agli stessi intrusi col titolo « Venerabiles fratres »;

Altri esemplari in stampa del breve medesimo col titolo « Dilecti filii >>;

6o Copie del breve in stampa per la dimissione de' vescovi legittimi, con lettera di accompagno;

70 Fogli relativi al giuramento, che si vorrebbe esigere dal cardinale legato.

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Je ne saurais pas envoyer à Paris la ratification et les réponses qu'on y attend de nous, sans écrire particulièrement à V. E. et lui recommander d'une manière la plus expresse l'heureuse issue de l'affaire qui nous occupe; mais ce n'est pas moi qui fais à V. E. cette recommandation. Ayant rendu compte à Sa Sainteté de tout ce qui s'est passé à Paris lorsque j'ai eu le bonheur d'y être pour cette même affaire, je lui ai dit combien de droits elle avait à notre estime particulière et à notre reconnaissance. Le Saint-Père m'a ordonné de la remercier, et en même temps de lui recommander Mgr l'archevêque de Corinthe,

1 En raison des difficultés de lecture que présentaient les bulles écrites en Littere S. Petri, la chancellerie romaine avait coutume de joindre des copies en écriture vulgaire.

afin qu'elle lui accorde sa protection auprès du Premier Consul pour la bonne réussite de l'affaire en question.

V. E. verra que l'on est arrivé au dernier degré possible. Il n'y a pas d'exemple, dans l'histoire de l'Eglise, de tant de douceur, de modération, d'affection paternelle de la part de son chef. V. E. verra qu'il n'y a pas un mot capable d'aigrir, au lieu d'adoucir: elle verra que l'on va devant eux1. Ses intentions, ses désirs, que je connais si bien, ont été satisfaits par Sa Sainteté autant qu'elle a pu le faire. V. E. est trop raisonnable pour ne pas en être entièrement satisfaite.

Mgr l'archevêque de Corinthe a l'ordre de lui faire voir tout, et de lui rendre un compte exact de l'affaire, et de lui demander sa faveur et sa protection. Je m'en rapporte à lui dans tout ce qu'il vous dira de ma part. J'ai envoyé tout: ratification, bulle, bref, observations, tout a été fait. Le cardinal Caprara viendra bientôt. Dans un très court espace de temps, je suis réussi à faire achever ici l'ouvrage d'un ou deux mois. Je suis venu d'une manière précipitée; ma santé en a beaucoup souffert. Je suis très fatigué; mais mon zèle ne s'effraye pas. Je ferai toujours ce qui me sera possible pour le bien de la religion et pour la conservation de la bonne harmonie et des liens réciproques entre les deux gouvernements: c'est mon vou bien sin

cère...

(Pap. de Joseph Bonaparte).

(ostensible)

740. Consalvi à Spina.

Roma, 17 agosto 1801. L'impegno grandissimo del Santo Padre di tentare tutte le vie per compire, a gran soddisfazione del governo francese, la grande opera della piena riconciliazione in Francia, gli ha fatto fare un passo di più. Si è determinato a scrivere direttamente un breve ai vescovi costituzionali, sebbene a tenore della nota ufficiale del sig. abbate Bernier dei 20 messidoro (9 luglio) il governo si fosse espresso, che avrebbe gradito che lo facesse

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anche indirettamente, vale a dire con un breve a lei. Ella troverà dunque qui annesso anche il breve diretto per i detti vescovi costituzionali. Non sa persuadersi il Santo Padre, che dopo tante dimostrazioni di apostolica condiscendenza e di paterna. amorevolezza, essi non si arrendano a ciò che in sostanza non può non richieder ad essi per riceverli nella sua comunione. Quando ciò fosse contro ogni sua aspettativa, il suo cuore trafitto altro non potrebbe fare, che nell' amarezza dei suoi gemiti gettarsi nelle braccia del Signore, e nell' avere adempito per quanto avesse potuto i suoi fervidi voti per la pace della Chiesa, implorare dal Signore, che un pontefice più fortunato di lui raccolga, nella pienezza dei tempi che Dio avrà destinato, quei frutti che ad onta di tanti suoi sudori non avesse potuto raccogliere egli stesso. Sono queste le sue proprie espressioni, che mi comanda di riferirle.

(Arch. du Vatican).

741. Cacault à Talleyrand.

Rome, 28 thermidor an IX (16 août 1801).

J'ai reçu votre lettre du 15 thermidor (3 août, par laquelle vous m'annoncez que le Premier Consul vous a chargé de me donner l'ordre de demander formellement à la cour de Rome le renvoi immédiat du cardinal Maury de l'étendue des Etats du Saint-Père. J'en ai fait sur le champ la notification au cardinal secrétaire d'État. Vous trouverez dans la longue réponse officielle que j'ai reçue sur différents points, et qui est jointe à mes dépêches d'aujourd'hui, que le Pape promet que le cardinal Maury ne remettra pas le pied à Rome, et qu'il restera à son évêché de Montefiascone: il n'avait fait ici qu'une apparition, pendant que j'étais absent.

(Aff. étr., Rome, vol. 931).

742.

Ghislieri à Colloredo.

Rome, 16 août 1801.

Quoique depuis le retour du cardinal Consalvi on n'ait fait ici que congrégations sur congrégations, et qu'outre la réunion gé

rale de tout le S. Collège devant le Pape, Sa Sainteté ait tenu dans sa chambre différents petits conseils composés des cardinaux plus accrédités en fait de connaissances ecclésiastiques, tels qu'Antonelli, Gerdil, Borgia, et de quelques théologiens pris même hors du S. Collège, le courrier pourtant qui doit apporter à Paris la ratification du Pape de la convention y signée par le cardinal Consalvi, et qui doit être échangée tout au plus tard le 25 du mois, ne partira que cette nuit.

Malgré le secret rigoureux que le Pape, d'ailleurs même naturellement très réservé, a imposé généralement à tous ceux qui ont eu quelque part dans ces affaires, on peut assurer que la convention a été pleinement ratifiée par le Saint-Père telle que son secrétaire d'Etat l'a signée; et il est seulement à souhaiter que les Français observent de leur côté les articles de ladite convention aussi régulièrement que le fera la cour de Rome. Mais on craint fort que, tout comme à Paris, peu après la signature du traité où le cardinal avait évité d'insérer mot touchant les évêques constitutionnels, Bonaparte exigea que lesdits évêques fussent reconnus par le Saint-Siège, le gouvernement français, encouragé par la facilité de la cour de Rome à son égard, n'augmente ses prétentions.

On ébruitait, ces jours passés, que M. Cacault, pour les besoins urgents de l'armée d'Italie, avait demandé au Pape 40.000 écus. Mais quelque probable que soit un pareil besoin des Français, surtout à cette heure qu'ils ne doivent laisser en Toscane qu'un corps de trois mille hommes pour ne pas absorber entièrement les revenus du nouveau roi d'Etrurie, on ne peut assurer avec précision que ladite demande ait été faite. Mais il est bien plus probable que les Français, en cédant la ville de Pesaro dont les troupes du Pape reprendront possession le 22 du courant, aient engagé la reconnaissance du Pape à quelque nouveau sacrifice pécuniaire.

Ce qui est encore plus sûr, c'est que le Premier Consul souhaitant d'avoir auprès de lui un légat a latere pour l'arrangement final des affaires ecclésiastiques en France, et ayant désigné pour cette charge le cardinal Caprara, par l'attachement (at-il dit) particulier qu'il a pour la famille Caprara, ce vieux cardinal qui, après avoir joué tant de rôles dans le monde, pa

raissait goûter dans son évêché de lesi le repos de la vieillesse, arrivera incessamment ici, où le Pape l'a appelé pour lui donner les instructions nécessaires et pour l'envoyer sans délai à sa légation de Paris. Si le cardinal Caprara, dont la santé n'est rien moins que bonne, n'eût pas pu se prêter à ce nouvel emploi, le cardinal Joseph Doria était celui que le gouvernement français avait demandé d'avoir à la place de Caprara...

S. A. R. Madame l'archiduchesse, après avoir honoré pendant trois nuits le palais de Venise, à l'occasion de différentes fonctions qui ont eu lieu ces jours-ci dans l'église de la Société de la foi de Jésus, à Saint-Sylvestre, est repartie ce soir avec le P. Paccanari et avec ses religieuses pour Frascati.

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Le cardinal Caprara a accepté, suivant le désir du Premier Consul. Il va se rendre à Paris en qualité de légat a latere. Il est âgé de 68 ans. Il a la vue extrêmement faible; il est sérieusement incommodé d'une descente. Le Pape l'estime beaucoup : c'est en effet un homme d'esprit. Il a été nonce à Vienne.

La bulle du Pape pour la publication du concordat vient d'être expédiée, et sera envoyée aujourd'hui avec la ratification du traité à Mgr Spina.

On va s'occuper de la bulle pour autoriser la nouvelle distribution des diocèses. Le Pape croit être obligé d'en écrire aux évêques de la frontière, dont le siège est hors de France, et dont la juridiction va être diminuée.

Il y a deux articles de la bulle, où le Pape lui-même s'est refusé absolument à adopter, sans aucune modification, le changement proposé par le cit. Bernier. Sur huit changements proposés, il n'en a adopté que six sans modification. Les explications renvoyées à Mgor Spina, et qui vous seront communiquées ainsi qu'au cit. Bernier, me dispensent d'entrer en matière sur cet objet délicat.

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