Histoire de mon temps: Mémoires du chancelier Pasquier, Volume 3Plon, Nourrit, 1894 - France |
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... assez favorable à l'abbé de Montesquiou ; M. de Blacas était accoutumé depuis . longtemps à lui tenir tête . Les deux autres princes ne se mélaient guère que de l'armée ; occupés d'ailleurs pendant plusieurs mois à parcourir les ...
... assez favorable à l'abbé de Montesquiou ; M. de Blacas était accoutumé depuis . longtemps à lui tenir tête . Les deux autres princes ne se mélaient guère que de l'armée ; occupés d'ailleurs pendant plusieurs mois à parcourir les ...
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... assez considérable de places peu rétribuées , avec lesquelles on pouvait satisfaire beaucoup de familles en donnant une carrière à leurs enfants ; mais le titre d'auditeur était une conception impériale , on fut bien aise de s'en ...
... assez considérable de places peu rétribuées , avec lesquelles on pouvait satisfaire beaucoup de familles en donnant une carrière à leurs enfants ; mais le titre d'auditeur était une conception impériale , on fut bien aise de s'en ...
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... assez long rapport , dans lequel on reconnaissait avant tout que les deux pièces qui donnaient lieu à la récla- mation de Mme Mathéa avaient été répandues dans les dépar- tements et avaient pénétré jusque dans les campagnes , où elles ...
... assez long rapport , dans lequel on reconnaissait avant tout que les deux pièces qui donnaient lieu à la récla- mation de Mme Mathéa avaient été répandues dans les dépar- tements et avaient pénétré jusque dans les campagnes , où elles ...
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... assez naturel , un droit précédemment attribué au grand juge , celui de prési- der soit la cour en réunion plénière , soit telle de ses sec- tions qu'il lui plairait de choisir . Mais il avait aussi pro- posé que les arrêts de la ...
... assez naturel , un droit précédemment attribué au grand juge , celui de prési- der soit la cour en réunion plénière , soit telle de ses sec- tions qu'il lui plairait de choisir . Mais il avait aussi pro- posé que les arrêts de la ...
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... - son commença à devenir assez intime . Ils étaient beau- coup moins assidus que moi , le travail des administrations qui leur étaient confiées et où ils étaient fort novices , leur atteindre un but si désirable . Un tel travail surpassait.
... - son commença à devenir assez intime . Ils étaient beau- coup moins assidus que moi , le travail des administrations qui leur étaient confiées et où ils étaient fort novices , leur atteindre un but si désirable . Un tel travail surpassait.
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Common terms and phrases
affaires allait alliés armée arriva assez aurait avaient bataille de Waterloo Blacas Bonaparte C'était cabinet Carnot cause Cent-jours Chambre des députés Chambre des pairs Chambre des représentants commandement commission confiance Conseil d'État conseil de guerre décidé déclaration départ devait dispositions donner doute duc d'Angoulême duc d'Orléans duc de Vicence duc de Wellington envoyé esprit fallait Fayette Fouché fût Gand garde nationale général gouvernement royal Grouchy hommes j'ai jours l'abbé de Montesquiou l'armée l'Autriche l'empereur Alexandre l'Europe laisser lendemain lettre leyrand lord Louis XVIII maison de Bourbon Majesté maréchal Davout maréchal Ney ment Metternich ministre Monsieur Murat n'avait n'était Napo Napoléon nation nécessité négociations Pasquier passé penser personne police politique porter pouvait préfet premier prendre prince proclamation projet proposition Prusse Prussiens puissances rapport refus Regnaud résolution reste rien Russie s'était Saxe seconde Restauration sentiments serait seul sion situation souverains succès Talleyrand tion troupes trouvait venait Vitrolles voulait zèle
Popular passages
Page 132 - ... j'étais fondé à en espérer le succès , et j'avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi. Les circonstances me paraissent changées. Je m'offre en sacrifice à la haine des ennemis de la France. Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations, et n'en avoir réellement voulu qu'à ma personne ! Ma vie politique est terminée , et je proclame mon fils, sous le titre de Wapoléon II, empereur des Français.
Page 185 - Français que j'aimerai à choisir ceux qui doivent approcher de ma personne et de ma famille. . . Je ne veux exclure de ma présence que ces hommes dont la renommée est un sujet de douleur pour la France , et d'effroi pour l'Europe.
Page 185 - Mais le sang de mes enfans a coulé par une trahison dont les annales du monde n'offrent pas d'exemple : cette trahison a appelé l'étranger dans le cœur de la France; chaque jour me révèle un désastre nouveau. Je dois donc, pour la dignité de mon trône, pour l'intérêt de mes peuples, pour le repos de l'Europe, excepter du pardon les instigateurs et les auteurs de cette trame horrible. Ils seront désignés à la vengeance des lois par les deux Chambres, que je me propose d'assembler incessamment.
Page 105 - Le peuple français déclare que, dans la délégation qu'il a faite et qu'il fait de ses pouvoirs, il n'a pas entendu et n'entend pas donner le droit de proposer le rétablissement des Bourbons ou d'aucun prince de cette famille sur le trône, même en cas d'extinction de la dynastie impériale...
Page 132 - Puissent-ils être sincères dans leurs déclarations et n'en avoir jamais voulu qu'à ma personne ! Ma vie politique est terminée , et je proclame mon fils sous le titre de Napoléon II , empereur des Français. Les ministres actuels formeront provisoirement le conseil de gouvernement. L'intérêt que je porte à mon fils m'engage à inviter les chambres à organiser sans délai la régence par une loi. Unissez-vous tous pour le salut public et pour rester une nation indépendante.
Page 60 - J'ai revu ma patrie; je l'ai réconciliée avec les puissances étrangères, qui seront, n'en doutez pas, fidèles aux traités qui nous ont rendus à la paix; j'ai travaillé au bonheur de mon peuple; j'ai recueilli, je recueille tous les jours les marques les plus touchantes de son amour; pourrais-je à soixante ans mieux terminer ma carrière qu'en mourant pour sa défense...
Page 115 - La lutte dans laquelle nous sommes engagés est sérieuse. L'entraînement de la prospérité n'est pas le danger qui nous menace aujourd'hui. C'est sous les fourches Caudines que les étrangers veulent nous faire passer.
Page 114 - Il est possible que le premier devoir du prince m'appelle bientôt à la tête des enfans de la nation pour combattre pour la patrie. L'armée et moi nous ferons notre devoir. Vous, pairs et...
Page 188 - Seront pareillement respectées les personnes et les propriétés particulières ; les habitants, et en général tous les individus qui se trouvent dans la capitale , continueront à jouir de leurs droits et libertés, sans pouvoir être inquiétés ni recherchés en rien , relativement aux fonctions qu'ils occupent ou auraient occupées, à leur conduite et à leurs opinions politiques.
Page 185 - ... l'expérience seule pouvait avertir; elle ne sera pas perdue. Je veux tout ce qui sauvera la France; mes sujets ont appris par de cruelles épreuves que le principe de la légitimité des Souverains est une des bases fondamentales de l'ordre social, la seule sur laquelle puisse s'établir, au milieu d'un grand peuple, une liberté sage et bien ordonnée.