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falienbriefe, so viel deren publicirt werden möchten 1778 und zu erhalten ftünden, an die Hand gehen,

ART. XXII.

ventions.

Käme ein Contraventionsfall wider dies Regle- Contrament zu ihrer Wissenschaft; so müssen fie darinn, bey Verluft ihres Mäklerstocks, und, nach Befinden, an- fälle. derweitiger schwerer Ahndung, nicht gehelen, fondern folchen gehörigen Ortes anzeigen.

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Wornach fich ein jeder fo lange zu richten hat, bis ein andres öffentlich dürfte verordnet werden.

Actum et decretum publicatumque fub Signeto, Veneris d. 18. Sept. 1778.

6.

1778 Editto del Rè delle due Sicile toccante il com19. Sept. mercio et la navigazione in tempo di guerra; del 19. Sept. 1778.

(LAMPREDI del commercio di popoli neutrali
T. II. p. 216.)

Ferdinando per la grazia di dio Re delle due Sicilie,

di Gerufalemme etc. Infante di Spagna, Duca di Par. ma, Piacenza, Caftro etc. etc. Gran Principe Eredi tario di Toscana etc. etc. etc.

Effendo noftro intendimento offervare la più efatta neutralità nelle circostanze prefenti di Europa, abbiam voluto nel manifeftare quefta noftra pacifica dispofizione, dar anche alcune provvidenze per prevenir qualunque incontro che poteffe alterarla, o disturbare il commercio nei noftri Dominj: poichè ficcome in coerenza di questa nostra dichiarazione non dubitiamo, che le Potenze, le quali fono in guerra, uferanno ne' noftri Porti, spiagge, e mari adjacenti, quel contegno e que' riguardi, che per constumanza comunemente ricevuta tra tutte le Nazioni fi praticano in fimili cafi colle Potenze neutrali, nel non fare atto alcuno di oftilità, di violenza, o di fuperiorità nè tra loro, nè fopra i Baftimenti di qualunque bandiera: nell' offervar le folite regole nel partir da' porti, e spiagge neutrali; e nel non impedire la libera uscita, e il libero ingreffo di qualunque Baftimento ne' medelimi porti, e fpiagge neutrali: coli per la noftra parte vogliamo, e ordiniamo, che fi offervino da' noftri fudditi le seguenti istruzioni.

ART. I.

Proibiamo espressamente a tutti i noftri fudditi di qualunque rango, l'arrolarfi, e fervire in qualunque maniera fopra Bastimenti delle Nazioni in guerra: e ciò fotto pena di carcerazione, ed altre più gravi a noftro arbitrio al loro ritorno ne' noftri Dominj: o di fequeftro, e di confiscazione de' beni, o di efilio per

petuo

6.

Edit du Roi des deux Siciles concernant 1778 le commerce et la navigation en tems de 19. Sept. guerre; en date du 19. Sept. 1778.

(Traduction privée. Il fe trouve aussi une traduction,
mais peu exacte dans le Merc. h. et pol. 1778.
T. II. p. 490.)

Ferdinand par la grâce de Dieu Roi des deux Sici-
les, de Jerufalem etc. Infant d'Espagne, Duc de
Parme, de Plaifance, de Cafiro etc. etc.
Prince héréditaire de Tofcane etc. etc. etc-

Grand

Notre intention étant d'obferver la plus exacte neutralité dans les circonftances préfentes de l'Europe, nous avons voulu, en manifefiant notre dispofition pacifique, donner auffi quelques règles pour prévenir toute forte d'événement qui pourroit l'altérer, ou troubler le commerce dans nos états: et tandis qu'en conféquence de cette déclaration nous ne doutons pas que les Puiffances qui font en guerre, uferont envers nos ports, plages et mers adjacentes de cette retenue et de ces égards qui par la coutume généralement reçue entre toutes les nations fe pratiquent en de femblables cas envers les Puiffances neutres, en ne commettant aucun acte d'hoftilité, de violence, ou de fupériorité, ni entre elles, ni contre les bâtimens d'un pavillon quelconque: en obfervant les règles ufitées lors du départ des ports et plages neutres; et en n'empêchant point la libre fortie et la libre entrée de bâtimens quelconques dans les dits ports et plages neutres: nous voulons auffi de notre côté, et ordonnons que les fuivantes inftructions foient obfervées par nos fujets.

ART. I.

chès

Défendons expreffen.ent à tous nos fujets de quel- Service que rang qu'ils foient de fe faire enrôler et de fervir chenede manière quelconque fur les Bâtimens des nations en mi deguerre: et cela fous peine de prifon, et autres plus fendu. graves d'après notre arbitre, lors de leur retour dans nos états: ou de féquefire et de confiscation de leurs

1778 petuo da' noftri Dominj; fe ricufaffero di ritornare. Sarà lecito benfi a qualunque Baftimento di Nazione in guerra di rinforzare il fuo equipaggio, purchè non fia di perfone fuddite, ma foreftiere, che fi trovino di paffaggio, e volontariamente vadano a fervire; ficchè non poffano prendersi con violenza da altri Bastimenti i Marinari, neppur della ftefla loro Nazione.

ART. II.

Proibiamo in tutti i noftri Dominj il vendere, fabbricare, o armare per conto delle Nazioni in guerra qualunque legno corfaro, o da guerra, fotto pena di ducati duemila per ciascheduna trasgreffione, da applicari per la metà al Fifco, e per l'altra metà all' accufatore palefe, o fegreto; oltre ad una pena grave aflittiva di corpo da incorrerfi irremiffibilmente da' trasgreffori ad arbitrio del Giudice, fecondo le circoftanze de' cafi, che fuccederanno. Nelle quali pene s'intenderanno incorfi anche tutti quelli, che a tali armamenti daranno ajuto, aflistenza, o favore, con fcienza della loro deftinazione, benchè non vi abbiano interelle, o partecipazione. Refta benfi permesso alle Nazioni in guerra il rifarcire dà danni fofferti i loro proprj Baftimenti, e comprare ciocchè a quefto effetto farà ad effi neceffario.

ART. III.

Proibiamo ai noftri fudditi, o a chiunque altro abbia avuto permesso da noi d'inalberare la noftra Real Bandiera (fotto le pene efpreffe di fopra all' Articolo primo) imbarcare fotto nome di Passeggieri, o in qualunque altra forma, e fotto qualunque pretefto Marinari, o Soldati per fervizio delle Nazioni in guerra. E parimente l'imbarcare, e trasportare armi, polvere, e tutte quelle munizioni, che vanno comprese sotto il nome di Contrabbando di guerra per conto, e fervizio delle Nazioni in guerra. Sia permesso beni il caricare, e transportare qualunque altra forta di mercanzia, ancorchè foffe di prede da elle Nazioni fatte legittimamente, e condotte ne' noftri porti, o provvifioni da bocca per conto, ed ufo delle Nazioni in guerra.

ART. IV.

Proibiamo ai noftri fudditi il prendre parte, o intereffe alcuno direttamente, o indirettamente negli

arma

biens, ou d'exil perpétuel de nos états, s'ils réfuferoient [778 de retourner. Toutefois il fera permis à touts bâtiments de nation en guerre de renforcer leur équipage, pourvu que ce ne foit pas de nos fujets, mais d'étran gers qui fe trouvent fur le paffage et qui s'engagent volontairement à fervir; de forte qu'ils ne puiffent point enlever de force les mariniers d'autres navires, fuffe même de leur propre nation.

ART. II.

meus dé

Défendons dans tous nos états de vendre, de con- Arme ftruire ou d'armer pour compte des nations en guerre fendus. aucun vaiffeau, foit armateur, foit de guerre, fous peine de 2000 ducats pour chaque transgreffion, dont la moitié fera affignée au Fifc, et l'autre au dénonciateur public, ou fecret; en outre d'une grave peine corporelle qu'encourriront irrémissiblement les transgresfeurs, d'après l'arbitre du juge, felon les circonftances des cas qui furviendront, Lesquelles peines même encourront auffi tous ceux qui prêteront fecours, affi fiance ou faveur à de tels armemens étant informés de leur destination, bien qu'ils n'y aient point de part ou d'intérêt. Il refie cependant permis aux nations en guerre de faire radouber leurs propres vaiffeaux endommagés, et d'achèter ce qui leur fera néceffaire à cette fin.

ART. III.

fa

l'ennemi

Défendons à nos fujets, ou à tout autre qui auroit Embar obtenu la permiffion d'arborer notre pavillon royal, quement (fous les peines exprimées dans l'article précédent) veur de d'embarquer fous le nom de Paffagers, ou fous quelque autre forme et fous prétexte quelconque, des matelôts ou Soldats pour le fervice des nations en guerre. Et de mème, d'embarquer et de transporter des armes, de la poudre à Canon, et toutes ces munitions qui font comprifes fous le nom de contrebande de guerre, pour le compte et le fervice des nations belligérantes. Il fera cependant permis de charger et de transporter toute autre forte de marchandifes, quand ce feroit même des prifes légitimement faites par ces nations, et con. duites dans nos ports, ou des provifions de bouche, pour le compte et à l'ufage des nations en guerre. ART. IV.

Défendons à nos fujets de prendre part, ou intérêt Particiquelconque, foit directement foit indirectement aux ar- Pasion

Tom. III.

D

aux ar

memens memens,

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