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» L'attachement des Luxembourgeois à leur souverain m'est garant qu'ils auront partagé le bonheur que la naissane d'un prince a fait éprouver à S. M. le roi et à la famille royale.

» Il m'est agréable de pouvoir me féliciter avec vous de l'heureuse situation du grand-duché, surtout dans les circonstances actuelles.

>> J'ai la confiance que l'Allemagne fédérale achèvera de se reconstituer, en laissant le grand-duché dans la position politique intérieure dans laquelle il continue à jouir d'une parfaite tranquillité.

>> Si les récoltes n'ont pas été toutes abondantes, cependant, à l'aide des réserves antérieures, elles suffiront à la subsistance des habitants, sans trop restreindre les exportations ordinaires.

» L'agriculture et l'industrie sont en progrès; elles sont favorisées par des communications faciles à l'intérieur; nos efforts constants tendront à les développer dans le pays et à les favoriser par des relations extérieures plus étendues.

>> Les impôts sont modérés, et rien ne sera négligé pour en rendre la répartition de plus en plus équitable.

» L'instruction primaire se répand et se consolide, et les communes y pourvoient avec une générosité dont la chambre des députés leur a donné l'exemple par le vote d'un subside important. L'instruction supérieure et moyenne suffira bientôt aux besoins qui peuvent être satisfaits chez nous.

» L'ordre public est assuré, surtout par la moralité des populations.

» La situation financière, qui est un indice certain de la prospérité d'un pays est aussi favorable qu'on pouvait l'espérer. Tout en suffisant aux dépenses ordinaires, elle a permis encore de consacrer une partie de nos ressources à des voies nouvelles et à des subsides aux communes.

» De leur côté, les communes ont fait tous les sacrifices nécessaires et out secondé les intentions du gouverne

ment.

» Différents projets de loi seront soumis à votre appréciation pendant la préseute session. La chambre, j'en ai la certitude, les examinera avec toute l'attention qu'ils méritent.

» Cette situation favorable du grand

duché, j'aime à le reconnaître, est le fruit de la sollicitude du souverain, du bon esprit des populations, du concours éclairé de la chambre, des efforts du gouvernement.

» Que cette heureuse harmonie entre les pouvoirs, messieurs, en assure la durée et fasse le bonheur du grand-duché. » Au nom de S. M. je déclare la session ouverte. »

CONFÉDÉRATION GERMANIQUE.

1° Documents relatifs au rétablissement de la diète germanique.

DISCOURS prononcé par le prince de Schwarzenberg à l'ouverture des conférences libres de Dresde.23 décembre.

« J'espère, Messieurs, que non-seulement le but grandiose et commun de cette réunion nous amène ici, mais aussi le vœu de chacun de nous de voir ce but réalisé complétement aussi promptement qu'il sera possible, et d'y contribuer suivant ses forces.

>> L'empressement avec lequel vos souverains ont répondu à l'intention de l'Autriche et de la Prusse, et les choix qu'ils ont faits en vous envoyant ici, sont une garantie que, réunis dans un esprit de concorde, nous commençons avec succès l'œuvre de l'union.

» La confédération germanique, née d'un besoin qu'un temps riche en événe- ` ments historiques nous a fait connaître par les enseignements qu'il nous a donnés, a été pendant une période de trentetrois ans une des gardiennes de la paix générale et a essentiellement contribué à sa conservation

» Mais, dans l'intérieur de l'Allemagne aussi, la confédération a fondé de bonnes choses, quoiqu'il y ait des gens qui eu ont pensé autrement, parce que la Confédération n'a pas procédé dans leur sens et n'a pas fait tout le bien dont le germe avait été déposé dans sa constitution. Alors même que ce dernier reproche serait vrai, il serait encore tempéré par cette considération, qu'il n'y a rien d'humain qui soit parfait.

» Mais, pour voir ce que la confédé

ration a fait d'utile. il suffit de jeter un coup d'œil rétrospectif sur le bonheur qui, sous sa protection, s'est répandu sur l'Allemagne, et sur la situation actuelle, dont nous devons le développement à une ép que dans laquelle cette protection ne p uvait plus être efficace.

>> Cette époque devait aussi être féconde en enseignements pour nous, et nous avertir sérieusement, comme elle l'a fait autrefois, de mettre à profit une expérience chèrement achetée. L'expérience a démontré que des tentatives ayant pour objet de créer des choses tout à fait nouvelles ne conduisaient pas au but. Elle a prouvé que les bases sur lesquelles repose la confédération sont non-seulement bonnes et utiles, mais les seules qui conviennent à un système dans lequel une communauté d'Etats telle que celle que l'Allemagne comprend dans son sein, doit pouvoir vivre dans l'harmonie et faire le bien de tous.

>> Mais ces expériences ont fait connaître en même temps les imperfections du pacte fédéral, et indiqué les lacunes qu'il était urgent de combler. Il faut, avant tout, fortifier l'organe fédéral suprême par des institutions qui le mettront en état pour l'avenir de résister aux flots de la révolution et de protéger contre eux le principe monarchique. La connaissance de ces vérités doit nécessairement, Messieurs, nous amener à celle de la tâche qui nous est imposée ici. Cette tâche est la révision de l'acte fédératif et des lois qui ont été amenées par son développement. Si nous prenons pour base et pour issue de nos délibé rations la constitution donnée primitivement à la confédération; si nous nous attachons à compléter et à améliorer cette constitution, en mettant à profit les leçons de l'expérience et en ayant égard à tout ce que le temps et les circonstances exigent pour la prospérité de la patrie; si nous créons enfin une autorité fédérale suprême assez forte pour sauver et garantir contre de nouveaux dangers les liens les plus précieux de la société, par la protection qu'elle donnera aux gouvernements contre les ennemis de l'ordre, nous répondrons aux exigences du droit et de l'équité, aux inspirations de la politique et aux engagements que nos souverains ont contractés par des traités sacrés pour leurs relations

réciproques, et aux devoirs que la Providence leur a imposés vis-à-vis de leurs peuples.

Il n'est pas douteux, Messieurs, que vos gouvernements et vous-mêmes Vous n'adhériez à cette manière de voir que la cour impériale m'a chargé de Vous communiquer. D'accord sur le point de départ, la direction et le but, nous l'atteindrons certainement bientôt. Mettons la main à l'œuvre avec une volonté loyale, avec une confiance réciproque, avec la bénédiction de Dieu, et, en conséquence, avec courage, afin qu'elle réussisse. La patrie dont la prospérité a été ébranlée par les orages des dernières années, et qui souffre encore sous le poids des circonstances actuelles, attend avec impatience nos actes et attache à leur succès ses espérances d'un meil leur avenir: ce n'est que par ces résultats que l'ordre, la légalité et la paix, et, par conséquent, la vraie liberté et la prospérité pourraient être rendues à toutes les parties de notre belle patrie allemande, et que son influence au dehors pourra être affermie.

>> Je suis convaincu, Messieurs, d'avoir vos idées; je crois aussi exprimer vos sentiments en remerciant le gouvernement royal saxon, et notamment le roi, si digne comme homme et si respectable comme monarque, au nom de nos souverains, de l'accueil bienveillant que nous avons trouvé ici. »>

Discours de M. de Manteuffel, président du conseil des ministres de Prusse.

<< Permettez-moi aussi, Messieurs, de vous exprimer mes remerciments de l'empressement avec lequel vous avez répondu à l'invitation de venir aux conférences qui commencent aujourd'hui ; en sorte que, après plus de deux ans, après diverses scissions et tristes querelles, les plénipotentiaires de tous les Etats allemands sont réunis ici, avec la résolution unanime d'agir en commun, d'une manière utile.

J'ajouterai encore un mot d'espérance et de confiance: Voulons-nous éviter le retour de ces expériences fâcheuses? Eh bien, montrons aux races allemandes que leurs gouvernements out la volonté, l'intelligence et la force né

cessaires pour écarter les abus existants et fouder des institutions utiles et durables. »

LETTRE adressée par S. M. le roi de Wurtemberg au prince de Schwarzenberg, au sujet d'une chambre des représentants du peuple allemand.

a Altesse sérénissime,

>> J'ai vu, par les rapports de mon plénipotentiaire de Dresde, que vous rejet z formellement l'idée d'établir une chambre des représentants de tout un peuple allemand à côté du pouvoir fédéral suprême qui doit être créé par nous. Je déplore sincèrement cette nouvelle, et Votre Altesse Sérénissime trouvera naturel, d'après ma franchise bien connue, que je le déc are ouvertement. Pour ce qui me concerne, j'ai envisagé, tant avant qu'après les déplorables événements de l'année 1848, la réforme de l'acte fédéral, notamment la révision de l'art. 13, comme une mesure tout à fait indispensable Aujourd'hui encore je regarde cette dernière, en particulier, comme le palladium et la seule pierre de touche de tout ce que nous discuterons et déciderons en commun à Dresde. Mais, si ledit article doit être révisé d'une manière conforme à l'époque actuelle et aux besoins intellectuels de la nation, il nous faut appliquer le régime représentatif qui a existé jusqu'à présent à l'union fédérative entière et réunir les forces éparses infructueuses des diffé rentes diètes allemandes en un parle ment national suprême. Ce n'est qu'avec un pareil parlement, qui représentera toute la nation, qu'on pourra, d'après mon intime conviction, fonder un pouvoir central fort, généralement estimé et durable, dont on chercherait en vain l'activité, l'énergie et la considération, uniquement dans sa composition extér eure et sa qualité numérique.

» Le nos jours surtout, la seule force physique ne suffit pas pour maintenir l'ordre pub ic; des lois répressives et des mesures de police n'ont pu, à elles seules, jusqu'à présent, ni sauvegarder des institutions politiques ni détourner des révolutions politiques. Si je ne me trompe, c'est ce que l'ancienne diete nous a suffisamment prouvé par un exemple effrayant. Il est beaucoup plus dif

ficile de diriger et de maintenir une association d'Etats qu'un Etat particulier. Celle-là a besoin encore plus que celuici d'un lien moral commun qui la protége contre une désorganisation intérieure et une destruction de la part de l'étran ger. Or un pareil lien moral pour toute l'Allemagne ne peut être, à l'époque actuelle, qu'un parlement national. C'est en vain que nous chercherions dans une union douanière et commerciale géné rale un dédommagement pour ce parlement. Les intérêts matériels favorisent plus les révolutions sociales qu'ils ne les empêchent; ces intérêts ne combattent pas, ils se retirent et se soumettent promptement et complétement à l'heure du danger, et ils sont aussi inconstants que la fortune sur laquelle ils s'appuient; l'impulsion exclusive qui leur a été donnée en France n'a empêché ni la chute de la restauration, ni la catastrophe de 1848. A mon avis, un gouvernement fedéral, secoudé et soutenu par la représentation de toute la nation, peut seul, en bas, dominer les éléments destructeurs, et, en haut, empêcher avec succès le manque d'énergie et de vie dans le pouvoir fédéral, ainsi que le relâchement du lien commun entre les gouvernements particuliers. Si nous n'accordons pas à la nation sa part dans les affaires souveraines de sa vie commune politique, nous ne pourrons nous flatter de la réconcilier avec la constitution fédérale et d'arrêter la révolution en AIlemagne; au contraire, l'ancienne lutte de toutes les forces anarchiques se renouvellera, avec le temps, contre le pouvoir fédéral suprême dans les différentes diètes comme en dehors de cellesci, et je ne crois pas me tromper en supposant que l'issue de cette lutte ne sera pas à l'avantage de notre nouvelle création politique.

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« Dans ce qui précède, j'ai exposé franchement à Votre Altesse Serenissime ma profession de foi politique sur la réorganisation de l'Allemagne. De deux choses l'une ou nous pouvons gouverner dans les Etats particuliers sans chambres et représentants du peuple, ou nous ne le pouvons pas. Si nous ne le pouvons pas, nous ne pouvons pas non plus nous passer d'une pareille représentation au centre de la confédération, si nous ne voulons pas provoquer

tôt ou tard, entre le pouvoir fédéral à établir et les éléments désorganisés des diètes, un conflit qui, à la longue, relâchera les liens intérieurs de la confédération et qui l'affaiblira toujours davantage à l'extérieur. Contester la possibilité de créer un lien général parlementaire n'est autre chose, à mon avis, que de tenir la confédération pour incompatible avec l'époque actuelle et pour impossible à la longue. Votre Altesse Sé rénissime sait que je ne suis pas l'ami des chartes improvisées et des expériences politiques modernes, mais je n'aime pas davantage l'introduction ou le retour en politique de ce qui arrive trop tard ou de ce qui est suranné. Comme un des princes de la confedération, je rempli rai consciencieusement mes devoirs envers la nouvelle comme envers l'ancienne confédération; mais, comme Allemand et souverain de mon pays, je ne puis envisager, d'après ma plus profonde conviction, comme appropriée à notre époque, suffisante et définitive, une révision de la confédération, qui ne tient pas dûment compte des droits légitimes qu'a la nation de prendre une part active à ses grandes destinées politiques. Heureusement je suis assez âgé pour ne devoir plus être témoin des conséquences inévitables de l'exécution, ainsi l'omission de ce que nous accomplissons maintenant à Dresde.

que

de

» Agréez, Altesse Sérénissime, l'assurance réitérée de la considération distinguée avec laquelle j'ai l'honneur d'être de Votre Altesse Sérénissime le trèsdévoué, etc.

» GUILLAUME.

» Stuttgard, le 18 janvier 1851. »

LETTRE adressée par S. M. l'empereur de Russie à la confédération germanique.

» La réouverture de la diète germanique ayant été notifiée à S. M. l'empereur Nicolas, Sa Majesté a répondu par la lettre suivante, qui a été remise à l'assemblée par l'ambassadeur russe Gortschakoff :

» Nous, Nicolas Ier, etc., etc.

Sérénissime confédération germanique, c'est avec une haute satisfaction

que nous avons appris, par la notification qui nous a été faite, que la diète fédérale, instituée par les traités de 1815, et dont les événements de 1848 avaient interrompu les travaux, s'est de nouveau réunie sur l'invitation de la cour impé riale d'Autriche, agissant en sa qualité de cour présidiale. Nous offrons nos sincères félicitations à la confédération germanique, d'autant plus que la réunion de la diète établie sur des principes que des traités européens ont solennellement consacrés, est à nos yeux un gage du maintien de la paix intérieure de l'Allemagne, et par conséquent de la paix générale. Pour ce qui nous concerne en formant des voeux constants pour l'indépendance, le bien-être et la gloire de la confédération, nous n'aurons rien autant à cœur que de cultiver avec elle des rapports inviolables de paix et de bonne harmonie, tout comme nous acceptons avec plaisir les assurances que renferme à cet égard la lettre de notification. Sur ce, nous prions le TrèsHaut, etc.

» Fait à Tsarskoë-Selo, le 11 novembre 1850, de notre règne la 25o année.

>> NICOLAS.

» Le chancelier de l'empire, » Comte de NESSELRODE. »

CIRCULAIRE adressée par le prince de Schwarzenberg aux chargés d'affaires et agents de l'Autriche auprès des petits États de la confédération germanique, avant la clôture des conférences de Dresde.

<< Par suite de la convention faite dans la dernière séance plénière, les con férences ministérielles de Dresde termineront leurs travaux le 8 courant et vo teront sur les propositions de l'Autriche et de la Prusse pour l'installation immédiate de l'autorité fédérale suprême proposée par la première commission des conférences. Les objections faites dans cette séance plénière par plusieurs plé nipotentiaires contre ces propositions ne permettent guère de compter sur une résolution unanime des gouvernements allemands; mais ces plénipotentiaires

ayant déclaré en même temps que, pour le moment, ils ne pouvaient exprimer que leurs convictions personnelles, attendu qu'ils ne connaissaient que d'une manière générale les vues de leurs gouvernements, leur déclaration ne peut pas nous empêcher de nous expliquer encore une fois directement avec leurs gouvernements sur l'importance de la résolution qui doit être prise. Si, dans les rapports de l'Allemagne, il y a pour les membres individuels de la confédération des motifs de faire des sacrifices au bien général (comme tous l'ont souvent dé claré, et comme c'est notre conviction intime), nous ne pensons pas qu'un seul de nos alliés méconnaisse que l'état actuel des choses exige plus que tout autre qui l'a précédé que de pareils sacrifices soient réellement faits.

› A Dresde, après de pénibles négociations, on est parvenu à triompher de la lutte des prétentions jusqu'à ce point que non-seulement les voix des deux puissances fédérales qui devront en même temps représenter comme puissances européennes l'œuvre de la révision du pacte fédéral, mais aussi les voix des membres de la confédération dans le nord et dans le sud de l'Allemagne qui viennent après elles sous le rapport de la puissance, se sont entendues sur la question la plus urgente, savoir : celle de la réorganisation du pouvoir exécutif de la confédération. Ce serait, sans contredit, aux yeux du monde, une triste expérience, si, dans les circonstances où se trouvent actuellement l'Allemagne et l'Europe, une pareille proposition tombait par la contradiction d'autres voix, qui, prises ensemble, forment à peine plus de la dixième partie de la popula⚫ tion de la confédération. Les circonstances actuelles parlent vraiment si haut à l'intelligence et à l'amour patriotique de tous, les esprits impartiaux voient si bien tous les avantages qu'on pourrait gagner dans le moment décisif par l'u nion, ou perdre en continuant de se diviser, que nous croirions manquer à l'estime que nous devons à nos conféderés, si nous pensions devoir recourir à des conseils.

>> Mais ce que nous pouvons et devons exiger, c'est un examen et une résolution libre, indépendante et dégagée de toute complication antérieure. Pour ne

pas renouveler une discussion inutile, nous nous abstiendrons volontiers, en ce cas, de demander comment il est possible et explicable que plus d'un gouvernement qui naguère a refusé de répondre à notre invitation de rétablir la base légale pour le développement du droit fédéral en convoquant la diète, et cela par crainte d'un retour au passé et en faisant des objections exagérées au pacte fédéral, veut maintenant le retour pur et simple à ce pacte, et préférerait à tout risque cette démarche, à l'assentiment à une proposition qui mettrait toute la puissance des États réunis dans la confédération à la disposition du pouvoir fédéral contre les dangers intérieurs et extérieurs de la patrie. On ne saurait nier que le salut et même l'existence de la confédération ne puissent dépendre prochainement d'une pareille réunion des forces communes. Mais on ne saurait garantir que, dans ce cas, le moment favorable pour la réaliser ne fût perdu. La situation actuelle de l'Europe démontre que, plus que jamais, il dépend des gouvernements allemands de décider entre eux seuls le renouvellement du pacte qu'ils ont fait le 18 juin 1815, en le modifiant de manière à augmenter les forces et la prospérité communes. Mais personne ne peut empêcher, si la division continue de régner en Allemague, qu'il ne survienne, à côté d'autres conséquences inévitables d'une pareille faute, une situation dans laquelle l'intervention de l'étranger amènerait seule la solution définitive.

>> Veuillez considérer cette note comme confidentielle et la communiquer sans retard au gouvernement près duquel vous êtes accrédité.

>> Recevez, etc.

» Vienne, 2 mars 1851.

» DE SCHWARZENBERG. »

DISCOURS prononcé par le prince de Schwarzenberg pour la clôture des conferences de Dresde.

« Cinq mois se sont écoulés depuis que nous sommes réunis ici et que je vous ai salués.

» Messieurs, en vous adressant des paroles de confiance et d'espérance, j'ai

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