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vers le lieu de débarquement, où cinquante des hommes qui le composaient parvinrent à se procurer des bateaux où ils se réembarquèrent. Ils furent toutefois surpris, parmi les baies qui bordent la côte, par un steamer espagnol qui croisait dans ces parages, faits prisonniers et transportés à la Havane, où, après avoir été examinés devant une cour militaire, ils furent condamnés à être publiquement exécutés. La sentence reçut son effet le 16 août. Aussitôt qu'avis de ce qui se passait eut été reçu, le commodore Focchal. Al Parker partit pour la Havane, à bord de la frégate à vapeur Saranac, afin de s'enquérir des charges qui pesaient sur les gens qu'on avait exécutés, des circonstances dans lesquelles ils avaient été faits prisonniers, en un mot de tout ce qui touchait à leur jugement et à leur condamnation. Les copies des instructions données par le département d'Etat à cet officier, aussi bien que celles des lettres qu'il a adressées au département, vous sont soumises.

>> D'après les procès-verbaux de l'interrogatoire, les prisonniers ont tous admis la réalité de l'accusation dirigée contre eux. Ils ont avoué qu'ils avaient envahi l'île à main armée. Au moment de leur jugement et de leur exécution, le corps principal des envahisseurs tenait encore la campagne, faisant la guerre aux autorités et aux sujets espagnols. Au bout de quelques jours, battu par les troupes espagnoles, il se dispersa: c'était le 24 août. Lopez, le chef, ne tarda pas à être arrêté, et le 1er septembre il était exécuté. Bon nombre de ceux qui l'avaient suivi furent tués ou périrent de faim et de fatigue ; le reste fut pris. Aucun de ces derniers ne paraît avoir été jugé ou exécuté. Plu sieurs d'entre eux obtinrent leur pardon, grâce aux instances de leurs amis, et les autres, au nombre d'environ cent soixante, furent envoyés en Espagne. De la destinée qui leur est réservée, nous n'avons aucun avis officiel. Tel est le triste résultat de cette illégale et fatale expédition. Ainsi des jeunes gens irréfléchis ont été entraînés, par des représentations fausses et frauduleuses, à violer les lois de leur pays, dans l'espérance téméraire et mal fondée d'aider à l'accomplissement de révolutions poli

tiques dans d'autres Etats, et ils ont perdu la vie dans cette entreprise. Un jugement trop sévère ne peut être prononcé par l'opinion publique indignée contre ceux qui, mieux informés euxmêmes, ont égaré une jeunesse ardente, animée d'un amour mal dirigé pour la liberté politique. La correspondance entre notre gouvernement et celui d'Espagne relativement à toute cette affaire vous est communiquée.

» Bien que ces hommes qui ont violé les lois aient perdu la protection de leur pays, cependant le gouvernement, autant que cela s'accorde avec ses obligations envers les autres pays et sa résolution de maintenir l'exécution des lois, peut éprouver de la sympathie pour leurs familles et leurs amis qui ne sont point coupables, aussi bien qu'un sentiment de compassion pour eux-mêmes. En conséquence, aucun effort n'a été et ne sera épargné pour obtenir la mise en liberté des citoyens des Etats-Unis qui, engagés dans cette entreprise illégale, sont maintenant détenus en Espagne ; mais il est à espérer que cette intervention auprès du gouvernement espagnol ne sera point considérée comme prétexte pour compter que le gouvernement des Etats-Unis, à l'avenir, se croira dans l'obligation d'intercéder pour obtenir l'élargissement ou l'amnistie d'individus qui se seront mis en contravention ouverte avec les lois des nations et celles des Etats-Unis. Ces lois doivent être exécutées. Si nous désirons maintenir notre respectabilité parmi les uations de la terre, il convient que nous soyons scrupuleusement et rigoureusement fidèles aux actes de neutralité passés par le congrès, et que nous frappions, autant que faire se peut, d'un juste châtiment la violation de ces actes.

un

>> Relations amicales avec tout le monde, mais pas d'alliances embarrassantes, voilà quelle a été depuis longtemps notre maxime. Notre véritable mission n'est point de propager nos opinions ni d'imposer par force ou par artifice aux autres pays notre forme de gouvernement; mais de leur enseigner par notre exemple et de leur démontrer par notre succès, notre modération et notre justice, les bienfaits du self-government et les avantages des institutions libres.

Que chaque peuple choisisse pour son propre compte; qu'il fasse et qu'il modifie ses institutions politiques de manière à ce qu'elles répondent à sa situation et à sa convenance. Mais, si nous proclamons et si nous maintenons nous-mêmes cette politique de neutralité, nous désirons voir la même tolérance pratiquée par les autres nations dont les gouvernements different du nôtre. Le profond intérêt que nous inspire la diffusion des principes libéraux et l'établissement des gouvernements libres, la sympathie avec laquelle nous assistons à toutes les luttes contre l'oppression, ne nous permettent pas de rester indifférents lorsque nous voyons le bras puissant d'un pouvoir étranger appelé pour étouffer dans un pays le sentiment public et y réprimer l'esprit d'indépendance.

>> Les gouvernements de la GrandeBretagne et de la France ont envoyé aux commandants de leurs stations navales dans les Indes-Occidentales l'ordre d'empêcher par la force, si cela devenait nécessaire, le débarquement des aventuriers de toute nation qui se rendraient dans l'île de Cuba avec des intentions hostiles. La copie du mémorandum d'une -conversation sur ce sujet entre le chargé d'affaires de S. M. britannique et le secrétaire d'État par intérim, et celle de la Note que subséquemment à cette conversation le premier a adressée au département d'État, vous sont communiquées, ainsi que les copies d'une Note du secrétaire d'Etat par intérim au ministre de la République française et de la réponse de ce dernier sur ce même sujet. Ces pièces vous mettront à même d'apprécier les motifs de cette intervention de deux des premières puissances commerciales de l'Europe, et vous feront connaître la crainte qu'éprouve notre gouvernement de voir cette intervention, si elle est mise en pratique, amener des abus qui porteraient atteinte aux droits maritimes des Etats-Unis. Ces droits sont fondés sur une base ferme, solide et bien définie : ils s'appuient sur le terrain de l'indépendance nationale et de la loi publique ; ils seront maintenus dans toute leur pleine et juste étendue.

» Le principe que notre gouvernement a jusqu'ici proclamé, il y adhère encore et il veut le maintenir à tout risque et

dans toutes les circonstances. Ce principe, c'est que dans tout bâtiment marchand muni de ses papiers réguliers, l'équipage qui le monte et ceux qui se trouvent à bord doivent trouver protection sous le pavillon qui flotte sur leur tête. Nous ne pouvons consentir à ce qu'aucun navire américain soit visité ou fouillé dans le but de constater le caractère des individus qui se trouvent à bord; nous ne pouvons pas non plus consentir à ce qu'une surveillance soit exercée par les navires d'une nation étrangère sur les bâtiments américains qui naviguent le long des côtes des États-Unis ou dans les mers adjacentes. On verra, par la dernière communication adressée par le chargé d'affaires d'Angleterre au département, qu'il est autorisé à assurer le secrétaire d'État que, dans l'exécution des mesures préventives dirigées contre les expéditions que le gouvernement des États-Unis lui-même a dénoncées comme n'ayant aucun droit à la protection d'aucun gouvernement, le soin le plus scrupuleux sera apporté à ne point intervenir le moins du monde dans le commerce légal d'aucun peuple.

Violation d'un consulat espagnol.'

C'est avec une vive mortification et un

profond regret que je vous rappelle que, durant l'émotion provoquée par les exécutions de la Havane, les bureaux du consul de S. M. Catholique à la Nouvelle-Orléans ont été attaqués par un rassemblement; le mobilier qui les gar. nissait a été détruit; le pavillon espagnol qui s'y trouvait a été mis en pièces; le consul lui-même s'est enfui, afin de mettre en sûreté sa vie qu'il croyait en danger. En recevant avis de ces désordres, j'adressai sur-le-champ l'ordre à l'avocat de district qui réside à la Nouvelle-Orléans d'établir une enquête sur les faits et sur l'importance des pertes pécuniaires éprouvées par le consul, l'effet de soumettre le relevé, pour que vous puissiez voter l'indemnité qu'un juste sentiment de l'honneur du pays et le respect dû à une puissance amie vous paraîtront réclamer. La correspondance sur ce sujet entre le secrétaire d'Etat et le ministre plénipotentiaire de S. M. Catholique vous est ci-joint transmise.

à

» L'incident survenu à la Nouvelle

Orléans a appelé mon attention sur l'état de nos lois relativement aux ambassadeurs, aux ministres et aux consuls étrangers. Je pense que notre législation est insuffisante pour assurer ou la protection ou le châtiment des consuls. Je recommande donc ce sujet à l'examen du Congrès.

Réclamations contre le Portugal.

» Une convention relative aux réclamations de plusieurs citoyens américains contre le Portugal a été conclue, et les ratifications en ont été échangées. Le premier paiement de l'indemnité due par le Portugal échéait le 30 septembre dernier. Il a été ponctuellement effectué.

>> Le Président de la République française, conformément aux dispositions de la convention, a été choisi comme arbitre dans l'affaire du brick le GénéralArmstrong, où il a déclaré qu'il acceptait l'arbitrage, en manifestant hautement la satisfaction qu'il éprouvait à servir de conciliateur entre deux nations auxquel les la France est unie par des sentiments de sincère et ancienne amitié.

Les réfugiés hongrois.

>> Le gouvernement turc a transmis ses remercîments pour la bienveillante réception faite à l'envoyé du Sultan, Amin-Bey, lors de sa visite récente aux Etats-Unis. Le 28 février dernier, des instructions ont été adressées par le secrétaire d'État à M. Marsh, ministre américain à Constantinople, dans le but d'obtenir du gouvernement turc l'autorisation de transporter aux États-Unis les Hongrois alors prisonniers sur le territoire de la Sublime Porte. Le 3 mars, les deux Chambres du Congrès ont adopté une résolution demandant au Président d'autoriser l'emploi d'un vaisseau de l'État pour conduire ici Louis Kossuth et ses compagnons de captivité.

>> Ces instructions ont été suivies, et le gouvernement turc ayant rendu Louis Kossuth et ses compagnons à la liberté, le 10 septembre dernier, ils se sont embarqués à bord de la frégate à vapeur le Mississipi, choisie à cet effet pour exécuter la résolution du Congrès. Le gouverneur Kossuth a quitté le Mississipi à

Gibraltar, dans le but de faire une visite en Angleterre, et il est attendu à NewYork d'un moment à l'autre. Par des communications adressées au département d'État, il a exprimé toute sa reconnaissance pour l'intercession du gouvernement américain en sa faveur et en faveur de ses compagnons. Ce pays est avec raison considéré comme un asile assuré pour tous ceux que les événements politiques ont exilés de leurs foyers en Europe; le Congrès est invité à voir de quelle manière le gouverneur Kossuth et ses compagnons, conduits ici par sa volonté, devront être accueillis et traités.

Les iles Sandwich et la France.

>> Il est fort à désirer que les différends survenus il y a quelque temps entre le gouvernement de la République française et celui des îles Sandwich s'arrange d'une façon pacifique et durable, afin d'assurer l'indépendance de ces îles. donné tant d'importance aux possessions Bien avant les événements qui ont américaines du Pacifique, nous avons reconnu l'indépendance du gouvernement havaïen. Notre gouvernement a été le premier à prendre cette initiative, qui fut immédiatement imitée par les principales puissances de l'Europe. Nous avons été poussés à cette détermination par l'importance présente et à venir de ces îles comme point de relâche et de ravitaillement pour nos baleiniers, et par la considération qu'elles devaient, dans un avenir prochain, jouer un rôle important dans les relations commerciales qui s'établiront nécessairement entre la côte occidentale de l'Amérique du Nord et l'Asie orientale.

>> Nous étions en outre influencés par le désir de ne pas voir ces îles soumises au contrôle de quelque autre grande puissance maritime, mais bien au contraire de les voir rester indépendantes, et par conséquent accessibles et utiles au commerce de toutes les nations. Il est superflu de dire que l'importance de ces considérations a été corroborée encore par le soudain et vaste développement que les intérêts américains ont pris en Californie et dans l'Orégon. La politique jusqu'ici adoptée relativement à ces îles sera rigoureusement suivie.

Mexique.

» Il est fort à déplorer que la tranquillité intérieure de la république mexicaine soit de nouveau sérieusement troublée, car, depuis la paix conclue entre cette république et les États-Unis, elle avait joui d'un repos si marqué, qu'il paraissait permis de concevoir les espérances les plus favorables, mais ces espérances se sont évanouies en présence de la rébellion récente qui a éclaté dans l'Etat de Tamaulipas, sur la rive droite du rio Bravo. Ayant été instruit que des individus appartenant aux Etats-Unis avaient pris part à l'insurrection, et craignant que leur exemple ne fût suivi par d'autres, j'ai donné des ordres dans le but d'empêcher que des expéditions hostiles contre le Mexique ne fussent mises sur pied, en violation directe des lois de l'union américaine. J'ai également publié une proclamation à ce sujet, laquelle est ici soumise à votre appréciation. Cette mesure m'a paru impérieusement commandée par les obligations des traités et par les devoirs généraux de bon voisinage.

Communication entre les deux océans.

» Dans mon dernier message annuel, j'informais le Congrès que des citoyens américains avaient entrepris d'établir une communication entre les deux Océans, au moyen d'un chemin de fer à travers l'isthme de Tehuantepec, en vertu d'un privilége accordé par le gouvernement mexicain à l'un de ses citoyens, et j'ajoutais que cette entreprise serait probablement poursuivie avec énergie si le Mexique consentait à fixer avec le gouvernement des États-Unis des stipulations qui inspirassent la plus entière sécurité à ceux qui exposeraient leurs propriétés dans cette entreprise.

>> Une convention à cet effet a été conclue entre les deux gouvernements et ratifiée par les États-Unis. Elle n'attend plus que la décision du Congrès mexicain et celle du pouvoir exécutif.

>> Quelques difficultés inattendues et des délais ont eu lieu au sujet de la ratification de cette convention par le Mexique; mais il est à présumer que sa résolution définitive sera dictée par des vues justes et éclairées, aussi bien sur

l'importance générale de l'entreprise que sur ses intérêts et ses propres engagements.

>> Dans la négociation de cette importante affaire, le gouvernement américain n'a eu qu'une considération en vue, une seule, et c'est la construction d'une route de transit entre les deux Océans, la plus courte et la meilleure, tout aussi bien pour les voyageurs que pour les marchandises, laquelle serait ouverte au commerce du monde entier. Il n'a pas en vue d'acquérir un développement de territoire, pas plus que des avantages qui lui seraient particuliers; il verrait donc avec le plus grand regret le Mexique mettre des obstacles à l'exécution d'une entreprise qui promet tant de facilités au monde commercial, et des avantages si considérables au Mexique lui-même. Sous l'empire de ces convictions, le gouvernement continuera à faire tous ses efforts pour amener la conclusion avec le Mexique des arrangements nécessaires pour assurer l'achèvement rapide de l'entreprise.

» Je suis heureux de vous annoncer qu'une voie inter-océanique, de l'embouchure de la rivière Saint-Jean au Pacifique, a été rendue suffisamment praticable pour que les voyageurs puissent la traverser et que les marchandises y soient transportées. Quand un canal aura pu être achevé suivant le plan original, les facilités de communication se trouveront singulièrement augmentées.

> On sait qu'une portion considérable du chemin de fer à travers l'isthme de Panama a été achevée, et qu'elle va servir au transport de la malle et des voyageurs.

Affaire de Saint-Domingue.

>>> La paix a été conclue entre les parties belligérantes de l'île de Saint-Domingue, et sur une base durable, il faut l'espérer. Telle est l'importance de nos relations commerciales avec cette île, que les Etats-Unis ne peuvent manquer d'avoir un grand intérêt à sa tranquillité.

Finances.

>> En se référant au rapport du secrétaire de la Trésorerie, on verra que le to

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» Depuis le 1er décembre de l'année dernière, les paiements en espèces pour compte de la dette publique, intérêts non compris, se sont élevés à 7 millions 501,456 dollars 56 cents. Ce chiffre comprend la somme de 3 millions 242,400 dollars, payée en vertu de l'article 12 du traité avec le Mexique, et de plus la somme de 2 millions 591,213 dollars 45 cents, montant des indemnités allouées à des citoyens américains d'après le dernier traité avec le Mexique. Une émission de bons du gouvernement avait été autorisée pour faire face à ce double paiement, mais le Trésor a pu s'en charger.

>> La dette publique au 20 du mois dernier, en dehors de l'émission de fonds autorisée pour le Texas, par l'acte du 9 septembre 1850, était de 62 millions 560,395 dollars 29 cents.

>> Les recettes pour la prochaine année fiscale sont estimées à 51 millions 800,000 dollars. La balance dont il n'aura pas été fait emploi au Trésor le 30 juin prochain donnera probablement comme ressources disponibles pour cette année, la somme de 63 millions 258,743 dollars 9 cents.

>> Les dépenses totales pour la prochaine année fiscale sont évaluées à 42

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millions 892,299 dollars 19 cents. Sur ce total, les besoins ordinaires du gouvernement, outre les dépenses résultant de l'acquisition de nos nouveaux territoires, et déduction faite des paiements pour compte de la dette publique, récla meront 33 millions 343,198 dollars 8 cents; les dépenses qui se rattachent directement ou indirectement à ces territoires, et les obligations contractées par suite de leur acquisition demanderont 9 millions 549,101 dollars 11 cents.

>> Si les projets du secrétaire du Trésor, relativement aux dépenses requises pour ces territoires sont accueillis par le Congrès, et si, par suite, des crédits sont ouverts comme il le demande, il y aura au Trésor le 30 juin 1853 une balance sans emploi de 20 millions 366,443 dollars 90 cents. Elle servira à payer cette portion publique qui échoit au 1er juillet de l'année prochaine, et qui s'élève à 6 millions 237,931 dollars 33 cents, ainsi que tous les crédits qui pourront être ouverts en dehors des susdites évaluations.

Commerce d'exportation.

» La valeur de nos exportations en produits domestiques durant la dernière année fiscale, comparée à celles des années précédentes, donne un excédant de 43 millions 646,322 dollars. Au prémier abord, l'état de notre commerce avec les nations étrangères semble offrir la perspective la plus flatteuse de prospérité. Un examen détaillé de nos exportations démontrera cependant que l'augmentation de valeur durant la dernière année fiscale tient au prix élevé du coton durant la première moitié de cette année; mais ce prix a baissé ensuite de près de moitié.

» La politique qui a inspiré un tarif de droits très-faibles sur les marchandises étrangères devait, à en croire ceux qui ont travaillé à son établissement, tourner au profit de la population agricole du pays, en accroissant la demande et en faisant hausser le prix des produits agricoles sur les marchés étrangers.

>> Les faits qui précèdent paraissent toutefois montrer d'une façon irrécusable que ce système est loin d'avoir amené les résultats sur lesquels on comptait. Loin de là: malgré l'abrogation des lois

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