DU MINISTRE DES FINANCES

DE BUONAPARTE,

Adressée aux receveurs généraux, en date de Paris, le 14 avril 1815 (1).

UNE année d'expérience, Monsieur, a suffi pour démontrer que le trône impérial pouvoit seul garantir les nouveaux intérêts de la France, en consolidant les propriétés dans les mains des acquéreurs de domaines nationaux, en préservant les campagnes du rétablissement des dîmes, des droits seigneuriaux, des rentes féodales, en un mot, en affranchissant l'empire du despotisme nobiliaire et sacerdotal, dont le sceptre de plomb se préparoit à peser sur nos familles. La Providence a voulu que ce trône se relevât, comme par enchantement, pour assurer l'accomplissement de ses desseins. Tout porte à croire que ses décrets seront respectés par les puissances de l'Europe, et que la France n'aura point à combattre pour son indépendance, lorsque l'empereur a proclamé l'intention invariable de ne point intervenir

(1) Quelques personnes ayant désiré que cette pièce, qui n'a pas paru dans le Moniteur, acquît une plus grande publicité, nous avons cru devoir la placer ici.

dans les affaires intérieurès des autres peuples. Néanmoins, la prudence commande de fonder le maintien de la paix sur des moyens assurés pour soutenir la guerre, et il convient à la dignité d'une grande nation de justifier sa modération par sa puissance.

C'est dans ces vues qu'a été rendu le décret impérial du 28 mars, qui appelle tous les sousofficiers et soldats qui ont quitté l'armée, pour quelque raison que ce soit, à rejoindre leurs corps. Tous les pères de famille doivent donc user de leur influence sur tout ce qui les environne, pour concourir à l'exécution d'une disposition dont le résultat doit être de déployer un appareil de forces qui suffira pour faire respecter nos droits. Votre dévouement aux intérêts de la patrie et à la personne de notre auguste empereur, m'est un sûr garant de votre zèle à seconder de tout votre pouvoir les vues du gouvernement sur cet important objet.

Je vous invite à faire réimprimer ma lettre, pour en donner connoissance à messieurs les receveurs particuliers et aux percepteurs des

communes.

J'ai l'honneur, Monsieur, de vous saluer.
Le ministre des finances,

Signé le duc de GAETE.

TABLE ALPHABÉTIQUE.

(

TABLE ALPHABETIQUE

DES matières contenues dans les volumes V à IX.

Nota. Les chiffres romains indiquent le volume. Les chiffres arabes marquent les pages.

AGENS DIPLOMATIQUES. Règlement convenu à Vienne pour leur rang, VIII, 401.

ALOPEUS (d), gouverneur-général de la Lorraine. Sa proclamation du 11 juillet 1815, VI, 99.

ALTENKIRCHEN (bailliage d'), est cédé à la Prusse, VIII, 31, 228.

ALTENWIED (bailliage d'), est cédé à la Prusse, VIII, 31, 228.

AMIENS (garde nationale d'). Son adresse du 6 mai 1815, V; 424, et IX, 210.

AMNISTIE accordée aux Polonois, VIII, 17, 112 et 132.

ANGOULEME ( le duc d'). Ses lettres: du 18 avril 1815, V, 86; du 10 juillet 1815, IX, 229.

ANHOLT (seigneurie d'), est soumise à la Prusse, VIII, 49.

ARTISTES FRANÇOIS. Leur pétition adressée au directoire exécutif en 1799, IX, 318.

ARTISTES réunis à Rome. Leur adresse du mois d'avril 1815, IX, 247.

ARTOIS ( comte d' ). Sa proclamation aux gardes nationales, IX, 235.

Aschaffenbourg (principauté d'), est cédée à la Ba vière, VIII, 50.

AUGEREAU, maréchal de France; son entrevue avec Buonaparte, le 24 avril 1814, VI, 186.

AUTICHAMP (Charles, comte d'); sa proclamation du 15 mai 1815, IX, 214.

AUTRICHE; déclaration sur la conduite politique de Murat, du 12 avril 1815, V; 78; possessions qu'elle acquiert par l'acte du congrès de Vienne, VIII, 55. AVIGNON (principauté d'), est assurée à la France, IX, 399.

BACHMANN, général suisse; son ordre du jour du 12 juin 1815, V, 297; autre du 29 juin 1815, V, 376; autre du 5 juillet 1815, VI, 81; autre du 10 juillet 1815, VI, 93.

BACCIOCHI (Elisa), née Buonaparte; sa lettre du février 1814, V, 122, et corrigée, VII, 41. BALE( évéché de), est réuni à la Suisse, VIII, 73,324, BALE (évéque de); stipulation en sa faveur, VIII, 327.

BASSANO ( duc de ). Voyez MARET.

sa

BARCLAY DE TOLLY ( le comte de ), général russe; proclamation aux François, du 23 juin 1815, V, 362; autre du 2 juillet 1815, VI, 56; son ordre du jour du 7 juillet 1815, VI, 83.

Bas-Rhin ( grand-duché ); limite de ce pays cédé à la Prusse, VIII, 32,

BATAILLES. Voyez Belle-Alliance, Fleurus, Issy, Li gny, Mont-Saint-Jean, Tolentino, Waterloo.

BATHURST, ministre de la guerre de la Grande-Bre tagne; son ordre sur la manière de traiter Napoléon Buonaparte, VI, 290; sa dépêche du 28 décembre 1813, VII, 314; du 9 septembre 1814, VII, 163; du 11 novembre 1814, VII, 172.

BEAUHARNAIS (Eugène ); sa lettre à Napoléou Buonaparte, du 20 janvier 1814, V, 125, et corrigée, VII, 47.

BEILSTEIN (seigneurie de), est cédée aux duc et prince de Nassau, VIII, 230.

BELLE-ALLIANCE ( bataille de ); rapports sur cette bataille, V, 303, 309, 335. Note sur l'origine du nom de Belle-Alliance, V, 326.

BELLEGARDE (le comte de), feld-maréchal, gouver

neur de la Lombardie; sa proclamation du 5 avril 1815, V, 49; son rapport du 21 mars 1815, VII,

18.

BÉNÉVENT ( duché de), est rendu au pape, VIII, 94. BENTHEIM (Comte de ), stipulation de l'acte du congrès de Vienne à son égard, VIII, 44, 50 et 220; la France lui paie une somme d'argent, IX,

502.

BENTINGK (Sir William), conclut une convention

d'armistice avec le roi de Naples, le 3 février 1814, VI, 339; ses lettres sur l'affaire de Murat, du 15 février 1814, VI, 33g; du 27 avril 1814, VII, 36; du 7 janvier 1815, VI, 455; du 20 mars 1815, VII, 19; du 25 mars 1815, VII, 56; sa proclamation du 26 avril 1814, VII, 318.