Collection complete des memoires relatifs a l'histoire de France, depuis le regne de Philippe Auguste jusqu'au commencement du dix-septieme siecle

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Foucault., 1828 - France
 

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Popular passages

Page 4 - Essayez de remettre vos finances ; veillez aux Indes et à vos flottes ; pensez au commerce, vivez dans une grande union avec la France ; rien n'étant si bon pour nos deux puissances que cette union à laquelle rien ne pourra résister 1.
Page 6 - Demandez-nous ce que vous aurez besoin ou envie d'avoir qui ne se trouve pas chez vous ; nous en userons de même avec vous. « N'oubliez jamais que vous êtes Français, et ce qui peut vous arriver.
Page 3 - Aimez les Espagnols, et tous vos sujets attachés à vos couronnes et à votre personne. Ne préférez pas ceux qui vous flatteront le plus; estimez ceux qui, pour le bien, hasarderont de vous déplaire. Ce sont là vos véritables amis.
Page 6 - Je finis par un des plus importants avis que je puisse vous donner. Ne vous laissez pas gouverner, soyez le maître. N'ayez jamais de favori ni de premier ministre. Écoutez, consultez votre Conseil, mais décidez. Dieu, qui vous a fait Roi, vous donnera toutes les lumières qui vous sont nécessaires , tant que vous aurez de bonnes intentions.
Page 183 - le loue pas moins; et plus il est rare, plus j'aurai « soin de faire voir que j'en connois le prix, et que je « suis sensible aux marques d'un zèle aussi pur que le « vôtre.
Page 4 - Donnez une grande attention aux affaires quand on vous en parle; écoutez beaucoup dans le commencement, sans rien décider. « Quand vous aurez plus de connaissance, souvenezvous que c'es~t à vous à décider; mais quelque expérience que vous ayez, écoutez toujours tous les avis et tous les raisonnements de votre conseil avant que de faire cette décision.
Page 132 - ... petit-fils. Si je consulte seulement ma « tendresse pour vous-, il n'y aura rien que je puisse « refuser à la qualité que votre naissance vous donne. « J'ai permis au comte d'Estrées d'accepter la grâce « que vous lui voulez faire : elle m'est très-sensible; « il la mérite et par ses services et par ceux de sa « maison, et j'ordonne à Marsin de vous en remercier « de ma part. Je me rapporte à ce qu'il vous dira sur « l'état présent des affaires. » Dans la dépêche au comte...
Page 83 - Enfin je soutiens de tous côtés les frais de la guerre; les dépenses en sont immenses, par l'éloignement des lieux où il faut porter mes armes ; et bien loin d'être aidé par l'Espagne à défendre ses propres États, je trouve des contradictions de sa part dans tout ce que je veux faire de plus avantageux pour elle. Si le zèle de mes sujets n'a point de bornes, ils en trouveront enfin aux moyens de m'assister. Je ne dois pas...
Page 6 - Quand vous aurez assuré la succession d'Espagne par des enfants, visitez vos royaumes, allez à Naples et en Sicile : passez à Milan, et venez en Flandre'; ce sera une occasion de nous revoir : en attendant visitez la Catalogne, l'Aragon et autres lieux. Voyez ce qu'il y aura à faire pour Ceuta.
Page 167 - Il faut seulement que nous observions un profond secret , et que qui que ce soit ne soit informé des avis que je vous donnerai. Il ne suffit pas d'avoir fait connoître votre valeur à la tête des armées ; il faut , pour votre gloire , travailler au rétablissement de vos affaires , et vous n'y parviendrez que par beaucoup de soins et par une extrême application. Vous ne voyez que trop le désordre où elles sont par la paresse des rois vos prédécesseurs. Leur exemple vous apprendra à réparer...

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