f LIBRAIRIE DE FIRMIN-DIDOT ET CI, 56. RUE JACOB, A PARIS BIBLIOTHÈQUE DE LA SCIENCE SOCIALE L'Éducation nouvelle; L'École des Roches, 6 fr. Les Sociétés africaines, origine, évolution, Le Homestead, ou l'Insaisissabilité de la petite TEL La Diminution du revenu, par P. BUREAU. 2 fr. NOT. Pour les membres de la Société. 2 fr. 65 Pour recevoir francu. 3 fr. 20 2 fr. 65 3 fr. 20 2 fr. 65 3 fr. 20 2 fr. 65 3 fr. 20 2 fr. 65 3 fr. 20 1 fr 50 1 fr. 80 La Question monétaire, par LÉON POINSARD. La Nécessité d'un programme social et d'un Les Origines de la monnaie, par E. BABELON, La Grève de Carmaux et la Verrerie d'Albi, Conférence de M. Edmond Demolins contradic- A. Dauprat. Questions du jour. 1 L'éducation rationnelle de la volonté et. VI. Les étrangers en contact avec le commerce phéacien clients et concurrents. P. 382. Gabriel d'Azambuja. MOUVEMENT SOCIAL: A propos d'un projet de pont. P. 423. I. Les agréments d'un propriétaire résidant. Son influence et son utilité sociale, par le baron de Vomécourt. P. 439. III. M. Millerand et II. Le peuple du Valais (par M. Louis PARIS BUREAUX DE LA REVUE LIBRAIRIE DE FIRMIN-DIDOT ET CIE IMPRIMEURS DE L'INSTITUT, RUE JACOB, 56 Ce journal paraît trois fois par an. Il est servi gratuitement aux abonnés de la Science sociale, dont il reste cependant distinct. On peut s'abonner sans frais à ces deux publications dans tous les bureaux de poste. Le montant des abonnements, ou des cotisations, doit être envoyé à M. l'Administrateur de la Science sociale, librairie de Firmin-Didot et Cle, 56, rue Jacob (VIe arrond1). Les dix-sept premières années de la Science sociale, formant 34 volumes, sont vendues au prix de 360 fr.; pour les nouveaux abonnés, 340 fr. SOCIÉTÉ DE SCIENCE SOCIALE POUR LE Développement de L'INITIATIVE PRIVÉE ET LA VULGARISATION But de la Société. La Société a pour but de propager l'étude de la Science sociale et d'exciter le développement de l'initiative privée. Moyens d'action de la Société. L'action de la Société s'exerce : 1° Par une Publication périodique: La Science sociale; 2o Par des Ouvrages édités par la Société et formant une Bibliothèque consacrée à l'étude des questions sociales. Ces volumes sont livrés aux membres à prix réduits; 3o Par des Enquêtes entreprises en vue de recueillir des faits précis, de les classer et d'en dégager des enseignements positifs; 4° Par des Réunions d'étude et des Conférences, à Paris et en province; 5° Par la création de Bourses de voyage, ou Missions d'étude, en vue de faire des observations sociales en France et à l'étranger. Recrutement de la Société. La Société comprend deux catégories de membres : 1o Les Membres titulaires, qui versent une cotisation de 20 francs (25 fr. pour l'étranger). Ils reçoivent, en échange, la Revue mensuelle La Science sociale (1), et le Journal de l'École des Roches; 2o Les Membres fon lateurs de Bourses. Les membres qui veulent bien souscrire pour une somme de 100 à 500 francs sont fondateurs de partie de bourse, ou de bourse entière. Ces bourses sont destinées à faire faire des voyages d'étude aux jeunes gens qui ont suivi avec le plus de succès l'Enseignement de la Science sociale. Tout fondateur, individuel ou collectif, d'une bourse entière peut désigner le pays qui doit faire l'objet d'un voyage d'étude. (1) Les abonnés actuels de la Revue La Science sociale, qui versent déjà un abɔnnement de 20 francs, sont admis dans la Société, comme membres titulaires, sans autre cotisation.. QUESTIONS DU JOUR L'ÉDUCATION RATIONNELLE DE LA VOLONTÉ ET SON EMPLOI THÉRAPEUTIQUE A PROPOS D'UN LIVRE RÉCENT (1) dexes. La nécessité de l'évolution vers le particularisme, tel est le résultat pratique qui ressort de toutes les découvertes de la Science sociale. La Science sociale établit cette vérité; mais ne saurait l'imposer à chacun personnellement. Dans une de ses lettres, M. de Tourville répond à l'objection que fait naître cette observation : « Vous paraissez, écrit-il à un « de ses amis, un peu scandalisé de l'impuissance de la Science « sociale à s'imposer à des «< amis » qui n'en veulent pas; vous «avez pourtant assez l'expérience des esprits pour savoir qu'on << ne profite pas auprès de ceux qui, loin de s'ouvrir, ou de se « prêter à ce qu'on leur propose, ont de bonnes raisons person«nelles pour se fermer et se cabrer. C'est ce qui accentue la li«berté et la responsabilité de chacun dans ses propres destinées, «<et le peu de compte que nous devons faire de notre action sur 1) L'Éducation rationnelle de la volonté. Son emploi thérapeutique, par M. le Dr Paul Émile Levy. Paris, Alcan, édit. T. XXXV. 25 <«< les autres, si les autres ne coopèrent pas dans cette œuvre à « deux. «La Science sociale, comme toute chose en ce monde, est faite « pour ceux qui veulent bien s'en servir. » Pour nous convaincre, la Science sociale, comme toute espèce de doctrine, a donc besoin d'abord que notre volonté ne soit pas mauvaise, ne fasse pas obstacle à la vérité. Elle a besoin ensuite de notre bonne volonté et de toute notre volonté, car elle ne nous demande rien moins que de dépouiller le vieil homme et de renaître à nouveau. C'est là l'œuvre de volonté par excellence. De plus, le type que la Science sociale propose à nos efforts, le particulariste, a pour caractère une volonté supérieure : ་་ « Cette énergie d'action dont la race anglo-saxonne donne l'exemple, dit encore M. de Tourville, consiste surtout dans la « fermeté réfléchie de l'esprit et dans une saine vigueur corpo<< relle. >>> ་་ Et plus loin, définissant les qualités du particulariste : « L'effort personnel, dit-il, consiste à ne pas mettre à contribution l'ef«fort d'autrui pour ce qu'on peut faire soi-même. L'activité «< consiste à mettre ce qu'on a de forces d'action aux choses qu'on a à faire. L'initiative consiste à faire par son propre con«<seil et de son propre mouvement aussi bien et mieux que ce à quoi on pourrait être déterminé par le conseil et l'impulsion «< d'autrui. » (( Or il faut plus de volonté pour faire effort personnel que pour mettre à contribution l'effort d'autrui; plus de volonté pour concentrer toutes ses forces d'action à ce qu'on fait que pour s'agiter et s'éparpiller sur un vaste théâtre dont la superficie sert d'excuse au superficiel de notre action et ne permet que l'agréable mais improductive occupation de l'affairé ou du dillettante; plus de volonté enfin pour se faire son propre moteur et son conseil que pour obéir au conseil et requérir l'impulsion d'autrui. Ainsi, destruction de la mauvaise volonté pour permettre à l'intelligence de s'éclairer et d'arriver à la connaissance de la |