Œuvres complètes de P.-J. Proudhon: Mélanges. 1868-1870Librairie Internationale, 1869 - Anarchism |
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10 décembre Apostasie aujourd'hui avons Banque du Peuple blique bourgeoisie c'est-à-dire capital chose citoyen Proudhon coalition conséquence conspiration Constitution Constitutionnel crédit crédit mutuel déclaration démocratie socialiste démocratique et sociale devant Dieu dire doctrinaires économique élections Est-ce Est-il vrai force Fourier garantie Girardin gouvernement gratuit guerre Guizot hommes idées institutions j'ai jésuites jour journal juin juste-milieu l'amnistie l'Assemblée nationale l'autre l'État l'homme l'humanité l'idée l'impôt l'ordre Ledru-Rollin législative légitime Léon Faucher liberté lisme Louis Blanc Louis Bonaparte majorité ment ministère misère monarchie Montagne Montalembert Motu proprio mutuel Odilon Barrot pape pensée philosophie Pierre Leroux police politique posé pouvoir président principe problème produit progrès prolétariat propriété Providence Qu'est-ce qu'une question raison réaction réforme religion représentants Répu républicain République honnête Révolution de Février révolutionnaire rien Rome sera seul socia société sommes suffrage universel système théorie Thiers tion tique toyen travail travailleurs utopies viole Voilà Voix du Peuple vote
Popular passages
Page 105 - ... puni d'un emprisonnement d'un an au moins et de cinq ans au plus et d'une amende de 50 francs au moins et de 3,000 francs au plus.
Page 125 - La République doit protéger le citoyen dans sa personne , sa famille, sa religion, sa propriété, son travail , et mettre à la portée de chacun l'instruction indispensable à tous les hommes; elle doit, par une assistance fraternelle, assurer l'existence des citoyens nécessiteux, soit en leur procurant du travail dans les limites de s;s ressources, soit en donnant, à défaut de la famille, des secours à ceux qui sont hors d'état de travailler.
Page 69 - ... excitation à la haine et au mépris du Gouvernement, 5; excitation à 'la haine et au mépris des citoyens les uns contre les autres, 4 ; outrages à la religion catholique, 4, et attaques contre la Constitution, 1.
Page 247 - Au milieu de cette confusion , la France, inquiète parce qu'elle ne voit pas de direction, cherche la main, la volonté de l'élu du 10 décembre.
Page 166 - ... de Dieu. Ma raison, longtemps humiliée, s'élève peu à peu au niveau de l'infini; avec le temps elle découvrira tout ce que son inexpérience lui dérobe; avec le temps je serai de moins en moins artisan de malheur, et, par les lumières que j'aurai acquises, par le perfectionnement de ma liberté, je me purifierai, j'idéaliserai mon être et je deviendrai le chef de la création, l'égal de Dieu.
Page 221 - Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise.
Page 166 - De quel droit Dieu me dirait-il encore : Sois saint, parce que je suis saint? Esprit menteur, lui répondrai-je, Dieu imbécile, ton règne est fini ; cherche parmi les bêtes d'autres victimes. Je sais que je ne suis ni ne puis jamais devenir saint; et comment le serais-tu, toi, si je te ressemble? Père éternel, Jupiter ou Jéhovah, nous avons appris à te connaître : tu es, tu fus, tu seras à jamais le jaloux d'Adam, le tyran de Prométhée.
Page 125 - La France s'est constituée en République. En adoptant cette forme définitive de gouvernement, elle s'est proposé pour but de marcher plus librement dans la voie du progrès et de la civilisation, d'assurer une répartition de...
Page 165 - Le premier devoir de l'homme intelligent et libre est de chasser incessamment l'idée de Dieu de son esprit et de sa conscience. Car Dieu, s'il existe, est essentiellement hostile à notre nature, et nous ne relevons aucunement de son autorité. Nous arrivons à la science malgré lui, au bien-être malgré lui, à la société malgré lui : chacun de nos progrès est une victoire dans laquelle nous écrasons la Divinité.
Page 167 - ... sera sifflé parmi les hommes. Car Dieu, c'est sottise et lâcheté; Dieu, c'est hypocrisie et mensonge; Dieu, c'est tyrannie et misère ; Dieu, c'est le mal. Tant que l'humanité s'inclinera devant un autel, l'humanité, esclave des rois et des prêtres, sera réprouvée ; tant qu'un homme, au nom de Dieu, recevra le serment d'un autre homme, la société sera fondée sur le parjure, la paix et l'amour seront bannis d'entre les mortels.