Histoire du gouvernement parlementaire en France: 1814-1848, Volume 3

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(p. 349-354) Dans un chapitre sur l'état des partis en 1814-1815, analyse des similitudes et différences d'idées entre les royalistes du "Journal Général" et les constitutionnels. Constant et le "Censeur"; sa théorie de la responsabilité ministérielle dans ses "Réflexions sur les constitutions". L'auteur rapproche son opinion sur la monarchie constitutionnelle de celle de Tracy et de Lanjuinais.

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Popular passages

Page 14 - Nos constitutions sont éparses; une de nos plus importantes occupations sera de les réunir dans un seul cadre, et de les coordonner dans une seule pensée.
Page 38 - ... donner des armes et de porter au plus grand complet cette garde citoyenne, dont le patriotisme et le zèle éprouvés, depuis vingt-six ans, offrent une sûre garantie à la liberté, aux propriétés, à la tranquillité de la capitale et à l'inviolabilité des représentants de la nation ; « Art. V. Les ministres de la guerre, des relations extérieures, de la police, et de l'intérieur, sont invités à se rendre, surle-champ, dans le sein de l'Assemblée.
Page 14 - L'armée et moi nous ferons notre devoir. . «Vous, "pairs et représentants, donnez à la nation l'exemple de la confiance, de l'énergie et du patriotisme, et, comme le Sénat du grand peuple de l'antiquité, soyez décidés à mourir plutôt que de survivre au déshonneur et à la dégradation de la France. La cause sainte de la patrie triomphera.
Page 61 - En commençant la guerre pour soutenir l'indépendance nationale, je comptais sur la réunion de tous les efforts, de toutes les volontés , et sur le concours de toutes les autorités nationales ; j'étais fondé à en espérer le succès , et j'avais bravé toutes les déclarations des puissances contre moi. » Les circonstances me paraissent changées.
Page 19 - La lutte dans laquelle nous sommes engagés est sérieuse. L'entraînement de la prospérité n'est pas le danger qui nous menace aujourd'hui. C'est sous les fourches Caudines que les étrangers veulent nous faire passer. La justice de notre cause, l'esprit public de la nation et le courage de l'armée sont...
Page 269 - L'Europe voit fusiller un roi comme un simple particulier ! ! 29. — Une loi suspend la liberté individuelle. Tout individu qui aura été arrêté comme prévenu de crimes et délits contre la personne et l'autorité du roi , contre les personnes de la famille royale , ou contre la sûreté de l'état...
Page 17 - Représentans croira marcher vers le même but en travaillant sans relâche au pacte dont le perfectionnement doit cimenter encore l'union du peuple et du trône , et fortifier aux yeux de l'Europe , par l'amélioration de nos institutions , la garantie de nos engagei aens.
Page 139 - ... fléau de la guerre, le meurtre et le pillage, pour défendre, avec leur vie, la cause de la liberté et de cette indépendance dont le droit imprescriptible leur a été garanti par les manifestes mêmes de leurs ennemis. Au milieu de ces graves circonstances, vos représentants ne pouvaient oublier qu'ils ne furent point envoyés pour stipuler les intérêts d'un parti quelconque, mais ceux de la nation tout entière.
Page 163 - ... engagés à replacer Louis XVIII sur le trône, et qu'il doit faire, ce soir ou demain, son entrée dans la capitale. « Les troupes étrangères viennent d'occuper les Tuileries , où siège le gouvernement. Dans cet état de choses , nous ne pouvons plus que faire des vœux pour la patrie ; et, nos délibérations n'étant plus libres, nous croyons devoir nous séparer.
Page 163 - ... à leur retour. Cependant, les ministres et les généraux des puissances alliées ont déclaré hier dans les conférences qu'ils ont eues avec le président de la commission, que tous les souverains s'étaient engagés à replacer LOUIS XVIII sur le trône, et qu'il doit faire ce soir ou demain son entrée dans la capitale. Les troupes étrangères viennent d'occuper les Tuileries, où siège le Gouvernement.

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