Sartène; Dusautoy, à Paris; Uhide, à Souk-Ahras (Algérie); Duplessis, à Senones; Pioche, à Lure; Guyon, à Limoux; Corbin, à Epinal; Gérard, à Paris. Dans le cadre des Inspecteurs-adjoints des Eaux et Forêts: Ire classe. MM. Courageot, à Chalon-sur-Saône; Barrault, à Gannat; Borgès, à Aiguebelle; Rey, à Thonon; Rodet, à Souk-Ahras (Algérie); Guibier, en Indo-Chine; Bailly-Salins, à Saint-Laurent; Deslandres, en Alsace-Lorraine; Jonquet, à Nîmes; Perot, en Alsace-Lorraine; Rouchon, à Langeac; Lavauden, à Grenoble. Dans le cadre de Gardes généraux des Eaux et Forêts: 1re classe. MM. Valentin, à Fraize; Fazy, à Porto-Vecchio ; Cluzel, à Yssingeaux; Génevois, à Mâcon ; Pierson, à Boghar (Algérie); Martinot, au Télagh (Algérie); Desmoulins, à Bourg-Saint-Maurice; Guilmart, à Saint-Hippolyte; Gey, à Sanlieu; Pitti-Ferrandi, à Saint-MartinVésubie; Nicolas du Seuil, à Langres; Etienne, à Neufchâteau; Hurteau, à Saint-Palais; Linguinou, à Castellane ; Lorois, à Mens; Pallu, à Parentis-en-Born ; Guyon (J.-L.-L.), à la Chapelle-en-Vercors ; Clément, à Mauléon; Astié, à Saint-Affrique; Remy, à Dampierresur-Salon; Boivin, à Gondrecourt; Roux (P.-V.-E.), à Orgelet; Lafage, à Tarascon; Marin (E.), à Saint-Pons. Nominations militaires. Par décret du Président de la République en date du 31 décembre 1918, rendu sur la proposition du Président du Conseil, ministre de la Guerre, et du Ministre de l'Agriculture, sont promus aux grades ciaprès dans l'infanterie (réserve et territoriale), pour prendre rang du 28 octobre 1918, les fonctionnaires des Eaux et Forêts dont les noms suivent : Au grade de lieutenant-colonel. M. Madelin (E.-M.-J.), conservateur des Eaux et Forêts, chef de bataillon au service des chemins de fer et des étapes. Au grade de chef de bataillon. M. Rabouille (C.-E.), inspecteur des Eaux et Forêts, capitaine de réserve, à la disposition du service du génie. M. Aubert (C.-G.), inspecteur des Eaux et Forêts, capitaine, hors cadres (service forestier). M. Chasson (H.-E.-A.), inspecteur des Eaux et Forêts, capitaine. hors cadres (service forestier). M. Luneau (G.-E.-J.), inspecteur des Eaux et Forêts, capitaine, hors cadres (service forestier). Au grade de capitaine. M. Saunié (G.-N.), inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts, lieutenant, hors cadres (service forestier). M. Perrissol (J.-A.), inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts, lieutenant, hors cadres (chasseurs forestiers). M. André (C.-A.), inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts, capitaine de réserve à titre temporaire au 75° rég. d'infanterie. M. Cailloux C.-M.-E.), inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts, lieutenant de réserve au 115° rég. d'infanterie. Avis. Une photographie a été prise à l'Ecole forestière à Nancy, pendant la cérémonie de la remise d'une palme par le général Mangin, le 17 novembre, sur le monument des morts de 1870. Ceux de nos camarades qui en désireraient un exemplaire, voudront bien adresser la somme de 4 fr. 25 à M. Madelin, Conservateurs des Eaux et Forêts, à la Direction générale, 78, rue de de Varenne, à Paris, qui se chargera de la leur faire parvenir. Nous rappelons qu'un annuaire des Eaux et Forêts devant être publié cette année, les Agents ont tout intérêt à communiquer les renseignements qui les concernent à M. Madelin, 81, avenue Bosquet, à Paris (VIIe). Notamment, les Agents habitant les grandes villes pourront utilement faire insérer leur adresse (rue, numéro), a fin de permettre à leurs camarades de les retrouver, soit pour la correspondance, soit quand ils veulent leur rendre visite. La table des matières placée à la suite de ce numéro a été disposée et paginée de façon à pouvoir être reliée avec le volume de l'année 1918. Le Directeur-Gérant : R. Steinheil. Poitiers. Imprimerie G. Roy, 7, rue Victor-Hugo, i. L'Importance stratégique des Forêts et la guerre, par J. DEMORLAINE... Les meilleures essences de boisement dans la région du Centre, par L. CHANCEREL... Bibliographie, par L. PARDÉ............. Chronique forestière... Mutations.. PARIS BERGER-LEVRAULT, ÉDITEURS 5-7, RUE DES BEAUX-ARTS, 5-7 Pages 21 25 31 34 36 43 REVUE DES EAUX ET FORÊTS, 5-7, rue des Beaux-Arts, PARIS D'ENTOMOLOGIE FORESTIERE Manuel pratique à l'usage des Propriétaires Forestiers des Reboiseurs et des Élèves des Écoles d'Agriculture EXPERT FORESTIER CORRESPONDANT ÉTRANGER DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE D'AGRICULTURE DE FRANCE Préface de M. Ed. HENRY SOUS-DIRECTEUR DE L'ÉCOLE NATIONALE DES EAUX ET FORÊTS 1913. Un volume grand in-8 de 624 pages, avec 367 figures et illustrations dans le texte et 8 planches en couleurs hors texte, br. Relié en percaline, tête rouge. A. JACQUOT LA FORÊT 21 fr. 60 24 fr. SON ROLE DANS LA NATURE ET LES SOCIÉTÉS OUVRAGE COURONNÉ (médailles d'or) par la Société nationale d'Agriculture de France, la Société des Agriculteurs de France le Touring-Club de France et la Société nationale des Conférences populaires AGRE par le Ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts Préface de M. Marcel PRÉVOST, de l'Académie française TABLE DES MATIÈRES PREMIÈRE PARTIE: Rôle économique. Mouvement d'opinion en faveur des forêts. restation. Météores. - Aperçus généraux. Questions économiques. DEUXIÈME PARTIE: Rôle physique et chimique. Influence des forêts sur les phénomènes physiques Défrichements désastreux. Abus pastoraux. Solidarité. Intérêt général. Lois. Evolution indus trielle. Utilité de l'eau pour l'industrie, le commerce et l'agriculture. Climat. Hygiène. Résume des bienfaits indirects des forêts. TROISIÈME PARTIE: Rôle social. Esthétique.. Adoration de l'arbre. Déséquilibre physique et social.Programme sylvo-pastoral. La Forêt, son rôle au triple point de vue physique, économique et social. 1911. Volume in-8 avec couverture illustrée, broché... Relié en percaline, tranches rouges... 4 tr. 80 6 fr. 60 CHRONIQUE SUISSE Au commencement de la présente année1, nous avons cherché à ren. seigner les lecteurs de la « Revue » sur les conditions forestières vraiment extraordinaires et inattendues que la guerre avait provoquées dans notre pays. Dès lors, on peut dire que la situation s'est tranquillisée, la mobilisation restreinte des troupes ayant accaparé moins de bras et la production des bois de feu étant devenue plus facile. Au mois de février, nous signalions ici même une hausse importante sur les bois de service, provoquée surtout par la demande considérable de baraques pour les troupes américaines établies en France. On n'imagine pas ce que cette industrie, qui s'étendait jusque dans les coins les plus reculés de la Suisse, a donné de travail aux différentes catégories d'artisans du bois. Les prix de vente des grumes de sapin ont atteint de ce fait l'été dernier 70-80 fr. le mètre cube pour le sapin, bois exploité pris en forêt. Ce tarif a encore été dépassé pour certaines essences, telles que le Pin Weymouth, qui a trouvé un écoulement appréciable dans la fabrication des allumettes (à 130 frs. le mètre cube en forêt!). En ce qui concerne le bois de chêne, essence qui disparaît assez rapidement dans notre pays à l'altitude relativement trop élevée, nous avons eu la satisfaction d'écouler durant la dernière année les sciages de ce bois dur à un prix très satisfaisant, dépassant même les normes de 1913. Les traverses de chemin de fer qui se vendaient il y a 4 ans environ 30 à 35 frs. le mètre cube grume (c'est-à-dire non débitées) ont atteint dernièrement 60 à 70 frs. le mètre cube, par la simple raison que ces assortiments ne nous arrivent plus de l'étranger. La question des transports demeure toujours la grande préoccupation, soit pour l'enlèvement des bois de feu, soit pour celui des grumes. En effet, nous souffrons toujours d'une pénurie de carburant qui se vend quatre fois plus cher qu'avant la guerre et qui est contingenté, de sorte que les camions-autos ne rendent pas grand service aux entre |