| 1874 - 1078 pages
...jour, un jeudi matin, je me ramassai sur moj-meme, sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas ei le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi ; j'eus en moi un pur sentiment stoicien ; je frappai de ma main, creve par le froid, sur ma table de chene (que j'ai... | |
| Gabriel Monod, Lafenestre - 1875 - 148 pages
...jour, un jeudi matin, je me ramassai sur moi-même, sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, j'eus en moi un pur sentiment stoïcien, je frappai de ma main, crevée par le froid, sur ma table de chêne (que... | |
| Jules Michelet - 1884 - 460 pages
...tous les jours, un jour un jeudi matin, je me ramassai sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le...main crevée par le froid sur ma table de chêne, et je sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. Qui me donna ce mâle élan?... Ceux avec qui... | |
| Education - 1884 - 708 pages
...tous les jours, un jour, un jeudi matin, je me ramassai sur moi-même, sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le...mélange d'espérance religieuse, un pur sentiment de stoïcien. — Je frappai de ma main crevée parle froid sur uno table de chêne et je sentis une... | |
| Jules Michelet - 1888 - 238 pages
...pas si le pain viendrait le soir, j'eus un pur sentiment stoïcien de courage et de mâle énergie. Je frappai de ma main crevée par le froid sur ma table de chêne et je sentis une joie virile de jeunesse et d'avenir. » II réussit : au sortir du collège, dont... | |
| Gabriel Monod - Historians - 1894 - 354 pages
...jour, un jeudi matin, je me ramassai sur moi-même, sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, j'eus en moi un pur sentiment 1. Le Peuple, page 30. stoïcien ; je frappai de ma main, crevée par le froid, sur... | |
| Jules Payot - Self-culture - 1895 - 310 pages
...tous les jours, un jour, un jeudi matin, je me ramassai sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le...soir, tout semblant finir pour moi, — j'eus en moi un pur sentiment stoïcien — je frappai de ma main crevée par le froid sur ma table de chêne, et... | |
| Gustave Larroumet - Art - 1899 - 372 pages
...débile : « Un jour de jeudi matin, dit-il, je me ramassai sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant finir pour moi, j'eus un pur sentiment stoïcien, je frappai de ma main crevée par le froid sur ma table de chêne, et je... | |
| P. Félix Thomas - Emotions - 1899 - 304 pages
...moquant de moi tous les jours, un jeudi matin, je me ramassai sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le soir, tout semblant fini pour moi, — j'eus en moi un pur sentiment stoïcien, — je frappai de ma main crevée par le... | |
| Frédéric Queyrat - Character - 1901 - 192 pages
...tous les jours, un jour, un jeudi matin, je me ramassai sur moi-même : sans feu (la neige couvrait tout), ne sachant pas trop si le pain viendrait le...soir, tout semblant finir pour moi, — j'eus en moi un pur sentiment de stoïcien, — je frappai de ma main crevée par le froid sur ma table de chêne,... | |
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