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constructions des campagnes et celles des villes; puis il s'est occupé de la disposition des bâtiments et a indiqué la place qu'ils doivent occuper sur le domaine. Il a étudié ensuite l'habitation des ouvriers et de l'exploitant, en donnant les types d'installations les plus commodes. Pour les bâtiments réservés aux animaux (écuries, étables, etc.), il montre quelles sont les conditions qu'ils doivent remplir et donne les dispositions qu'il faut préférer; il a fait de même pour ceux affectés aux récoltes (granges, hangars, greniers, fenils et silos); il donne les conditions d'établissement des remises du matériel, des plates-formes et des fosses à fumier, ainsi que des citernes à purin. Les citernes et réservoirs destinés à recueillir et à conserver les eaux potables, les clôtures et les chemins, sont étudiés à part; il termine son ouvrage par un aperçu sur les devis. A propos des terrassements, il a donné les règles relatives à leur cubature et au mouvement des terres; à propos des devis, il indique comment on peut faire exécuter les travaux de construction.

Les exemples et les modèles donnés ont été choisis parmi les meilleures dispositions rencontrées dans les nombreuses exploitations visitées depuis une douzaine d'années.

Entomologie et Farasitologie agricoles, par Georges GUÉNAUX, répétiteur à l'Institut national agronomique. 1 vol. in-16 de 586 pages, avec 390 figures. Broché, 5 fr.; cartonné, 6 fr. (Encyclopédie agricole). Librairie J.-B. Baillière et fils, 19, rue Hautefeuille, à Paris.

La nécessité s'impose d'apprendre à lutter contre les ravages des animaux nuisibles à l'agriculture, animaux d'autant plus redoutables qu'ils sont plus difficiles à voir et à saisir. Le plus souvent, les cultiva teurs ne sont pas en mesure de connaître les animaux si divers qui les entourent, de distinguer ceux susceptibles d'être leurs auxiliaires de ceux qui leur nuisent, et ne possèdent pas surtout les moyens d'agir avec efficacité contre ces derniers. C'est à cet état de choses que M. Guénaux a tenté de remédier, en donnant aux agriculteurs les notions pratiques indispensables pour défendre les champs, les vignes ou les bois contre leurs plus redoutables envahisseurs.

M. Guénaux débute par l'étude des êtres les plus inférieurs, les Vers ensuite comportent de grands développements, car ils renferment la majeure partie des parasites internes dont les animaux domestiques ont si fréquemment à souffrir; leur étude est assez ardue et l'auteur a essayé de la simplifier, en ne signalant que les stades d'évolution réellement intéressants à connaître pour l'agriculteur.

M. Guénaux étudie ensuite les animaux articulés (Arthropodes), qui se divisent en quatre ordres: Insectes, Myriapodes, Arachnides et Crustacés.

Les Insectes sont de beaucoup les plus importants. Cette partie capitale de l'ouvrage a reçu les développements qu'elle comporte Insectes nuisibles à toutes les cultures, aux céréales, aux plantes fourragères, aux plantes potagères, aux arbres fruitiers, à la vigne, aux arbres forestiers, aux plantes horticoles et d'ornement, aux animaux domestiques et à l'homme, ainsi qu'aux habitations, aux boiseries, aux vêtements et aux matières alimentaires.

Cette division facilitera les recherches de l'agriculteur, qui connaît toujours trop bien les dégâts, et pour cause, mais qui ignore le plus souvent la description entomologique de l'insecte auteur des ravages.

Dans un chapitre spécial, M. Guénaux a pris soin de résumer les principaux procédés de destruction en usage contre les insectes; le lecteur y trouvera les formules les plus usitées dans les traitements insecticides. Il examine aussi les insectes auxiliaires de nos cultures.

Pour terminer, M. Guénaux traite les classes suivantes des Articulés : d'abord les Myriapodes ou Mille-pattes; puis les Arachnides, qui renferment un grand nombre d'animaux nuisibles, entre autres les Acariens, parasites des animaux domestiques.

CHRONIQUE FORESTIÈRE

Légion d'honneur.

Par décret du 29 décembre 1903, rendu sur la proposition du ministre de la Guerre, a été nommé au grade de chevalier de la Légion d'honneur :

Corps des chasseurs forestiers: M. Connétable (Jules-Albert), capitaine commandant la compagnie de chasseurs forestiers du camp retranché de Paris, inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts à Saint-Germainen-Laye; 34 ans de services, 1 campagne.

Médaille militaire. Par décret du 29 décembre 1903, rendu sur la proposition du ministre de la Guerre, la médaille militaire a été conférée aux militaires dont les noms suivent:

Corps des chasseurs forestiers: Dauvillaire (Jean-François), sergentmajor à la 28 bis section active de chasseurs forestiers, brigadier domanial à Rodez (Aveyron); 39 ans de services, 7 campagnes.

Cassard (Félix-Arsène), chasseur à la 12 compagnie active de

chasseurs forestiers, garde communal à Aissey (Doubs); 36 ans de services, I campagne, 2 blessures.

Mérite agricole. Par décret en date du 29 décembre 1903, rendu sur la proposition du ministre de l'Agriculture, et par arrêté en date du même jour, la décoration du Mérite agricole a été conférée aux personnes ci-après désignées :

MM.

Grade d'officier:

Brenot, inspecteur des Eaux et Forêts à Besançon (Doubs); 38 ans de services. Chevalier du 7 janvier 1895.

Cochon, conservateur des Eaux et Forêts à Chambéry (Savoie); 36 ans de services. Chevalier du 7 janvier 1895.

Michaud, conservateur des Eaux et Forêts à Bourges (Cher); 39 ans de services. Chevalier du 5 janvier 1898.

Reuss, inspecteur des Eaux et Forêts à Fontainebleau (Seine-et-Marne); 33 ans de services. Chevalier du 29 décembre 1885.

Grade de chevalier :

MM.

Bon, inspecteur des Eaux et Forêts à Castres (Tarn); 33 ans de ser

vices.

Brive, inspecteur des Eaux et Forêts à Avignon (Vaucluse); 30 ans de services.

Dubouclez, inspecteur des Eaux et Forêts à Pontarlier (Doubs); 25 ans de services.

Joubert, inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts à Montélimar (Drôme); 24 ans de services.

Leseurre, inspecteur des Eaux et Forêts à Lorient (Morbihan); 33 ans de services.

Martimor, inspecteur des Eaux et Forêts à Saint-Gaudens (Haute-Garonne); 32 ans de services.

Noir, géomètre des Eaux et Forêts à Gap (Hautes-Alpes); importants travaux de levés et de bornage de forêts dans les Hautes-Alpes; 26 ans de services.

Pintiau, inspecteur des Eaux et Forêts à Lyons-la-Forêt (Eure); 29ans de services.

Poujol, inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts à Marvejols (Lozère); 23 ans de services.

Vivier, inspecteur des Eaux et Forêts à Nantes (Loire-Inférieure); 21 ans de services.

Palmes académiques. Par arrêté du ministre de l'Instruction

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publique et des Beaux-arts du 3 janvier 1904, sont nommés:

MM.

Officiers de l'instruction publique:

Bert, administrateur, vérificateur général des Eaux et Forêts.
Girod-Genet, inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts à Nice.

Petitcollot, sous-directeur de l'Ecole nationale des Eaux et Forêts à Nancy.

MM.

Officiers d'académie:

Barret, inspecteur des Eaux et Forêts, professeur à l'Ecole des Barres (Loiret).

Forestier, inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts, conservateur des promenades de la Ville de Paris.

Fossier, inspecteur des Eaux et Forêts à Laon.

Grimal, inspecteur des Eaux et Forêts à Miliana (Algérie).

Launay, inspecteur-adjoint des Eaux et Forêts à l'Administration

centrale.

Leddet (Pierre), inspecteur des Eaux et Forêts à Evreux.
Moniod, inspecteur adjoint des Eaux et Forêts à Alger.
Moraux, brigadier des Eaux et Forêts à Hasnon (Nord).

Pensions civiles.- Par décret du 2 décembre 1903, sur le rapport du ministre de l'Agriculture, les pensions civiles ci-après sont approuvées: Allemand (Jean-Marie), garde général; 31 ans 8 mois 23 jours de services. Pension avec jouissance du 1er juillet 1903. 1.725 fr.

Courageot (Pierre), inspecteur-adjoint; 25 ans 1 jour de services. Pension avec jouissance du 1er août 1903. 1.916 fr.

Majorelle (Henry-Albert), inspecteur nommé conservateur; 38 ans 10 mois 17 jours de services. Pension avec jouissance du 16 août 1903. 3.441 fr.

Société nationale d'Agriculture. Election. - Dans sa séance du 30 décembre dernier, la Société nationale d'agriculture de France a procédé à l'élection d'un membre titulaire dans la section de sylviculture, en remplacement de M. Clavé décédé.

M. Rivet, conservateur des Eaux et Forêts en retraite, professeur à l'Institut agronomique, a été élu par 22 voix, contre 16 voix données à M. Joubaire, administrateur des Eaux et Forêts en retraite.

Société de secours et prêts entre les agents forestiers.

M. Orfila, trésorier, a encaissé dans la 2o quinzaine du mois de décembre 1903:

1o Les compléments des versements de fondateur de MM. Gebbart et Millischer (M.-J.);

2o Les cotisations anticipées (année 1904) de MM. Béthery de la Brosse (Gustave), Demoyen (Paul), Guary (F.-A.), Muller (J.-A.), Pison, Carreau (Paul), Perroy, de Bazelaire de Lesseux, Muller (Jacques), Bertrand (Paul), Poirot, Blandin, Georges Grimblot, Guinier (Ernest), Mion, Berthon, Buisson et Le Père (A.-H.);

3o Les cotisations anticipées (années 1904 et 1905) de M. Barthélemy (J.-B.-E.);

4° Les versements à titre de première cotisation pour l'année 1904 de MM. Pigeon-Litan, Hermier et Claverie.

BULLETIN DU COMMERCE DES BOIS

PARIS. Bois du Nord.

Nous nous trouvons en présence de

prix élevés pour l'ouverture prochaine.

Les grandes marques de Sundsvall (Suède) tiennent, pour les 3/9

Blancs, 32 c. base ire.

Les bastins sont à

Les planchettes 1 X 4 1/2 à
Hernosand demande 30 c. base

180 à

187 fr. 50 le standard.
160 fr., 1 X 4 à 150 fr.

Ire pour 3/9 Bl.

185 fr. pour bastins Bl.

155 fr. pour planchettes 1 X 4/2.
145 fr.

- 1 X4

Il est probable que ces prix se maintiendront pour l'ouverture. Riga. L'éventualité d'une guerre entre la Russie et le Japon rend les affaires, coût, fret et assurance difficiles. Beaucoup de vendeurs ne veulent établir leurs prix que franc-à-bord, et ceux-ci cotent leur 3/9 Blanc 28 c. II, 26 c. IIIe.

D'autres bonnes maisons acceptent cependant les offres, coût, fret et assurance à 30 c. pour 3 × 9 IIe et 28c. pour IIIe. Il n'y a pas, suivant nous, de risques à traiter à ces prix qui sont à peu près ceux de la campagne dernière.

Chêne.

L'Autriche-Hongrie, de plus en plus pauvre en belles dimensions, exige dans ses contrats de vente une tolérance de 20 à 25 0/0 de courtes longueurs et presque autant de bois étroits. De plus, les prix ont tendance à la hausse et l'on considère les prix de 155 fr. le

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