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dans un hospice, il ne peut ni être mis en prison, ni conduit avec des prévenus ou des condamnés..

La dépense occasionnée par le traitement et la garde des aliénés est à la charge de ceux-ci, ou des personnes qui leur doivent des aliments, et, dans le cas d'impossibilité de leur part, elle est supportée par le département avec le concours de la commune où l'aliéné était domicilié, et même en certains cas, de l'hospice où il aurait eu le droit d'être admis.

Enfin, la loi pourvoit à l'administration des biens et des droits des aliénés retenus dans une maison de secours, sans avoir été interdits, par la nomination d'administrateurs provisoires et même de curateurs en certains cas.

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Un savant anglais, M. Murphy, a découvert des procédés scientifiques nouveaux pour arriver, avec certitude, à la connaissance des futures variations de l'atmosphère; il peut prédire, plus d'un an d'avance, le froid, le chaud, le vent, la pluie, la neige, la grèle, les orages et le tonnerre. l'Angleterre, à laquelle il a fait, en bon citoyen, l'hommage de ses premiers calculs, a épuisé 56 éditions de son calendrier météorologique de 1838. Les relations de la Bretagne avec la France et la Belgique sont trop amicales pour que le savant anglais ne fît pas à ces deux derniers pays l'application de son système; mais hélas ! plus avancés que nos voisins d'outre mer, nous avions déjà Pierre Larrivais, et l'almanach boiteux, et celui de Berne, et celui de Liège dont la popularité séculaire ne laissait pas à M. Murphy le droit d'espérer cinquante-six éditions: qui sait même si le dernier exemplarie de la première est sorti de la boutique du libraire avec les honneurs convenables ? Quoiqu'il en soit, il nous a paru curieux de comparer les prophéties avec la vérité; M. Murphy y engageait ses lecteurs, nous avons profité de la permission; le public pourra juger le mérite de l'inventeur.

En janvier, des 20 jours annoncés comme beaux, il y en a eu 9 de pluie ou neige; les trois jours de pluie annoncés ont été beaux, ainsi que les 8 qui devaient être variables.

En février, sur 10 de beaux il y en a eu 4 de pluie, sur neuf variables ily en a eu 4 beaux et 4 de pluie ou neige, sur 9 de pluie il y en a eu 4 beaux. En mars, sur 8 beaux il y en a eu 4 de pluie, sur 13 de pluie il y en a eu 4 beaux, sur 10 variables il y en a eu 2 beaux et 5 de pluie ou neige.

En avril, sur 15 beaux 4 ont été variables et 5 de pluie ou neige; sur 5 de pluie il y en a eu 3 beaux; sur 10 variables, il y a eu 4 beaux et 4 de pluie ou neige.

En mai, 8 jours de pluie et 3 variables avaient été annoncés beaux, 6 de pluie avaient été prédits variables; 2 beaux avaient été menacés de pluie. En juin, sur 12 jours qui devaient être beaux 6 ont été pluvieux et 2 variables; sur 9 qui devraient être variables 3 ont été beaux et 3 pluvieux. En juillet, sur 12 jours annoncés beaux 6 ont été pluvieux ou variables, sur 7 variables, 2 ont été pluvieux et 4 beaux; sur 12 qui devaient être pluvieux il y en a eu 10 beaux.

En août, 3 jours ont été pluvieux sur 8 qui devaient être beaux; sur 13 qui devaient être pluvieux, 6 ont été beaux et 3 variables; sur 10 variables, il y en a eu 4 beaux et 3 pluvieux.

En septembre, des 11 jours annoncés beaux 5 ont été pluvieux ou varia

bles; des 7 annoncés variables 4 ont été beaux et 2 pluvieux, des 12 quí devaient être pluvieux 3 ont été beaux et quatre variables.

Nous n'avons pas cru nécessaire de pousser plus loin nos observations. Nous ajouterons seulement que M. Murphy a annoncé des tonnerres le 24 avril, le 12 juin et le 16 juillet, et des tempêtes les 1er 18, 24 et 28 septembre; que de ces prédictions la seule réalisée est la dernière, et qu'il n'a pas annoncé les tonnerres qui se sont fait entendre le 26 avril, 5 jours du mois de mai, les 17, 24 et 28 juin, le 6 juillet, et les 5 et 6 août, ni les tempêtes des 5, 17, 19, 29 septembre.

De tout cela, si nous osions conclure, nous dirions que M. Murphy nous paraît avoir découvert des procédés nouveaux afin de pouvoir annoncer du froid en hiver, des pluies au printemps, de la chaleur en été, des pluies et de l'orage en automne. Le Liégeois doit-il beaucoup redouter les effets de cette découverte ?

ÉVÉNEMENTS DE L'ANNÉE.

Trois incendies extraordinaires ont signalé l'hiver de 1838. Le 29 décembre 1837 (17 suivant l'ancien style des Russes ), le palais d'hiver de Saint-Pétersbourg a été la proie des flammes et, dans la première quinzaine de janvier, le feu a dévoré en Angleterre le palais de la Bourse, (Royal échange), et en France le théatre italien. L'importance de ces pertes a éclipsé en quelque sorte l'éclat de l'incendie du palais de Gotha qui est arrivé vers la même époque. Le Canada, ancienne colonie française, anglaise aujourd'hui, et dans laquelle le drapeau de l'indépendance fut arboré en 1837 par les hommes mécontents du gouvernement de la métropole, a vu suspendre, par un acte du parlement, l'exercice de la constitution. Un dictateur lui a été donné.

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- Le capitaine Laity réveille les souvenirs éteints de la tentative de Louis Bonaparte sur Strasbourg en 1837, et cherche à la justifier dans une brochure. Il est poursuivi devant la chambre des pairs (ordonnance du 21 juin) comme coupable d'attentat à la sûreté de l'état, et condamné le ro juillet à 5 ans de détention. Louis Bonaparte, par une lettre écrite à Laity provoque de nouveau l'attention du gouvernement français qui demande son expulsion de la Suisse où il s'était retiré. Des préparatifs de guerre sont faits pour appuyer cette demande. Louis Bonaparte se retire en Angleterre.

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Ďeux souverains ont reçu dans le courant de 1838, la consécration publique de leur avènement au pouvoir.

La jeune princesse Victoria a voulu s'asseoir dans l'église de Westminster sur la pierre de Jacob et le trône d'Arthur; la reine

constitutionnelle a suivi tous les usages de l'ancienne féodalité; la jeune fille a subi toutes les cérémonies créées pour les rois bardés de fer. On lui a fait cependant grâce de l'accolade générale.

-Trois mois après, l'empereur d'Allemagne est venu à Milan ceindre, en grande pompe, la couronne de fer et faire acte de possession du royaume Lombard. Amnistie a été accordée aux Italiens compromis dans les troubles précédents et qui avaient été contraints d'émigrer.

-Le 24 août, naissance du prince Louis-Philippe-Albert d'Orléans, fils du duc d'Orléans et petit fils du Roi. Il a reçu en naissant le titre de Comte de Paris.

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La question des mariages entre catholiques et protestants, qui avait occasionné en 1837 l'arrestation de l'archevêque de Cologne par ordre du gouvernement prussien, fait du bruit en Europe. Le clergé catholique de Prusse, à la voix du souverain pontife, se range dans le parti de l'archevêque persécuté; des conférences diplomatiques entre Rome et Berlin demeurent sans résultats.

Des difficultés s'élèvent sur l'exécution des 24 articles qui règlent la séparation de la Hollande et de la Belgique; les conférences de Londres reprennent leur cours.

- Le pacha d'Egypte se voit obligé d'ajourner ses projets d'indépendance et paie de nouveau tribu à la Porte. Celle-ci, reconnaissante de l'appui que l'occident lui a prêté en cette circonstance, fait avec l'Angleterre un traité qui diminue la puissance Russe dans le Levant. -L'évacuation des états du Pape par l'Autriche est résolue, et la France doit cesser d'occuper Ancône.

La session des Chambres s'est ouverte le 17 décembre.

AUXERRE.

DILIGENCES.

D'AUXERRE à PARIS, Messageries royales et Messageries Laffite, porte de Paris. Départ tous les jours à 6 du soir.

D'AUXERRE à CHALONS, la Châlonaise, même bureau; départ 9 heures du matin. à AVALLON, même bureau à 9 heures du matín, les lundi, jeudi et sam. à TONNERRE et DIJON, même bureau, départ 8 heures du matin.

à CLAMECY, même bureau, à 11 heures du matin.

Et chez M. Juillet, s heures du matin.

D'AUXERRE à ORLÉANS, par Saint-Fargeau, chez M. Juillet, à 11 heures du matin. à TROYES, par St.-Florentin, chez M. Bonard, hôtel du Léopard, à midi.

MESSAGERS ET COMMISSIONNAIRES.

Brienon, chez MM. Marcillier, Hôtel de la Fontaine ; trois fois par

Chablis,

Charny,

Châtel-Censoir

Cheny

Clamecy,

Cravant,

Joigny,

Joux-la-Ville,

Leugny

Ligny,

Mailly-le-Château,

Noyers,

Saint-Fargeau,

Saint-Florentin,

Saint-Sauveur,

Seignelay,

Thury;

Toucy,

Vermenton,

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Guillochau, rue Royale, mercredi et vendredi.
Marcillier, Hôtel de la Fontaine,
Juillet, rue du Temple, tous les jours.
Berruet, rue Croix-de-Pierre, lundi et vendredi.
Loye, porte de Paris, trois fois par semaine.
Rigault, place du Marché, les jours de marché.
Petit, porte d'Egleny, trois fois par semaine.

Marcillier, Hôtel de la Fontaine, trois fois par semaine.
Stalin, porte Chante-Pinot, jours de marché.

Robin, rue du Pont, le vendredi.

Juillet, rue du Temple, tous les deux jours.
Guillochau, rue Royale, le vendredi.
Jacquet, porte du Temple, trois fois
par semaine.
Bénard, les j. de marché, et Hugot, rue du Temple, tous les j.
Stalin, porte Chante-Pinot, une fois par semaine.
Juillet, rue du Temple, tous les j. et Stalin, 2 fois par semaine.
Mouchenotte, sur le Port; mardi, jeudi et samedi; et Rigault,
les jours de marché.

JOIGNY.

DILIGENCES.

Entreprise Sergent, Duclos et Compagnie, pour Paris, tous les jours à 2 h. du soir.

M. Letrout, directeur, quai de Paris.

Messageries Générales de France, M. Montfort, rue de l'Entrepôt, à Joigny
Messageries Royales, M. Sirvent, directeur, quai Saint-Florentin, à Joigny.

MESSAGERS ET COMMISSIONNAIRES.

Aillant, chez MM. Jay, rue de la Tuerie, tous les jours.
Brienon, Cappé, quai St.-Florentin, tous les jours.
Cerisiers, Boit, rue des Fromages, le samedi.

Charny, Champeaux, quai de Paris, tous les trois jours.
St.-Florentin, Sigoillot, rue de la Mortellerie, tous les jours.
St.-Julien, Masse, rue des Juifs, mercredi et samedi.
Seignelay, Cappé, quai St.-Florentin, tous les jours.
Laferté-Loupière, Cappé, idem, deux fois par semaine.
Villen.-le-Roi, Goussery, Grande-Rue, mercredi, samedi.

SENS.

DILIGENCES.

SENS à PARIS, chez M. Sergent, rue Royale, tous les jours à 7 heures du soir. SENS à JOIGNY, à 8 heures du matin.

idem

chez M. Lebrun, place St.-Etienne, tous les jours à 5 h. du matin. SENS à TROYES,Hôtel de l'Ecu, tous les jours à 5 heures du matin.

SENS à MONTEREAU, correspondance des bateaux à vapeur, chez M. Troué, place St.Etienne, tous les jours à 4 heures du matin.

SENS à CHÉROY, chez M. Morvant, à la Tour-d'Argent, tous les jours à 5 h. du mat. SENS à TONNERRE, chez M. Quidet, tous les jours.

Messageries Générales de France, Hôtel de l'Ecu.

Messageries Royales, chez M. Brochot, rue Dauphine.

Messageries Françaises, chez M. Martinot, rue Dauphine.

SENS à COURTENAY, MONTARGIS, etc. Hôtel de Beaune, tous les jours.

MESSAGERS ET COMMISSIONNAIRES. Arrivent et partent le même jour. Courtenay, à la Pomme d'Or, lundi et vendredi.

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Villeneuve le-Roi, Hôtel de Beaune, lundi, jeudi, samedi.

St.-Julien-du-Sault, idem

lundi et vendredi.

lundi et vendredi.

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Thorigny, chez M, Holland, rue Dauphine, lundi et vendredi.

Fin.

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