Les progrès de la science économique depuis Adam Smith: revision des doctrines économiques, Volume 1

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Guillaumin, 1890 - Economics
 

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Popular passages

Page 539 - PARTOUT où il se trouve -une place où deux personnes peuvent vivre commodément, il se fait un mariage. La nature y porte assez , lorsqu'elle n'est point arrêtée par la difficulté de la subsistance.
Page 530 - Sans cette réserve, en quelques milliers d'années, des millions de mondes auraient été fécondés par la terre seule; mais une impérieuse nécessité réprime cette population luxuriante; et l'homme est soumis à sa loi, comme tous les êtres vivants. Les plantes et les animaux suivent leur instinct , sans être arrêtés par la prévoyance des besoins qu'éprouvera leur progéniture. Le défaut de place et de nourriture détruit, dans ces deux règnes, ce qui naît au-delà des limites assignées...
Page 415 - Tout homme, tant qu'il n'enfreint pas les lois de la justice, demeure en pleine liberté de suivre la route que lui montre son intérêt, et de porter où il lui plaît son industrie et son capital, concurremment avec ceux de tout autre homme ou de toute autre classe d'hommes.
Page 391 - ... professa sur l'économie politique , suppose une ignorance absolue de la nature et des fonctions des capitaux. Un capital est toujours une valeur très-réelle , et fixée dans une matière ; car les produits immatériels ne sont pas susceptibles d'accumulation. Or, un produit matériel ne saurait être en deux endroits à la fois, et servir à deux personnes en même temps. Les constructions, les machines, les provisions, les marchandises qui composent mon capital, peuvent en totalité être...
Page 150 - Quand donc nous parlons de marchandises , de leur valeur échangeable , et des principes qui règlent leurs prix relatifs, nous n'avons en vue que celles de ces marchandises dont la quantité peut s'accroître par l'industrie de l'homme , dont la production est encouragée par la concurrence , et n'est contrariée par aucune entrave.
Page 516 - La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.
Page 122 - Or, puisque la valeur des choses est fondée sur le besoin, il est naturel qu'un besoin plus senti donne aux choses une plus grande valeur : et qu'un besoin moins senti leur en donne une moindre. La valeur des choses croît donc dans la rareté, et diminue dans l'abondance. Elle peut même, dans l'abondance, diminuer au point de devenir nulle.
Page 530 - La cause que j'ai en vue est la tendance constante qui se manifeste dans tous les êtres vivants à accroître leur espèce, plus que ne le comporte la quantité de nourriture qui est à leur portée.
Page 151 - C'est justement pour cela que je crois vous rendre encore service en ne vous demandant qu'un an. Je vous en épargne neuf, et voilà pourquoi j'attache beaucoup de valeur à ce service. Si je vous parais exigeant, c'est que vous ne considérez que le travail que j'ai accompli; mais considérez aussi celui que je vous épargne, et vous me trouverez débonnaire.
Page 531 - Nous sommes en état de prononcer, en partant de l'état actuel de la terre habitée, que les moyens de subsistance, dans les circonstances les plus favorables à l'industrie, ne peuvent jamais augmenter plus rapidement que selon une progression arithmétique.

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