L'Europe et la révolution française: ptie. La coalition, les traités de 1815, 1812-1815. 1904

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E. Plon, Nourrit et cie, 1908 - Europe

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Popular passages

Page 466 - Altesse Royale, en butte aux factions qui « divisent mon pays et à l'inimitié des plus grandes « puissances de l'Europe, j'ai terminé ma carrière « politique, et je viens, comme Thémistocle, « m'asseoir au foyer du peuple britannique. Je « me mets sous la protection de ses lois, que je « réclame de Votre Altesse Royale comme du plus « puissant, du plus constant et du plus généreux
Page 208 - ... il était inutile de penser, soit à un armistice, soit à une négociation qui n'eût pas pour premier principe une paix générale ; Que les souverains coalisés étaient unanimement d'accord sur la puissance et la prépondérance que la France doit conserver dans son intégrité , et en se ren7 fermant dans ses limites naturelles, qui sont le Rhin, les Alpes et les Pyrénées...
Page 317 - Les souverains alliés accueillent le vœu de la nation française : Ils déclarent que si les conditions de la paix devaient renfermer de plus fortes garanties lorsqu'il s'agissait d'enchaîner l'ambition de Bonaparte, elles doivent être plus favorables lorsque, par un retour vers un gouvernement sage, la France elle-même offrira l'assurance de ce repos. Les souverains alliés proclament en conséquence : Qu'ils ne traiteront plus avec Napoléon Bonaparte, ni avec aucun membre de sa famille. Qu'ils...
Page 318 - Rois légitimes; ils peuvent même faire plus, parce qu'ils professent toujours le principe que, pour le bonheur de l'Europe, il faut que la France soit grande et forte; Qu'ils reconnaîtront et garantiront la Constitution que la Nation française se donnera. Ils invitent par conséquent le Sénat à désigner un gouvernement provisoire, qui puisse pourvoir aux besoins de l'administration, et préparer la Constitution qui conviendra au Peuple français.
Page 460 - Seront pareillement respectées les personnes et les propriétés particulières ; les habitants, et en général tous les individus qui se trouvent dans la capitale , continueront à jouir de leurs droits et libertés, sans pouvoir être inquiétés ni recherchés en rien , relativement aux fonctions qu'ils occupent ou auraient occupées, à leur conduite et à leurs opinions politiques.
Page 64 - États qui voudront la saisir pour s'affranchir du joug que la France a fait peser sur eux depuis tant d'années. En conduisant Ses troupes victorieuses hors de Ses frontières, le premier sentiment de SM l'Empereur...
Page 224 - Les puissances alliées ne font point la guerre ' à la France ; mais à cette prépondérance hautement annoncée , à cette prépondérance que, pour le malheur de l'Europe et de la France, l'empereur Napoléon a trop long-temps exercée hors des limites de son empire.
Page 180 - J'aurais accepté, pour le rétablir, des conditions bien opposées à la sûreté de mes provinces frontières ; mais plus j'ai témoigné de facilité et d'envie de dissiper les ombrages que mes ennemis affectent de conserver de ma puissance et de mes desseins, plus ils ont multiplié leurs prétentions; en sorte qu'ajoutant par degrés de nouvelles demandes aux premières...
Page 373 - En Italie, c'est l'Autriche qu'il faut empêcher de dominer, en opposant à son influence des influences contraires ; en Allemagne, c'est la Prusse. La constitution physique de sa monarchie lui fait de l'ambition une sorte de .nécessité. Tout prétexte lui est bon. Nul scrupule ne l'arrête. La convenance est son droit.

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