défenfe du faint Culte

Avant J. C.

166.

Le grand JUDAS MACHABÉE

bat Apollonius

Demetrius Roi de Syrie

JUDAS MACHABÉE périt en combattant en Héros pour fa religion & fa patrie

KING-TI

quatre-vingt-feiziéme

162.

Empereur de la Chine, le qua-
triéme de la cinquiéme Dynaftie. 156.
Il fit élever plufieurs grands bâtimens
dans un agréable vallon, où les vieillards
& les incurables néceffiteux étoient reçus
& nourris chacun felon fon état. Les Tar-
tares furent ordinairement repouffés, &
le peuple fe vit abondamment foulagé
durant une affreufe difette de plufieurs
années. L'hiftoire remarque bien des
moyens qu'on employa pour exterminer.
les fauterelles & les chenilles, dont un
des moins inutiles parut être le foin que
l'on eut d'allumer de grands feux durant
la nuit, par-tout où ce terrible fleau se
fit fentir.

Le Prince héritier jouant aux échecs
avec le fils du Prince de Ou, qui n'avoit
pas la politique de fe laiffer gagner, jetta
le damier à la tête de fon vainqueur; &
malheureufement ce coup fut mortel.
Auffi-tôt le Prince de Ou fe révolta, & il
engagea bien des mécontens dans fa re-
bellion. Comme ils en vouloient fur-tout
au premier Miniftre Tchao-tfou, l'Em-
pereur cut la foibleffe de le leur facrifiers

Avant J. C.

mais cette lâche complaifance ne fit que
rendre les rebelles plus infolens. Il fallut
faire marcher contre eux les Bannières
Impériales, qui écrafèrent ces mutins.
Le défaut de fermeté dans le Monarque,
donna occafion à bien des intrigues de
Cour, qui furent pour ce bon Prince une
fource de chagrins. Il dépofa une Impé-
ratrice, & changea la nomination qu'il
avoit faite d'un Prince héritier.

Alexandre Bala prend le titre de
Roide Syrie, la cent-foixantiéme
année de l'ére des Seleucides.

JONATHAS, grand-Prêtre, eft traité d'ami & de frere du Roi

de Syrie

Caton l'ancien meurt

Il perfécuta le grand Scipion: c'est
peut-être la feule tache de fa vie.

Commencement de la troifiéme
Guerre Punique

1534

149

149.

Ptolomée Philométor, Roi d'Egypte entre en Syrie; on lui apporte la tête d'Alexandre Bala, & il meurt lui-même peu de mois après

148.

147.

Avant J. C.

Demetrius-Nicator, Roi de Syrie.
Ptolomée Phifcon, Roi d'Egypte.
Carthage ruinée par le fecond
Scipion l'Africain, & l'Afrique
réduite en Province
Corynthe prife & brûlée par
Mummius, l'Achaïe réduite en
Province

LA Judée eft folemnellement affranchie de tribut par DemetriusNicator, la cent-foixante & dixiéme année de l'ére des Seleucides

Ici commence dans la perfonne du grand Prêtre Simon la Souveraineté des Aflamonéens..

146.

143

VOU-TI, quatre-vingt-dix-feptiéme Empereur de la Chine, le cinquiéme de la cinquiéme Dynastie. 140% Ce régne fut très-glorieux au nom chinois. On pénétra plufieurs fois dans la Tartarie, où quelques Généraux parcoururent jufqu'à mille lieuës de pays, fans pouvoir livrer aux Tartares une bataille: décifive. Les Royaumes de Corée, de Nanyuei, de Tong-yuei, de Ming-yuei, furent réduits en Provinces, & quelques Souverains Barbares de l'occident devinrent Tributaires de l'Empereur, Cépen-dant malgré ces conquêtes, les Hiftorienss

Avant J. C.

obfervent que le mauvais état des Finances obligea le Monarque à rendre les charges vénales en bien des endroits.

Parmi les hommes de génie que Vou-ti attiroit fans ceffe à la Cour, il fe trouva un célébre Philofophe, nommé Tongtchou. Je veux faire effai de vos talens, lui dit un jour l'Empereur. Voilà mon frere Y-vang, d'un naturel hautain & féroce, attachez-vous à réformer ses mœurs & à le polir. Tong- tchou accepta la commiffion; il fe mit à travailler, & l'expérience réuffit au mieux: Y-vang parut aux yeux de toute la Cour un Prince accompli. Le Philofophe ne laissa pas de demander fon congé : l'Empereur voulut en fçavoir le motif; & Tong-chou lur répondit en ces termes : La Cour est un bois, Seigneur, où les arbres inclinés font en très-grand nombre. Votre Majefté peut m'en donner tel à redreffer que tous mes efforts n'y pourront fuffire. Or il ne faut qu'une expérience manquée pour décrier ma philofophie, & me perdre dans votre efprit.

Le fecours de tant de gens fenfés, pour qui l'Empereur eut toujours beaucoup d'eftime, ne l'empêcha pas de fe laiffer féduire par de nouveaux Charlatans adorateurs des génies. Ces fourbes promettoient au Monarque une vie exempte de toute forte de maladies & de la mort, s'il vouloit prendre un breuvage divin qu'ils eurent l'audace de lui préfenter. Vou-ti crédule à l'excès, avoit déjà la coupe à la main, lorfque fon premier Miniftre la lui arracha, & but la liqueur d'un feul trait. L'Empereur outré de colère, menace auffi-tôt ce grand-Mandarin de le faire expirer dans les tourmens. A la

Avant J. C.

bonne heure, répond le Ministrë; ce mèr-
veilleux breuvage meferafurvivre à tous
vos fupplices; s'il ne le fait pas, appre-
nez au moins par ma mort qu'on fe joue
ici de votre Majesté. Ces paroles firent
rentrer l'Empereur en lui-même, & il
permit au Tribunal des crimes de pour-
fuivre fans ménagement ces impofteurs.
Sur la fin de fa vie le Monarque revint
aux mêmes foibleffes. Elles lui rendirent
odieux le Prince héritier. Il voulut le
faire arrêter; & ce Prince obligé de pren-
dre la fuite, fe pendit à la fin de defef-
poir. L'Empereur fentit vivement cette
perte, & la douleur qu'il en eut abbrégea
fes jours.

Antiochus Sydétes, Roi de Syrie. 139.

JEAN-HIRCAN, Prince des Juifs pere Simon

après fon

Prife de Numance en Efpagne par
le fecond Scipion l'Africain.
Conjuration des Graques étouffée
à Rome

135.

}

133.

JEAN HIRCAN détruit le Temple des Samaritains de Garizim, bâti 202 ans auparavant

Antiochus Sydétes tué en combattant contre les Parthes ; & fon frere Demetrius Nicator remis en liberté

129.