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point un genre peut différer d'un autre ; cependant il n'existe aucun rapport entre les dessins d'épures ou de mécanique qui ne réclament que des connaissances mathématiques, et ceux que le génie seul peut créer; les études des architectes, des peintres, des décorateurs, etc., etc., sont bien différentes. Il est donc essentiel que chacun soit chargé de sa partie, car tel peut être fort habile dans un genre qui sera incapable dans un

autre.

C'est à l'ignorance de ces principes qu'il faut attribuer la bizarerie, le manque de proportion et d'harmonie qu'on remarque dans la plus grande partie des vases, des pendules, des meubles, des papiers de tenture et de tous les objets de cette nature, qu'on ne parvient à vendre que parce qu'ils reçoivent d'une exécution portée au plus haut degré de perfection, un brillant qui fait oublier pour un instant la laideur de leurs formes. VICTOR BAUDRIMONT.

DÉSUINTAGE. V. LAINE. DÉTENTE. (Mécanique.) Mécanisme destiné à écarter subi. tement les obstacles qui arrêtent le mouvement imprimé par la pression d'un ressort ou d'un poids. On désigne aussi quelquefois, par le même mot, l'effet d'un ressort qui se détend. L'arquebusier et l'horloger ont besoin d'un mécanisme de détente; mais celui qu'ils emploient, ne peut être bien décrit sans faire connaître, en même temps, le système des autres pièces qui l'accompagnent: c'est donc aux articles FUSIL et sonnerie (HORLOGERIE) qu'il faut chercher ces descriptions. Par les mêmes motifs, on doit exposer à l'article RESSORT, la loi très compliquée des oscillations des corps de cette nature, en y tenant compte de la forme qu'on leur donne, et non dans les hypothèses auxquelles les géomètres se sont bornés. Voici pourtant quelques observations, qui trouveront ici leur place, parce qu'elles sont relatives aux applications que l'on peut faire de la détente des ressorts.

La tension d'une lame ou de tout autre corps élastique est mesurée par le poids qui lui fait équilibre. Si on nomme è la vitesse imprimée aux molécules du corps à ce degré de tension, et m la masse de ce même corps, M celle du poids qui produit la tension, et g l'action de la gravité, on aura m e = Mg, et

M

par conséquent e=g. Ainsi, à tension égale, c'est-à-dire,

m

en supposant que M ne varie pas, plus la masse du ressort sera petite, plus sa vitesse de détente augmentera. L'arquebusier doit donc s'attacher à augmenter la force élastique des ressorts qu'il emploie, afin de pouvoir en diminuer la masse, quoiqu'ils exigent autant de force pour être amenés au même point de tension; ce sera par ce moyen que l'effet de l'arme suivra le plus près qu'il soit possible le coup d'œil et l'impulsion de celui qui en fait usage. Mais s'il est question des ressorts d'une voiture, lout est changé, et le raisonnement prend la direction opposée; au lieu d'accélérer les vibrations, en augmentant la vitesse initiale e, il s'agit de les ralentir sans leur donner plus d'étendue. Ainsi, que l'on augmente la masse m, en conservant d'ailleurs à l'élasticité toute son énergie, qu'on alonge les ressorts afin que leurs oscillations deviennent encore plus lentes et plus adoucies, on aura fait ce qu'il faut à la fois pour la conservation de ce que les voitures transportent, pour la plus graude durée de ces véhicules, et pour que les chemins soient dégradés le moins possible. La simple inspection de l'état actuel des armes à feu et de nos voitures de toute espèce, fait voir très clairement que l'arquebusier est beaucoup plus près du but que le charron. FERRY.

DÉTREMPE. V. PEINTURE.

DETTE FLOTTANTE. (Economie politique.-Finances.) La dette flottante d'un état se compose de la partie du déficit qui est exigible et qui n'a aucun fonds affecté à sa libération. Supposons que le gouvernement ait compté, pour faire face à des dépenses autorisées, sur des recettes qui ne se sont pas réalisées : en présence du déficit, il aura recours à des crédits qui se réaliseront par l'émission de bons royaux, c'est-à-dire d'engagements à terme pris par le trésor. La masse de ces bons forme ce qu'on appelle la dette flottante, à laquelle il convient d'ajouter les avances faites par les receveurs-généraux et les autres anticipations de ce genre. Cette dette figurait jadis presque mystérieusement dans l'arriéré et parmi les scandales de nos dilapidations financières : aujourd'hui elle occupe une place ostensible dans les comptes publics, et elle s'est élevée à

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distances 41, ,S,...., pour obtenir les points 1, 7, 8, p ar lesquels vous tireres les lignes Cr, C7, C8, etc.., le reste n'a

pas besoin d'être expliqué.

Poisieme moyen. Au lieu de faire un carré, on aurait pu fre un cerce commun à la fig. 351, soit en dedans, soit en dehors : plus il sera grand, plus on copiera juste.

F. 351.

Ces deux der.

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grand ou plus petit que l'original. Que l'on veuille grandir, par exemple, il ne s'agit que de prolonger les lignes C1, C5, C6, et d'indiquer par un point, sur l'une de ces lignes pro

Apeta, ä fattar dout on veut grandir; je suppose ce point the exact at ligte O prolongée; maintenant de ce point a, menez a ja apa "oie à 1,5 du point, où elle rencontrera la Yane CA manos Ád paral de a 5, 6, continuez ainsi tout le périabre vie de fa & vous operer juste, vous arriverez au point

N. que les de grand), ou voulait reduire, on ferait les mêmes *NY* 2x pat palions au beu de les ture en dehors.

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puleres de departement, ou des environs d'une vakaro save or Forginal un cercle d'un point pris 2. Kemp' parade) vwires, aut metera des rayons qu'on fera passer pres poliglo 1-76) villagers voice we tout autre point qu'on vouvår se vadapura, qka praça é metze cercle sur sa copie, on obtiendra A by Styl zereba prevec un compas l'arc de cercle #hay but poorp 4 de rotora plus pour avoir le point cher

Chci ayten. Du peut eucare operer par sections comme

Fig. 352.

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4

l'indique la fig. 352. On déterminera d'abord d'une manière quelconque deux points, comme ab; ces deux points obtenus, il sera facile d'avoir tous les autres. Je suppose qu'on veuille avoir le point c, on posera le compas au point a, on l'ouvrira jusqu'au point c, puis on tracera (avec la pointe au crayon) l'arc 1, 2; on posera ensuite le compas sur le a

point b, on l'ouvrira de même jusqu'en c, et l'on tracera l'arc 3,4, l'intersection de ces deux arcs donnera le point cherché; on continuera de la même manière en prenant alternativement pour base les nouveaux points qu'on aura obtenus pour en établir d'autres; mais on conçoit qu'il suffirait qu'un seul point ne fût pas parfaitement juste, pour rendre fausses toutes les opérations qui suivraient : il serait même, dans le cas où on s'en apercevrait, assez difficile de trouver l'erreur première; pour cette raison, la méthode du cercle est préférable, car en mettant successivement autour du cercle tous les espaces compris entre les rayons, il arriverait, si l'on n'avait pas opéré juste, que le dernier espace serait plus grand ou plus petit; on évitera d'ailleurs cet inconvénient en opérant par masses.

Dans le cas où l'on ne pourrait pas tracer de ligne sur la carte à copier, on y poserait une feuille de papier transparent, sur laquelle il serait possible de tirer toute espèce de ligne sans endommager l'original.

QUATRIÈME CAS. Four copier un dessin représentant une vue perspective, on ne connaît, et il ne peut même exister qu'un seul moyen; il consiste à prolonger jusqu'aux points de concours les lignes fuyantes appartenant au même plan"(on appelle lignes fuyantes celles qui, prolongées, se rencontrent en un point. Voyez PERSPECTIVE.)

Ainsi, pour obtenir le point de concours des lignes fuyantes de la façade b, fig. 353, on prolongera deux lignes prises à volonté jusqu'à leur point de rencontre en V. Plus ces lignes seront écartées, plus l'opération sera juste ; pour la vérifier d'ailleurs, on s'assurera si toutes les autres lignes, telles que 5,6; 7,8

tendent au même point; on agira de même pour avoir le point de concours des lignes de la façade c; ce nouveau point de concours, et celui de la façade b devront se trouver sur une même ligne horizontale VV'. Fig. 553.

On commencera la copie par toutes les perpendiculaires, telles que 1,3; 2,4, et l'horizontale V'V. Ensuite, par la méthode indiquée page 69 on tracera toutes les lignes horizontales formant la corniche et les bandeaux de la façade a, on en dessinera le profil; après cela on pourra dessiner toutes les lignes fuyantes des façades b et c, sans prendre aucune mesure, il suffira de mener ces mêmes lignes des corniches et des bandeaux au point de concours V pour la façade bet au point de concours V' pour la façade c, en partant du point où le profil indique qu'elles doivent se briser.

Sans la connaissance d'un moyen aussi simple, on passerait beaucoup de temps pour ne rien faire de bon.

Des méthodes pour réduire ou grandir un dessin.

Après avoir donné les diverses méthodes employées pour copier des dessins, il est indispensable d'indiquer comment on peut les réduire ou les grandir.

1° De l'angle de réduction. Le moyen dont on se sert est basé sur les propositions de géométrie les plus faciles à comprendre. Soit la ligne AB, fig. 354, la grandeur du dessin ou de l'échelle du dessin qu'on se propose de copier; soit la ligne CD, la grandeur à laquelle on veut le réduire : on tirera sur une feuille de papier fort ou sur du carton la ligne ab, égale à AB, et du point

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