Histoire de Fénelon, archevêque de Cambrai: composée sur les manuscrits originaux, Volume 2J. A. Lebel, 1817 - Theologians |
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adversaires amis auroit avez avoient Beauvilliers Bossuet avoit bref cardinal de Noailles censure chancelier d'Aguesseau choses cœur condamnation controverse déclaration Déforis devoit Dieu disoit doctrine écrits écrivoit esprit étoient étoit eût évêques Féné Fénélon avoit homme Innocent XII j'ai jamais jugement justificatives du livre justifier l'abbé Bossuet l'abbé de Chanterac l'abbé Phélippeaux l'archevêque de Cambrai l'Eglise l'évêque de Chartres l'évêque de Meaux laisser Lettre de Fénélon Lettre de l'abbé livre de Fénélon livre des Maximes livre troisième long-temps Louis XIV lui-même madame de Maintenon madame de Sévigné madame Guyon mandement Manuscr Manuscrits Maximes des Saints Meaux Monseigneur n'avoit nélon neveu nonce OEuvres de Bossuet Pape paroissoit paroît pastorale père Lacombe personne piété Pirot pouvoit prélat public Quiétisme Relation religion réponse respect Rome s'étoit saint Siége Saint-Office scandale sentimens sentiment seroit seul silence sincère soumission suet systême tion Tronson vêque de Cambrai vérité vouloit
Popular passages
Page 357 - En cet état, on ne veut plus le salut comme salut » propre, comme délivrance éternelle, comme ré» compense de nos mérites, comme le plus grand de » tous nos intérêts; mais on le veut d'une volonté » pleine, comme la gloire et le bon plaisir de Dieu , » comme une chose qu'il veut et qu'il veut que nous
Page 361 - Le pur amour fait lui seul toute la vie intérieure, » et devient alors l'unique principe et l'unique motif » de tous les actes délibérés et méritoires ». Au reste, nous n'entendons point, par la condamnation expresse de ces propositions , approuver aucunement les autres choses contenues au même livre. Mais afin que ces présentes lettres viennent plus aisément à la
Page 329 - entre la haine éternelle de Dieu et son amour » éternel, pour lequel il est de foi que chacun de nous » a été créé ; elle défend comme une infidélité toute » résistance réelle aux tentations les plus abominables ; » elle veut que l'on suppose que dans un certain état » de perfection où elle élève les
Page 356 - II ya un état habituel d'amour de Dieu, qui est » une charité pure et sans aucun mélange du motif de » l'intérêt propre. Ni la crainte des châtimens ni le » désir des récompenses n'ont plus de part à cet amour : » on n'aime plus Dieu ni pour le mérite, ni pour la » perfection, ni pour le bonheur qu'on doit trouver
Page 329 - évidente de ses écrits rend donc évidemment » sa personne abominable. Je ne puis donc séparer sa » personne d'avec ses écrits. » Pour moi, j'avoue que je ne comprends rien à la » conduite de M. de Meaux. D'un côté, il s'enflamme » avec indignation, pour peu qu'on révoque en doute » l'évidence de ce système impie de madame Guyon
Page 360 - sans penser qu'elles sont vertus : on ne pense » en chaque moment qu'à faire ce que Dieu veut ; et » l'amour jaloux fait tout ensemble qu'on ne veut plus » être vertueux pour soi, et qu'on ne l'est jamais tant » que quand on n'est plus attaché à l'être. XIX. ( Ibid.
Page 356 - désir des récompenses n'ont plus de part à cet amour : » on n'aime plus Dieu ni pour le mérite, ni pour la » perfection, ni pour le bonheur qu'on doit trouver
Page 206 - je ne m'en plaindrai plus ; je n'en serai » affligé que pour vous. Et qui est-ce qui est à » plaindre, sinon celui qui se fait tant de mal à » soi-même, en accusant son confrère sans preuve? » Dites que vous n'êtes point mon accusateur, en » me comparant à Montan.' Qui vous croira? et » qu'ai-je besoin de répondre? Pouviez-vous
Page 113 - de retrancher des mots essentiels qui changent » toute la signification du texte, pour convaincre » un auteur d'impiété et de blasphème ? Je ne » puis finir sans vous représenter la vivacité de » Votre style, en parlant de ma réponse à votre » sommaire. Voici vos paroles sur votre confrère, » qui vous a toujours aimé et respecté
Page 382 - asseoir au-dessus de lui, en un fauteuil égal au sien, » ne me laissant pas la liberté de prendre un autre » siège, et me faisant couvrir. » Pendant notre conversation, on vint avertir pour » dîner ; le prélat se leva et m'invita à venir prendre » place à sa table. » Tous les convives l'attendoient à la salle à