Fénelon et Bousset: études morales et littéraires, Volume 2

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H. Champion, 1895 - France
 

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Popular passages

Page 666 - II ya un état habituel d'amour de Dieu , qui est une charité pure et sans aucun mélange du motif de l'intérêt propre... Ni la crainte des châtiments , ni le désir des récompenses n'ont plus de part à cet amour.
Page 92 - Il doit se souvenir que quand on le fit entrer dans cet examen, il n'avait jamais lu ni saint François de Sales, ni le bienheureux Jean de la Croix, ni ces autres livres mystiques tels que Ruysbroek, Harphius, Taulère, etc...
Page 477 - Unir le scandale. Mais jugez vous-même, Monseigneur, si je puis m'humilier contre le témoignage de ma conscience, en avouant que j'ai voulu enseigner le désespoir le plus impie sous le nom de sacrifice absolu de l'intérêt propre, puisque Dieu, qui sera mon juge, m'est témoin que je n'ai fait mon livre que pour confondre tout ce qui peut favoriser cette doctrine monstrueuse.
Page 309 - Dans l'état passif,.... on exerce toutes les vertus distinctes, sans penser qu'elles sont vertus : on ne pense en chaque moment qu'à faire ce que Dieu veut, et l'amour jaloux fait tout ensemble qu'on ne veut plus être vertueux (pour soi ), et qu'on ne l'est jamais tant que quand on n'est plus attaché à l'être !. XIX.
Page 130 - J'ai vu nos amis (M. de Beauvilliers et Fénelon); nous avons été fort embarrassés les uns et les autres. M. l'archevêque de Cambrai me parla un moment en particulier ; il sait le mauvais effet de son livre...
Page 176 - J'en porterai mes plaintes jusqu'à Rome et par toute la terre ; et il ne sera pas dit que la cause de Dieu sera ainsi abandonnée.
Page 34 - Je parierais ma tête que tout cela ne veut rien dire de précis , et que M. de Meaux est inexcusable de vous avoir donné comme une doctrine de madame Guyon ce qui n'est qu'un songe, ou quelque expression figurée , ou quelque autre chose d'équivalent, qu'elle ne lui avait même confié que sous le secret de la confession.
Page 108 - Dieu pour lui et pour soi ; mais en sorte qu'elle aime principalement lit gloire de Dieu , et qu'elle n'y cherche son bonheur propre que comme un moyen qu'elle rapporte et qu'elle subordonne à la fin dernière , qui est la gloire de son créateur.
Page 487 - Voilà pourtant ce que le monde appelle excessif, aigre, rigoureux, emporté, si vous le voulez. Il voudrait qu'on laissât passer un dogme naissant doucement, et sans l'appeler de son nom, sans exciter l'horreur des fidèles par des paroles qui ne sont rudes qu'à cause qu'elles sont propres, et qui ne sont employées qu'à cause que l'expression est nécessaire...
Page 241 - En cet état, une âme perd toute espérance pour son propre intérêt ; mais elle ne perd jamais dans la partie supérieure, c'est-à-dire dans ses actes directs et intimes, l'espérance parfaite, qui est le désir désintéressé des promesses.

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