Page images
PDF
EPUB

tes. Enfin, Eudes Arpin le vendit à Philippe Ier.; cette cession date de 1100. Les rois de France donnèrent fréquemment le Berri en apanage à leurs enfans.

BESANT, en latin Bysantium. Ancienne monnaie frappée à Bysance, aujourd'hui Constantinople. Le besant a souvent varié de poids et de valeur; il paraît que, du temps de saint Louis, il valait dix sous de notre monnaie, puisque, suivant Joinville, la rançon de ce roi monta à dix cent mille besans, valant cinq cent mille livres.

BESICLES. C'est à Alexandre Spina, dominicain de Pise, qui vivait dans le XIVe siècle, que l'on est redevable de l'invention des besicles. (Voy. LUNETTES.) Costar, écrivant à Voiture, lui dit : «Je suis de votre avis, que bigle (louche) se dit quasi binus oculus; mais ne croyezvous pas aussi que besicles, que l'on prend quelquefois à Paris pour des lunettes, sont dites quasi bis-oculi, c'est-àdire doubles ou seconds yeux. »

BETTERAVE. Les parties méridionales de l'Europe paraissent être le pays originaire de la betterave; mais on ne la retrouve plus dans l'état sauvage. On la cultive depuis plusieurs siècles, pour la nourriture de l'homme. Olivier de Serres, le premier des agronomes qui en eût parlé et qui écrivait à la fin du XVIe siècle, dit que cette plante avait été apportée d'Italie en France depuis peu de temps. On tire de la betterave un sucre qui ne le cède en rien au sucre de canne. Voy, SUCRE.

BEURRE. Il est parlé de beurre dans la Genėse, chap. XVIII, v. 8; mais Beckmann prétend que c'est une méprise des traducteurs, et que le mot devait être rendu par celui de crême ou de lait aigre. Les Grecs n'ont connu le beurre que fort tard. Selon le même auteur, ils furent redevables de cette invention aux Scythes, aux Thraces ou aux Phrygiens; et ce seraient les Germains qui en auraient fait connaître l'usage aux Romains, lesquels ne s'en servaient qu'en remède et jamais en ali

ment. Les Espagnols n'en firent très long-temps que des topiques pour les plaies. Dans les ordonnances indiennes de Wisnou, écrites douze siècles avant l'ère chrétienne, à ce que conjecture cet auteur, il est question de beurre pour certaines cérémonies religieuses. Durant les premiers siècles de l'église, on brûlait du beurre dans les lampes au lieu d'huile; cette pratique s'observe encore dans l'Abyssinie. Comme nos provinces méridionales sont les seules où l'olivier puisse croître avec un certain avantage, il n'a dû se multiplier en France que faiblement : aussi la quantité d'huile produisaient ces provinces n'a-t-elle jamais été suffisante, à beaucoup près, pour la consommation du royaume. Ce fut cette disette qui, en 817, porta le concile d'Aix-la-Chapelle à permettre aux moines l'usage du jus de lard, et, en 1491, le souverain pontife à permettre à la reine Anne, puis ensuite à la Bretagne, puis successivement à nos autres provinces, l'usage du beurre en assaisonnement pour les jours maigres.

que

BIBLE. Cette collection de livres sacrés, renferme l'ancien et le nouveau Testament. Les premiers furent écrits avant Jésus-Christ. Ils contiennent l'histoire de la création du monde, de la chute de l'homme, du déluge, de la dispersion du genre humain, l'histoire des Juifs, la loi de Moïse, des traités de morale, les prédictions des prophètes, qui ont annoncé le Messie, le Dieu rédempteur et son église. Le nouveau Testament contient les livres écrits depuis la mort de Jésus-Christ, par ses apôtres ou par ses disciples. Ce livre par excellence a été traduit dans presque toutes les langues; la plus ancienne version est celle que Ptolémée Philadelphe fit rédiger environ 284 ans avant l'ère chrétienne. Elle fut appelée septante, non parce qu'elle est l'ouvrage de soixantedouze personnes, mais parce que les soixante-douze juges du Sanhedrin l'approuvèrent et la déclarèrent authentique. La première version en langue grecque après Jésus-Christ, fut faite en 128 sous

le règne d'Adrien, par le juif Aquila de Sinope. La deuxième version dans la même langue est due à Simmaque, Samaritain de naissance, qui florissait sous le règne de l'empereur Sévère. Une troisième traduction fut publiée sous le règne de Lucius-Vérus, par le juif Théodotion d'Ephèse. Origène y eut recours pour corriger la version des septante. Le concile de Trente reconnut comme version authentique la vulgate, traduction latine des livres saints publiée par saint Jérôme. Le pape Sixte V fit corriger et exécuter au Vatican une édition très soignée de cette Bible dont il revit lui-même les épreuves. Ce pontife, dans une bulle du 1er mars 1589, déclara que cette traduction était la seule reconnue authentique par le concile de Trente. Mais en 1592, le pape Clément VIII cassa cette décision et remplaça par une version très différente celle que Sixte V avait approuvée. Quelques-uns pensent que la division en chapitres et versets fut long-temps inconnue et qu'elle est due à Origène. Selon d'autres critiques, les livres saints ont toujours été ainsi distribués. La Bible contient : Livres.

Chapitres.

Versets.

Mots.

Lettres.

66

1,189

31,173

773,656 3,566,560

[blocks in formation]
[blocks in formation]

Une collection de Bibles dans toutes les langues a été formée, de 1782 à 1805, par le duc de Wurtemberg. A cette dernière époque elle était composée de neuf mille exemplaires en divers idiomes. De 1804 à 1820, la société Biblique de Londres avait fait distribuer 2,550,000 Bibles ou nouveaux Testamens en 128 dialectes différens. Cette société avait

employé, en 1822, une somme de 22,500,000 fr., pour remplir l'objet de son institution. En 1818, la société Biblique de Saint-Pétersbourg seule a fait publier quarante-trois éditions de la Bible en dix-sept idiomes différens.

BIBLIOTHÈQUE. Les Juifs sont le premier peuple qui ait eu une bibliothè que. Outre les tables de la loi, les livres de Moïse et ceux des prophètes, qui étaient conservés dans la partie la plus secrète du sanctuaire, il y avait encore une bibliothèque dans chaque synagogue. C'est chez les Egyptiens, dit Goguet, qu'on trouve ensuite l'exemple de la plus ancienne bibliothèque dont il soit parlé dans l'histoire. Dans le nombre des bâtimens dont était accompagné le superbe tombeau d'Osymandias', il y en avait un qui renfermait la bibliothèque sacrée ; on lisait au-dessus cette inscription: Le trésor des remèdes de l'âme. Il y avait encore une belle bibliothèque à Memphis, déposée dans le temple de Vulcain; c'est de là que Naucratès accuse Homère d'avoir volé l'Iliade et l'Odyssée, et de les avoir ensuite données comme ses propres productions. Mais la plus riche et la plus nombreuse peutêtre qui ait jamais existé, est celle des

Française. Dans le XIII. siècle, par ordre Ptolémée à Alexandrie; elle fut com

de saint Louis.

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small]

mencée par Ptolémée-Soter et composée par les soins de Démétrius de Phalère, qui fit rechercher à grands frais des livres chez toutes les nations, et en forma, selon saint Epiphane, une collection de cinquante-quatre mille huit cents volumes. Elle reçut un immense accroissement sous les successeurs de PtoléméeSoter, puisqu'on y compta jusqu'à quatre

[ocr errors]

cent mille volumes. César, assiégé dans un quartier d'Alexandrie, se vit contraint de faire mettre le feu à sa flotte; le vent porta les flammes plus loin que César ne voulait, et l'embrasement gagna du port à la bibliothèque, qui fut presque entièrement consumée. Elle fut recomposée dans la suite, et devint en peu de temps fort nombreuse; mais elle fut de nouveau détruite, l'an 640 de notre ère, par l'ordre du calife Omar, et les livres qui la composaient servirent à chauffer, pendant six mois, les bains publics d'Alexandrie. Jaloux de protéger les lettres et les sciences, Eumène, roi de Pergame, fonda à Pergame même une fameuse bibliothèque destinée à l'usage du public. Pline paraît douter laquelle de ces deux bibliothèques, celle de Pergame ou celle d'Alexandrie, avait été établie la première dans un si louable dessein. Pisistrate fut le premier des Grecs qui recueillit les ouvrages des savans et forma à Athènes une bibliothèque publique. Après la mort de ce tyran, les Athéniens augmentèrent considérablement cette bibliothèque et en fondèrent même d'autres. Dans la suite Thèbes, Rhodes, Corinthe et plusieurs autres villes de la Grèce eurent des bibliothèques publiques et particulières. Paul-Emile fut le premier qui apporta à Rome une grande quantité de livres qu'il avait amassés en Macédoine et dans la Grèce : il en composa une bibliothèque particulière. Sylla suivit son exemple, et ensuite Lucullus; ce dernier surtout fit transporter à Rome la riche bibliothèque qu'il avait trouvée å Pergame; et, pour la placer commodément, il fit construire un vaste bâtiment orné de portiques et de galeries, avec de grandes salles où s'assemblaient les savans pour conférer des matières de littérature. Ce fut la première bibliothèque publique que l'on vit à Rome. Le goût des bibliothèques particulières se répandit hien vite, depuis que les Romains eurent un commerce immédiat avec les Grecs, et surtout depuis qu'ils se furent rendus maîtres de la Grèce.

On en vit de très nombreuses chez plusieurs particuliers; telles étaient celles de Crassus, d'Asinius-Pollio et de Cicéron. « Les plus belliqueuses nations, dit Montaigne, en nos jours, sont les plus grossières et ignorantes : les Scythes, les Parthes, Tamerlan, nous servent à cette preuve. Quand les Goths ravagerent la Grèce, ce qui sauva toutes les librairies d'estre passées au feu, ce fut un d'entre eux qui sema cette opinion, qu'il falloit laisser ce meuble entier aux ennemis, propre à les destourner de l'exercice militaire, et amuser à des occupations sédentaires et oysifves.» Les premiers chrétiens eurent aussi des bibliothèques publiques. Eusèbe nous atteste que chaque église avait la sienne; mais elles furent brûlées et détruites par Dioclétien. Constantin-le-Grand fonda, selon Zonaras, l'an 336, la bibliothèque de Constantinople, qui contenait cent vingt mille volumes. Enfin les barbares qui inondèrent l'Europe détruisirent partout les bibliothèques; quelques ouvrages échappèrent à peine à leur fureur, et ce fut dans les monastères que l'on conserva une partie des livres anciens qui sont venus jusqu'à nous. Si quelque chose pouvait consoler des pertes irréparables, ce serait certainement le grand nombre de dépôts littéraires que la France, l'Italie, l'Allemagne, l'Angle terre, etc., possèdent de nos jours, et notamment cette immense bibliothèque connue sous le nom de Bibliothèque du Roi, la plus riche, la plus nombreuse que l'on connaisse aujourd'hui. Charles V est celui de nos rois à qui nous devons les premiers fondemens de ce trésor littéraire. Le roi Jean, son père, lui avait laissé quelques livres ; il en accrut le nombre jusqu'à neufcent dix volumes, nombre remarquable dans un temps où les lettres n'avaient fait encore que peu de progrès en France. Il plaça ces livres dans une tour du Louvre, qui pour cette raison fut appelée la tour de la Librairie. Un seul garde en titre en eut long-temps le soin; et ce fut Guillaume Budé qui le premier posséda la charge

de bibliothécaire en chef, créée par François Ier sous le titre de maître de la Librairie du Roi. Après avoir essuyé plusieurs déplacemens, cette bibliothèque fut transportée et fixée, en 1724, à l'hôtel de Nevers, rue de Richelieu. En 1820, on évaluait le nombre des livres de cette bibliothèque, à sept cent soixante mille volumes imprimés, quatre-vingt-dix mille manuscrits, un million trois cent mille estampes et cartes géographiques. Il a paru en 1782, un ouvrage intitulé: Essai historique sur la Bibliothèque du Roi et sur l'examen des dépôts qui la composent, avec la description des bâtimens et des objets les plus curieux à voir dans ces différens depóts; c'est à cet ouvrage, qui renferme des détails curieux sur l'état de cet établissement, à cette époque, que nous croyons devoir renvoyer le lecteur. Paris renferme plusieurs autres bibliothèques publiques; les principales sont: 1° celle de Sainte-Geneviève, dont la fondation ne remonte qu'à 1624. Elle possède cent soixante mille volumes imprimés et trois mille manuscrits. 2°. Celle de l'Arsenal, qui contient cent soixantequinze mille volumes imprimés, et six mille manuscrits; elle est très riche en livres du moyen âge, en romans, et en livres sur les théâtres et l'Histoire nationale. Elle fut créée par le marquis de Paulmy, ancien ambassadeur de France en Pologne. Le comte d'Artois en fit l'ac quisition en 1781; à cette époque il y réunit la plus grande partie de l'ancienne bibliothèque du duc de La Vallière. 3o La bibliothèque Mazarine, qui contient quatre-vingt-dix mille volumes imprimés, et trois mille cinq cents manuscrits. Elle fut fondée par le cardinal Mazarin, et par les soins du savant Gabriel Naudé, qui parcourut à cet effet la Hollande, l'Italie, l'Allemagne et P'Angleterre, pour s'y procurer les livres les plus rares et les plus précieux. 4° Celle de l'Institut, riche en livres du XV. siècle et en collections académiques. Elle contient aujourd'hui plus de qua tre-vingt mille volumes. Son premier fonds provient de l'ancienne bibliothè

[merged small][merged small][merged small][ocr errors][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

;

Il y a dans les départemens deux cent soixante-treize bibliothèques publiques qui contiennent environ trois millions de volumes; les plus considérables sont celles de Lyon, cent dix-sept mille volumes; de Bordeaux, cent cinq mille volumes; d'Aix, soixante-treize mille; de Besançon, cinquante-trois mille de Troyes, cinquante mille; du Mans, quarante-un mille; de Versailles, quarante mille; d'Amiens, quarante mille. Les principales bibliothèques de l'Europe, sont celle de Stockholm, fondée par la reine Christine, et qui contient, entre autres curiosités, une des premières copies du Coran; celles de Copenhague, d'Upsal, de Goëttingue, de Pétersbourg, de Berlin, et la bibliothèque de Vienne, fondée en 1480, par l'empereur Maximilien,et qui contient plus de deux cent mille. volumes. En Italie, celles de Saint-Marc à Venise, de Florence, et surtout celle du Vatican, à Rome, fondée par Nicolas V et successivement enrichie par Sixte V, Clément VII et Léon X. C'est la bibliothèque la plus célèbre et la plus précieuse de toutes celles de ce pays. La plus considérable de l'Espagne est celle de l'Escurial, formée par Charles V. Les principales bibliothèques de l'Angleterre sont celles d'Oxfort et de la Société royale de Londres. Les bibliothèques Turques sont peu remarquables; elles se composent de commentaires sur le Coran, de légendes de saints et de quelques traités de médecine, de poésie et de jurisprudence. Les Chinois possèdent d'immenses bibliothèques. Il en existe déjà plusieurs en Amérique, sa

voir à Baltimore, à Charleston, à New-York, à Philadelphie. etc.

BICÈTRE. Château, hospice, prison, etc. Une ancienne propriété, appelée la Grange-aux-queux (où aux cuisiniers), fut acquise par Jean, évêque de Winchester en Angleterre. Il y fit bâtir, vers l'an 1204, un château qui porta depuis son nom, dont on a fait Vichestre et Bicestre. Philippe-le-Bel, en 1294, confisqua ce château, et ses successeurs le possédèrent. Charles VI, en 1381 et en 1409, donna des lettres datées de ce lieu. Le duc de Berri, qui en devint possesseur, le fit embellir; il s'y retira avec le duc d'Orléans pour se liguer contre le duc de Bourgogne. Les guerres civiles du XVe siècle causèrent la ruine de ce château. Le duc de Berri le donna, en 1416, ainsi que ses appartemens, au Chapitre de Notre-Dame, qui n'y fit aucune réparation. Louis XIII, en 1632, acquit cette propriété, fit construire, en 1634, dans l'emplacement du château, une chapelle, des bâtimens pour y loger des officiers et des soldats invalides, et il érigea cet établissement en commanderie de Saint-Louis. Louis XIV, ayant construit l'hôtel des Invalides, cette maison, devenue inutile, fut, en 1656, convertie en succursale de l'hôpital général (de la Salpêtrière); on y plaça des pauvres, des veufs, des garçons valides ou invalides, des jeunes gens débauchés, ou bien atteints de la maladie vénérienne. C'est de nos jours un hôpital où l'on reçoit des pauvres, et une prison où l'on renferme des gueux et des vagabons. (Dulaure, Histoire de Paris.) On porte à quatre mille cinq cents le nombre des individus que renferme ordinairement cette maison. Il y a Bicêtre un puits dont la construction est admirée de tous les connaisseurs. Il a été bâti, en 1734, sur le dessin du célèbre Boffrand. Ce puits a six pieds de diamètre, et cent soixante-onze pieds de profondeur. Il alimente au moyen de deux seaux contenant chacun un muid, un réservoir de quatre mille muids, d'où l'eau se distribue dans toutes les localités.

dans

BIERE. On peut assurer, dit Goguet (Origine des lois et des arts, tom. 1, pag. 101), qu'après le vin, la bière a été la liqueur la plus anciennement et la plus généralement en usage. La bière était la boisson commune et ordinaire de la plus grande partie de l'Égypte; l'usage en était établi très anciennement dans la Grèce et dans une partie de l'Italie; les anciens Espagnols, les Gaulois, les Germains, la connaissaient aussi de temps immémorial. L'origine de la bière est fort ancienne : Osiris passait pour l'avoir inventée. La tradition portait qu'en faveur des peuples dont le terroir ne se trouvait pas propre à la vigne, ce prince inventa une boisson faite avec de l'orge et de l'eau, qui, pour l'odeur et la force, n'était guère différente du vin. Il n'est pas difficile de reconnaître ici la bière. La bière de couvent ou covent a été nommée ainsi par opposition à la bière forte, qu'on appelait, en 1482, bière des pères, et la seconde, bière de couvent, parce que celle-là était brassée pour les pères, et celle-ci pour le couvent. Au temps de Strabon cette boisson était fort commune en Flandre et en Angleterre. A Londres, en 1650, on employa la levure de bière dans la fabrication du pain. Le même procédé fut admis à Paris par autorisation du parlement en date du 21 mars 1670, malgré une décision, du 24 mars 1668, de la Faculté de médecine qui déclarait la bière contraire à la santé, à raison du houblon qui entre dans sa composition.

BIGARRADIER. M. Michel, auteur d'un Traité du citronnier, in-fol. (Paris, 1816), cite l'exemple d'un bigarradier sauvage de Versailles, dit le GrandBourbon. Sa hauteur en caisse est de ving-deux pieds, la circonférence de sa tête est de quarante-cinq, son tronc, de quatre pieds et demi de circonférence. Suivant une note de M. Lemoine, jardi nier en chef de l'orangerie de Versailles, cet arbre est originaire de Pampelune; il est venu de graine dans les jardins d'une reine de Navarre, en 1421;

« PreviousContinue »