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PARIS.

NOUVELLES ECCLÉSIASTIQUES. Ce que nous avons dit Numéro du 26 novembre dernier, relativement à M. l'abbé Gerbet et à la recommandation qu'il avoit faite à son libraire sur deux de ses anciens ouvrages, a pu faire croire que c'étoit tout récemment qu'il avoit pris cette mesure. Nous sommes heureux de pouvoir annoncer que cette détermination de sa part remonte à quelques années. Elle étoit la conséquence naturelle des sentimens qu'il avoit exprimés dans sa lettre à M. l'Archevêque de Paris. Dès lors M. l'abbé Gerbet manifesta à son libraire son intention de ne plus répandre les deux livres du Coup d'œil sur la controverse chrétienne, et de la Certitude dans ses rapports avec la théologie. Mais comme il y avoit un reste d'édition dont il ne pouvoit plus disposer parce que ce n'étoit plus sa propriété, et comme il avoit lieu de craindre que le libraire n'eût

pas

bien compris toute la portée de sa recommandation, il ciut devoir la lui renouveler. C'est à cette occasion que nous en avons parlé, mais on apprendra avec plaisir que M. l'abbé | Gerbet n'avoit pas attendu si tard pour arrêter la vente de ses livres. C'est-là pour un auteur un sacrifice peu commun, et qui n'a pu être inspiré que par le plus honorable esprit de soumission.

rémonies de la messe basse. Le travail de ces éditions étoit dû à deux ecclésiastiques du séminaire de SaintSulpice, qui n'avoient pas voulu se nommer, mais dont le dernier procès a fait connoître publiquement les noms. MM. Carrière et Caron avoient

revu l'ouvrage; l'un pour la partie théologique, l'autre pour la partie liturgique; et leur savoir et leur exactitude étoient pour le clergé un puissant motif de confiance. Cependant l'ouvrage fut contrefait à Aviguon en 1828. Le libraire propriétaire, M. Méquignon junior, rendit plainte, et le tribunal d'Avignon reconnut qu'il y avoit contrefaçon ; la cour royale de Nîmes jugea de même sur appel. Un libraire de Lyon a cru pouvoir réimprimer l'ouvrage en 1835; M. Méquignon junior l'a poursuivi également, et l'affaire a été portée à l'audience du tribunal de la Seine du 14 janvier. M. Trinité a plaidé pour M.Méquignon, et M.Hennequin pour son adversaire. Le ministère public, par l'organe de M.Chevalier-Lemore, a conclu à l'application contre le libraire de Lyon des art. 425 et suivans du code pénal. Le tribunal a jugé conformément à ses conclusions, et a condamné le libraire de Lyon à 200 fr. d'amende, à 1,000 fr. de dommages-intérêts, et à la confiscation des exemplaires saisis, lesquels seront remis à M. Méquignon. Les considéraus du jugement sont fort détaillés, et annoncent un examen at

tentif des deux éditions. Ainsi se trouve résolue une question importante de propriété littéraire.

Le Traité des saints mystères de Collet vient de donner lieu à un procès de contrefaçon entre deux maisons de librairie. En 1817, il parut une édition de ce traité, où on avoit profité des observations du Père Col- M. l'archevêque d'Avignon, prélin, Prémontré, et où l'on avoit fait cédemment évèque de Saint-Diez, différentes additions et rectifications. donna à ce diocèse, en 1833, une orNous annonçámes cette édition dans donnance fort étendue sur la disciun Numéro du 19 avril 1817. Elle pline ecclésiastique; nous en inseeut beaucoup de succès, et fut réim-râmes une courte analyse dans le primée en 1823 et en 1828 avec diffé- Numéro du 4 juin de cette année-là, rentes améliorations. On ajouta en- et nous en citâmes quelques fragtr'autres un petit opuscule sur les cé-mens, qui annonçoient autant de mo

dération que de zèle. Transféré à un ↑ même qu'ils obéiront, puisque nous n avous d'autre dessein que leur progrès dans la pratique de toutes les vertus de leur saint état..

autre siége, le prélat a voulu profiter pour son clergé de son premier trarail. Le diocèse actuel d'Avignon, qui comprend six anciens diocèses La division des Statuts d'Avignon Avignon, Carpentras, Cavaillon, Vai- est la même que celle de l'ordonson, Orange et Apt, avoit besoin d'une nance de Saint-Diez. Le prélat établit règle uniforme qui fit disparoître la un examen pour les jeunes prêtres, diversité des usages. M. l'archevêque et des conférences ecclésiastiques dans a consulté cependant les besoins des la belle saison. Il défend de soutenir localités et les traditions des églises. toute doctrine suspecte de nouveauté, Il a reproduit des dispositions prises et de publier aucun livre religieux ou autrefois dans les conciles d'Avignon, profane, sans l'avoir soumis à son d'Orange, d'Apt et de Carpentras. approbation. It les prie de ne parEnfin il a rédigé des statuts, dont le ler que rarement de politique devant fond est le même que ceux de Saint- les laïques, et mème entr'eux. Il déDiez, mais avec d'importantes modi- sireroit qu'ils ne lussent aucun jourfications. Le prélat a adressé ces sta-nal purement politique, et leur détuts à son clergé, par un mandement fend de faire insérer aucun article du 2 septembre dernier, il y expose dans les journaux, et de répondre les motifs qui l'ont dirigé dans son même aux attaques dirigées contre travail, et les raisons qu'il a de comp-eux, avant de le consulter. Ce qui ter sur l'obéissance et la fidélité de ses prêtres :

est dit des rapports avec l'autorité est plein de sagesse et de mesure. Nous aurions à extraire de ces statuts bien des choses dignes de reinarque; nous nous bornerons à la citation suivante qui signale des productions répandues aujourd'hui, et plus ou moins dangereuses:

Nous n'aurons pas trop présumé de vons en vous croyant animés de l'esprit des vrais ministres de Jésus-Christ, et prêts à embrasser avec ardeur tout ce qui est bon, tout ce qui est juste, tout ce qui est utile. Ce n'est pas parmi vous que nous trouverons jamais une opposition « Le pasteur doit signaler les mauvais quelconque. Vous n'êconteriez pas des livres, en empêcher, s'il le peut, la lecplaintes déplacées, d'amères censures ture et la propagation. Il mettra les fidè-d'injustes railleries. Vous auriez bientôt les en garde contre une foule de publiconfondu le détracteur. S'il arrivoi! ja- cations faites dans un but hostile à la remais rien de semblable, vous flétririez ligion, et d'autant plus dangereuses, par le désaveu le plus solennel des pro- que le venin qu'elles renferment est mieuxcédés que, dans votre juste indignation., caché. On distribue depuis quelque tempsVous regarderiez comme la honte du sa- a vec profusion, et à vil prix, la sainte cerdoce. Mais il ne se rencontrera pas Bible, traduite sur la Vulgate, par le cet homme de contradiction; nous n'au-Maistre de Sacy (in-8°, et in-12). D'abord rons qu'à nous louer de la docilité et du concours de nos fidèles et bien-aimés collaborateurs ils seront tous des fils d'obéissance, comme parle le prince des apôtres. Ils savent que nous ne leur de-vent pas; six chapitres et demi d'Esther, mandons qu'une soumission légitime et raisonnable, fondée sur l'amour et non sur la crainte ; et en faisant tout ce que nous leur avons prescrit, c'est à Dieu

cette Bible n'est pas complète ; elle a élé indignement tronquée : Tobie Judith, la Sagesse, l'Ecclésiastique, Baruch, et les deux livres des Machabées ne s'y trou

deux de Daniel, manquent également. Ce n'est point la Bible telle qu'elle a été reconnue par le saint concile de Trente, et telle qu'elle est reçue par les catholi-.

ques. Les sommaires de Sacy ont été abrégés et souvent corrigés d'après un certain plan. La plupart de ces changemens sont évidemment faits dans un but perfide, pour dissimuler la vérité et insinuer l'erreur. Les fidèles ont besoin d'ê

tre prémunis contre le piége tendu à leur bonne foi. Il faut éloigner de leurs mains un pareil ouvrage, et leur appren dre qu'ils ne doivent lire la sainte Ecriture que dans des sources pures. L'hom

me ennemi tâche de semer l'ivraie dans le

champ du père de famille, mais le pasteur ne doit pas s'endormir; il doit sans cesse avoir l'œil ouvert pour déjouer toutes les tentatives de ce genre. Les fidèles ne peuvent lire avec fruit l'Ecriture que lorsqu'elle est accompagnée d'explications approuvées, capables d'éclairer la foi et de nourrir la piété.

livres. Il enjoint de se servir partout des Bréviaire, Missel et Rituel romains.

Les craintes des catholiques de Porrentruy se sont réalisées; M. Varé, curé de Courgenay, nomuié à la cure de Porrentruy, s'y est installé malgré toutes les raisons qui devoient l'en détourner. Il savoit combien le troupeau-étoit attaché à son pasteur, M. Cuttat, toujours forcément absent, et dont l'affaire doit être prochainement jugée. Il paroissoit convenable d'attendre ce qui seroit décidé, avant de venir occuper la place d'un homme si respectable et si consideré. La paroisse de Porrentruy étoit gouvernée provisoirement par M. Buchwalder qui avoit réussi à se concilier les esprits par sa sagesse. On pouvoit laisser les choses en cet état. Aussi M. Varé a-t-il été assez mal ac

» Il faut prendre les mêmes précautions et de plus sévères encore contre un.ouvrage qui a pour titre : Livre d'instruc-cueilli. Peu de filèles vont l'entention morale et religieuse à l'usage des écoles élémentaires, contre lequel la plupart des évêques de France ont déjà réclamé, et où se trouvent': 1° une préface où des laïques s'arrogent, comme un droit, la mission d'enseigner ou d'expliquer l'Ecriture sainte, les dogmes et la morale de la religion, et d'apprendre ce qu'ils appellent l'art de faire des leçons de reli-. gion et de morale; 2o un abrégé de l'Histoire Sainte, plein d'ignorance, de faits mal présentés. perfidement tronqués, on indignement interprétés ; 3° un. catéchisme où ont été omis partout et à des

ou

dre, mais les libéraux l'ont pris sous leur protection. On voit depuis ce temps à l'église des gens qui n'y paroissoient jamais. La société patriotique y envoie ses affidés, et l'Helvétie, dont on connoît les sentimens pour le clergé, se charge de louer le zèle et la piété de M. Varé, de préconiser ses instructions et de le faire regarder comme le pasteur véritable. On regrette que cet ecclésiastique n'ait pas instruit M. l'évêque de Bâle du véritable état des choses; le prélat auroit sans doute été le premier à lui conseiller de rester à Courgenay plutôt que de venir être à Porrentruy

une occasion de discorde.

sein des articles fondamentaux de notre foi, comme l'enfer, le purgatoire, l'existence des bons et des mauvais anges, le culte de la sainte Vierge et des Saints, le la désorganisation du collège de PorLes catholiques gémissent aussi de soulagement des ames du purgatoire, les on a expulsé des eccléindulgences, l'explication des commanrentruy, d'où siastiques estimables sous des prédemens de Dieu et de l'Eglise, la Salu-textes ridicules, pour livrer la directation angélique, etc. Nous signalons encore à la vigilance des curés une foule d'autres livres du même genre, à l'usage aussi des écoles élémentaires..»

M. l'archevêque exhorte les curés à favoriser la propagation des bons

tion de la maison à une influence toute contraire. Ainsi, toujours pour plaire aux libéraux, on a mécontenté la plus saine partie des habitans, les pères de famille, les amis de la bonne éducation.

Il n'y a rien de nouveau sous le soleil, et ce qui se passe actuellement en Espagne est exactement la répétition de ce que nous avons vu en France il y a bientôt cinquante ans. C'est la meme anarchie dans le gouvernement, les mêmes fureurs dans les révolutionnaires, les mêmes dés ordres dans les provinces, les mêmes déclamations à la tribune. Les cortès reproduisent la jactance, les sorties violentes, les projets insensés de notre assemblée constituante. A Madrid comme autrefois chez il nous, y a un parti qui pousse au schisme, en attendant un bouleversement total. On parle d'une réforme dans le clergé, en attendant qu'on puisse se passer du clergé, et une commission vient répéter aux cortès à peu près tout ce que les Camus, les Martineau, les Lanjuinais disoient en 1790, pour faire adopter la constitution civile du clergé.

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Cette commission a fait son rapport sur la réforme de l'église. Elle expose que le tiers à peu près des évêchés de l'Espagne est vacant, et comme la régente a nommé aux évêchés vacans et que les sujets nommés n'ont point encore de bulles, la commission propose un plan tout-à-fait conforme à celui de nos constituans de 1791; c'est que les évêques nommés prennent possession des siéges et entrent en fonctions. Ce seroit absolument comme nos évêques constitutionnels. On auroit donc des intrus; on auroit un schrisme, et les discordes religieuses se mêleroient aux discordes civiles. Voilà l'abime où poussent des législateurs imprévoyans ou malintentionnés.

La commission des cortès voudroit que ce fût le nonce lui-même qui ordonnât aux évêques nommés d'occuper leurs siéges; mais d'abord il n'y a pas de nonce en Espagne, et ensuite quel nonce pourroit ordonner à des évêques de se passer du pape? Aussi un membre de la commission, M.Gon

et que

zalès Alonzo, a combattu le rapport; on mettroit, a-t-il dit, les évêques nommés dans une fausse position, en les forçant d'exercer leur ministère avant d'avoir leurs bulles ; Napoléon voulut aussi se passer de bulles, l'on n'organise une persécution. Ce et il échoua. M. Alonzo craint que député veut qu'on négocie avec Rome, dans le cas où l'on n'agisse que elle se refuseroit à toute concession. M. Martinez Velasco a parlé en faveur du rapport. Il voudroit qu'on entrât dès à présent dans la voie de la justice, de l'ordre et de la régularité; dites plutôt dans la voie du désordre et de l'irrégularité. Il a deles Augustin avoient des bulles, et mandé fièrement si les Cyprien et il ignore que dès les premiers siècles on s'est adressé aux papes pour con

firmer des évêques. La discipline actuelle est générale et ancienne; une église particulière ne sauroit la changer, à plus forte raison n'appartientd'introduire une innovation aussi cail point à une assemblée politique pitale. Au surplus, M. Velasco a dit son secret à la fin de son discours ; c'est qu'il faut lutter avec la cour de lui abattre la téte pour en bien finir.On Rome comme avec une béte féroce, et n'eût jamais dit autrement chez nous dans le plus fort du règne de la terreur et de l'impiété. Que penser d'une assemblée où un tel langage a été souffert? qui ne sercit effrayé de voir de tels législateurs appelés à décider du sort de la religion en Espagne? Un catholique, un homme public, un député proférer à la tribune des paroles aussi brutales! Pauvre pays! violentes, aussi grossières et aussi

de cette discussion, mais il est permis Nous ne connoissons point la suite de tout craindre.

500€

POLITIQUE.

Dans un moment où il est question de constituer des apanages et de faire voter de sdotations en faveur des princes et prin

cesses de la dynastie de juillet, nos lecteurs ne seront peut-être pas fâchés qu'on leur rappelle comment les choses se passoient quelquefois dans des cas analogues, du temps des empercurs romains. Voici ce qui a rapport à un des faits de ce genre que l'histoire nous a

conservés :

Tacite (M. Claudius), l'un des descendans du célèbre historien de ce nom, fut appelé à l'empire en 275, par le vœu national de ce temps-là. que deux à trois cents sénateurs se chargeoient alors d'exprimer pour simplifier l'affaire. Il commença par faire présent à la ville de Rome d'un magnifique palais, dont il reconnut qu'il n'avoit plus que faire aussitôt qu'il se trouva mis en possession de la résidence ordinaire des empereurs. Il se chargea même de faire les frais d'un superbe établissement de bains publics auquel il affecta l'emplacement de cette même maison patrimoniale dont il venoit de gratifier le peuple romain.

D'après ce que nous connoissons par l'histoire, des mœurs et du caractère de l'empereur Tacite, il paroît que c'étoit un prince tout-à-fait dans le genre de Henri IV et des Bourbons de la branche aînée; donnant à tort et à travers tout ce qu'il avoit, et s'inquiétant fort peu de thésauriser, pourvu que le peuple romain fût assuré de sa poule au pot. C'est un de ces princes que nous concevons d'autant mieux que nous en avons eu comme cela en France, surtout dans ces derniers temps, où l'on connoissoit peu de malheureux qui ne fussent secourus par les nobles héritiers des vertus royales et de la bonté de Lonis XVI.

PARIS, 27 JANVIER.

La commission pour la souscription Berryer, présidée par M. le duc de Bellune, s'est réunie récemment chez le noble maréchal. Elle étoit digne de son objet, et composée de ce que la France peut offrir d'illustrations de toute nature dans les rangs de l'armée, de la magistra ture, des sciences et des corps politiques. Cette commission s'est fait rendre compte de tout ce qui avoit eu lieu jusqu'ici pour

Sachant aussi qu'il trouveroit de l'argenterie dans le nouveau palais qui alloit devenir son habitation, il abandonna toute la sienne pour le service des temples; voulant ainsi que la religion se res-porter à leur développement le plus comsentît de sa munificence et de sa libéralité. plet les listes ouvertes.

Tout a été approuvé, et la commission, en s'empressant de reconnoître et de louer ce qui avoit été fait, s'est occupée des moyens de compléter cette œuvre toute nationale, en appelant de nouveau toutes les sympathies qui s'attachent au talent de l'illustre M. Berryer. et afin d'offrir un hommage tout français et digne de lui, au puissant orateur qui représente si bien les intérêts et les vœux de la France.

Ce ne fut pas tout; avant de devenir empereur par le vœu national, comme nous venons de le dire, il possédoit en propre des domaines immenses dont le revenu ne s'élevoit pas à moins de quinze à vingt millions. Non-seulement l'idée d'en assurer la possession à ses héritiers ne lui vint pas, mais il les en déshérita, comme il s'en déshéritoit lui-même au profit du peuple romain. Enfin, il avoit beaucoup d'argent comptant dans son épargne à l'époque de son avénement à La chambre des pairs se réunira del'empire. Persuadé que les revenus de la main samedi pour entendre un rapport couronne suffiroient à ses besoins et à de pétitions et nommer des commissions. ceux de sa famille, il n'hésita pas à vider Il est question, d'après plusieurs entièrement ses mains; et tout l'argent journaux, d'organiser une direction géqu'il possédoit dans ses coffres fut em-nérale de la police, qui relèveroît de la ployé à des gratifications ou à des soula-présidence du conseil. gemens en faveur des contribuables de Rome.

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La commission chargée de l'examen de la question relative à la propriété litté

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