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1873, Oct. 13. Minot extend,

MODERNE,

OU

DICTIONNAIRE ABRÉGÉ

DES SCIENCES, DES LETTRES ET DES ARTS.

L

L. (Grammaire, etc.) Cette lettre, dont le nom se prononce elle dans l'épellation usuelle, et le dans celle de Port-Royal, est le douzième caractère et la neuvième consonne de notre alphabet. C'est, dans l'ordre alphabétique, la première des quatre lettres (L, M, N, R), que quelques grammairiens, à l'imitation de ceux des Grecs, qualifient de liquides, en raison de la facilité, disent-ils, avec laquelle la voix coule dessus. D'autres, les grammairiens anglais notamment, la rangent parmi ce qu'ils appellent les semi-voyelles, c'est-à-dire parmi les lettres dont le son, bien que moins éclatant que celui des voyelles, a toutefois avec ce dernier cette propriété commune qu'il peut être prolongé indéfiniment, ou, pour parler plus exactement, jusqu'aux limites de la respiration. Dans notre nomenclature alphabétique traditionnelle, les semi-voyelles se distinguent, pour la plupart, des consonnes pures en ce que le nom des premières y commence par une voyelle, comme on le voit dans effe, elle, etc.

Voici, dans tous les cas, quelle est la disposition des organes de la parole pour produire la valeur phonétique que représente celle de ces lettres qui fait le sujet du présent article. L'extrémité de la langue vient s'appliquer au palais immédiatement derrière les incisives supérieures, tandis que ses côtés restent libres et laissent entre eux et les parois latérales de la bouche une issue par laquelle le souffle s'échappe après avoir fait résonner le larynx à son passage entre les cordes de la glosse.

L'L des Latins, qui est la nôtre, répond au lambda (A) des Grecs, lequel dérive du lamed des anciens Sémites. Dans les alphabets étrusque et celtibérien, comme aussi dans le grec archaïque et dans le phénicien, cette lettre est toujours formée de deux lignes faisant entre ENCYCL. MOD.

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T. XIX.

elles un angle aigu. La direction du sommet de cet angle a varié. Ce n'est qu'après l'avoir tourné à gauche, à droite, en bas, en haut, que les Grecs ont fini par lui donner exclusivement cette dernière direction. La modification que les Latins lui ont fait subir en l'adoptant a consisté à tourner le sommet à gauche, à rendre l'angle droit, d'aigu qu'il était, et à donner à l'un de ses côtés la direction horizontale.

Quelle peut avoir été l'origine de ce caractère?... Court de Gébelin s'imagine que primitivement il représenta« une aile ou un bras reployé et servant d'aile pour mieux courir. » Si, peu satisfaits de cette explication, nous en cherchons une autre dans le sens du mot sémitique lamed, nous trouvons qu'il signifie l'aiguillon dont on se sert pour conduire les bœufs, sens qui ne s'accorde que médiocrement avec la forme de la lettre. Enfin, si, avec quelques linguistes, nous demandons cette explication aux hiéroglyphes, nous voyons que celui qui représente le plus communément le son lest le profil du corps d'un lion, ou plutôt d'une lionne (en égyptien laboi), figure qui, réduite en caractère démotique ou vulgaire, n'est pas sans quelque rapport avec les lameds sémitiques.

Le grammairien Priscien, s'appuyant sur l'autorité de Pline, dit que les Latins avaient trois manières différentes de prononcer la lettre L, une pleine, une fine et une moyenne; mais il est bien difficile d'attacher un sens précis à une semblable indication. Ce qui paraît plus positif, c'est que dans le principe les Latins ne doublaient pas la consonne L, et qu'ils écrivaient macelum et non pas macellum, polucere et non pas pollucere. Ils transcrivaient par li le double lambda des 1

Grecs, comme dans alius et folium, qu'ils derivaient de ἄλλος et de φύλλον. Οn peut se demander s'il ne faudrait pas voir dans ce dernier fait l'origine de l'L dite mouillée.

Nous avons décrit dans notre article DiPHTHONGUE le mécanisme de cette articulation particulière, que nous trouvons dans les mots français ail, œil, seuil, fouille, fille, billet, sillage, brillant, etc. En espagnol I'L double, qui représente cette valeur phonétique, se place fréquemment au commencement des mots, comme dans llevar, llamar, ce qui n'a pas lieu en français. En portugais, on écrit le mêine son par LH, ex. : mulher, lhano, orthographe dont nous avons chez nous quelques exemples, notamment dans Milhau et gentilhomme.

Quant à la valeur du gl italien, nous l'avons appréciée dans notre article sur la langue italienne c'est à tort que quelques-uns de nos compatriotes la confondent avec celle de notre L mouillée. Il y a autant de différence entre la manière de prononcer le français billet et l'italien biglieto, qu'entre celle de prononcer les deux mots français biais et billet. Dans quelques provinces on a chez nous un défaut tout contraire à celui que nous venons de signaler: on y prononce l'L mouillée comme I'L ordinaire, et l'on dit bilet, par exemple, pour billet.

Les Polonais représentent par une L barrée une articulation qui, selon Kempelen (1), diffère de l'L ordinaire en ce que pour la faire entendre c'est à quelque distance en arrière des incisives qu'a lieu le contact de la langue et du palais.

Quelques peuples, notamment les Chinois - en Asie et les Indiens Illinois en Amérique, qui ne peuvent prononcer la lettre R lui substituent l'L; c'est ce que font quelquefois aussi chez nous les enfants, qui prononcent blas pour bras, glos pour gros.

Les Latins avaient fait une substitution semblable lorsqu'ils avaient formé balathro de βάραθρον. Νous avons à notre tour agi de même en faisant pèlerin de peregrinus ; mais nous avons fait la substitution inverse en formant orme, de ulmus.

En passant du latin en français un radical a souvent changé la syllabe al en au. C'est ainsi que alba est devenu aube, Nous avons changé de la même manière plusieurs de nos anciennes finales, quand nous avons converti nos vieux termes coutel et scel en couteau et sceau, col et sol en cou et sou. La formation particulière du pluriel de nos noms en al est une autre application du même principe; c'est ainsi que mal a fait maux, cheval, che

(1) Mechanismus der menschlichen sprache...; Vienne, 1794

vaux, etc. Dans d'autres terminaisons l'L n'a été conservée qu'en devenant muette, comme dans fusil, outil, cul, saoul, pouls. Les Anglais la font aussi souvent muette, comme dans could, half, salmon.

Dans les inscriptions latines I'L est l'abréviation des mols Lares, Latus, Leuga, Lex, Libens, Libertus, Locus, Longum, des noms Lælius, Lucius, etc. Le groupe LLS représente sur quelques anciens documents le sesterce.

Comme lettre numérale, le A grec vaut 30; il vaut 30,000 avec un accent dessous. Chez les Romains I'L valait 50. Un trait horizontal placé au-dessus lui donnait la valeur de 50,000.

Sur les monnaies françaises la lettre L indique celles frappées à Bayonne.

LÉON VAÏSSE.

LABIÉES. ( Botanique.) Les labiées (dicotylédonées monopétales, à corolle hypogyne, Juss.; monopétalie, éleuthérogynie, Rich.); les labiées forment une des familles les plus naturelles du règne végétal. Ce sont des plantes herbacées, quelquefois des arbustes, à tige carrée, à feuilles simples et opposées, à fleurs groupées aux aisselles des feuilles, et formant ainsi, par leur réunion, des épis ou des grappes rameuses. Leur calice est monosépale, tubuleux, à cinq dents inégales. La corolle, monopétale, tubuleuse et irrégulière, est partagée en deux lèvres, l'une supérieure et l'autre inférieure ; les étamines, au nombre de quatre, sont didynames; quelquefois les deux plus courtes avortent. L'ovaire, appliqué sur un disque hypogyne, et découpé profondément en quatre lobes, est très-déprimé à son centre, d'où naît un style simple, surmonté par un stigmate bifide; coupé en travers, il offre quatre loges contenant, chacune, un ovule dressé. Le fruit se compose de quatre akènes monospermes, renfermés dans l'intérieur du calice, qui persiste. La graine contient un embryon, dressé au centre d'un endosperme charnu, quelquefois très-mince.

Les genres très-nombreux de cette famille se divisent en deux sections, suivant qu'ils ont deux ou quatre étamines; dans ce dernier cas, elles sont didynames, c'est-à-dire, que deux sont plus longues et deux par conséquent plus courtes.

Parmi les labiées à deux étamines nous citerons les genres: Salvia (sauge), Rosmarinus (romarin), Monarda, Lycopus, etc.

Parmi celles à quatre étamines se trouvent les genres: Betonica (bétoine), Leonurus (agripaume), Ballota ( balote ), Marrubium (marrube), Phlomis, Satureia (sariette), Melissa (mélisse), Mentha (menthe), Origanum (origan), Ajuga (bugle), Teucrium (germandrée), Hyssopus (hyssope), Nepeta (cataire), Lavandula (lavande), Glecoma (lierre terrestre), Lamium (lamie, ortie

lanche), Thymus (thym), Basilicum (basilic), Prunella (prunelle), etc., etc.

Les rapports si nombreux que présentent les labiées dans leurs caractères botaniques se retrouvent aussi dans leurs propriétés et dans leur composition chimique. Toutes, en effet, sont aromatiques et amères, excitantes et toniques. Leur principe aromatique dépend de l'huile volatile qu'elles contiennent en plus ou moins grande quantité; cette huile est abondante dans le thym, la lavande, les menthes, le romarin, la marjolaine, etc. On rencontre toutefois dans cette famille quelques espèces peu aromatiques, et renfermant une matière gommo-résineuse qui leur donne une saveur amère souvent très-prononcée; telles sont les différentes espèces de germandrée, le marrube blanc.

Le plus ordinairement, les principes amer et aromatique se trouvent en égales proportions, en sorte que l'action médicale de ces plantes dépend autant de l'un que de l'autre. L'expérience a fait remarquer que dans ce cas elles exercent une action spéciale sur l'appareil respiratoire, et qu'elles lui communiquent une excitation convenable, surtout dans les catarrhes chroniques; nous citerons l'hyssope et le lierre terrestre, dont les infusions sont employées avec avantage dans ces affections.

En résumé, la famille des labiées ne renferme que des plantes aromatiques ou amères, stimulantes ou toniques, et elle n'en présente aucune douée de propriétés nuisibles.

G. VERGER.

LABOURAGE. (Agriculture ) Le labourage a fondé la société; Cérès, legifera Ceres (1), fut la législatrice des hommes; les premiers sillons déterminèrent la propriété, et les premières cabanes à poste fixe s'élevèrent au milieu des champs couverts de blés mûris. On dut se servir longtemps pour le labourage d'instruments beaucoup moins commodes que nos charrues : des bâtons pointus, puis des bêches, des houes, et enfin l'araire, aratrum, que l'on a plus ou moins perfectionné à diverses époques, furent employés par les premiers laboureurs pour la culture des premiers champs, qui ne furent réellement que des jardins.

Le meilleur des labourages est malheureusement le plus lent; c'est celui que l'on pratique à la bêche. Il offre l'avantage de bien ameublir la terre, et de mieux l'étendre sur le fumier qu'elle doit recouvrir; mais comme il est fort coûteux, ce mode est réservé pour les jardins ou pour de petites cultures.

Dans quelques portions de terre on ne (1) Virg. Æn. IV, 84. Ceres, dit un ancien poëte cité par Servius,

Et leges sanctas docuit, et cara jugavit
Corpora connubiis, et magnas condidit urbes

peut mettre le sol en valeur qu'au moyen de la hone, et même de la pioche, qui, mieux que la bêche, pénètrent à travers le caillou et parviennent à procurer au terrain assez d'ameublissement pour qu'il puisse produire.

Le principal labourage, celui qui donne les plus importants résultats, est celui que l'on fait à l'aide de la charrue traînée par des bœufs ou par des chevaux. Il opère promptement, rend moins coûteuses les dépenses de l'agriculture, et permet de livrer à bas prix au commerce les productions les plus utiles à la subsistance des hommes.

Si le labourage est plus avantageux, plus économique, quand on le pratique à la charrue, on peut trouver une nouvelle économie dans la distribution des assolements. Ainsi la culture par assolements à longs termes exige moins de labours, et peut réduire d'un tiers les frais de cette opération : il en résulte qu'une exploitation de six charrues peut être bien cultivée avec quatre atelages.

L'objet de tout labourage peut se réduire à trois motifs :

1° Diviser le sol pour qu'il devienne plus perméable aux racines des végétaux qu'on lui confie, lesquels, en rencontrant moins d'obstacles, s'étendent plus facilement et plus loin, trouvent plus de nourriture, poussent plus vite, et en dernier résultat donnent une plus abondante production, puisque de plus vigoureuses racines produisent de plus belles tiges et de plus beaux fruits ou de plus belles graines. 2o Ramener à la surface du sol la terre végétale qui n'est pas encore dissoluble, et opérer le mélange de ses molécules au point de les répartir le plus qu'il est possible, de manière à en étendre le bénéfice à une plus grande étendue.

3o Procurer un plus libre accès aux météores fécondants, aux pluies, aux rosées, au calorique, et à l'air, qui rendent soluble une portion de l'humus ou terreau et développent les agents de la végétation.

Il est très-avantageux de labourer la terre aussitôt qu'on l'a dépouillée de sa récolte, parce que l'on enfouit les plantes parasites, vertes encore pour la plupart, et qui donnent un meilleur engrais, parce que, prévenant ainsi la maturité de leurs graines, on empêche leur reproduction; ainsi d'ailleurs on expose pendant plus long-temps le sol plus meuble à l'action des météores. A cet avantage se joint celui d'opérer plus aisément, puisque la terre a moins eu le temps de se tasser et de se durcir.

C'est à l'intelligence du cultivateur éclairé de déterminer le moment de ces travaux : ainsi, tel terrain argileux et dur ne peut être labouré qu'après quelques pluies, et avant qu'une trop grande humidité l'ait rendu trop visqueux; ainsi un sol léger sera plus facile

ment retourné pendant la sécheresse que lorsque la pluie l'a converti en boue.

Plus le terrain est compacte plus il a besoin de labour; plus la couche d'humus ou de bonne terre est épaisse, plus il faut lui donner de profondeur.

Les terres légères, étant plus faciles à lahourer, et plus précoces à produire, doivent être travaillées avant celles qui, d'une nature pesante, sont plus lentes à s'échauffer et à donner leurs productions, et ne peuvent être maniées aussi longtemps qu'une humidité surabondante les rend gluantes.

Le labourage ayant pour objet, entre autres, de diviser la terre, il doit être d'autant plus répété qu'elle est plus dure et plus pesante.

Les labours d'été, surtout dans les pays méridionaux et dans les expositions chaudes, doivent être peu multipliés, parce qu'en ouvrant le sein de la terre ils favorisent une trop forte évaporation de son humidité.

Quel que soit le nombre des labours donnés à une terre quelconque, il doit être impair, afin que définitivement la couche qui se trouvait à la surface soit reportée au fond.

Pour les céréales, dans la plupart des terrains, il suffit de labourer à quinze centimètres (6 pouces) de profondeur. Une moindre profondeur ne rend pas le sol assez meuble; une plus grande risque d'amener la mauvaise terre à la surface. Écoutons à ce sujet le célè bre Arthur Young: « Le labour profond exige de plus copieux engrais, et par conséquent il doit être avantageux pour certains cultivateurs et désavantageux pour d'autres. Il faut remarquer qu'engraisser un champ n'est autre chose que mêler avec des engrais toute la portion de terre que retourne la charrue. Si on laboure à quatre pouces de profondeur, et qu'on mette vingt charges de fumier par acre, on mêle avec cette quantité de fumier quatre pouces de terrain; mais si avec les vingt charges de fumier on laboure à huit pouces de profondeur, le champ ne sera évidemment engraissé qu'à demi. »

Ainsi, la quantité de l'engrais sera en proportion de la profondeur donnée au labour.

Arthur Young, qui avait beaucoup voyagé et assez judicieusement observé, quand il s'en donnait le temps, a remarqué que dans les contrées qu'il avait parcourues la profondeur du labour était de dix à treize centimètres ( quatre pouces et demi), profondeur qu'avec raison il regarde comme insuffisante. «< De · six à huit pouces, dit-il, selon la qualité du sol, doit être la mesure commune. Tout labour extraordinaire qui exige plus de deux chevaux double les frais de cette opération, demande deux fois plus d'engrais, et cause des pertes si la récolte n'est pas quatre fois plus considérable. »

Bosc, qui avait aussi beaucoup voyagé et bien observé, signale à la vindicte publique la méthode suivante de labourage, exécutée souvent par les cultivateurs ignorants et paresseux. «< Ils prennent, dit-il, une double épaisseur de terre, et renversent celle qu'ils entament sur l'autre, qui ainsi n'est pas remuée. Par cette prati que on fatigue excessivement les chevaux et le champ labouré, quoiqu'il n'y en ait que la moitié qui le soit; et lorsque, plus tard, on recommence l'opération en sens contraire, on fatigue encore plus les chevaux, à raison de la plus grande entrure qu'il faut donner au soc, et la terre n'est toujours labourée qu'une fois. Malgré la forte dépense et les inconvénients de cette sorte de labour, il est des pays où on l'exécute généralement pour les défrichements, sous prétexte que par son moyen on fait périr l'herbe plus facilement; ce qui est une vraie erreur, et ce qui prouve que l'instruction y manque. »>

Les labours croisés, si rarement avantageux, le sont beaucoup pour ameublir plus promptement les défriches.

En thèse générale, les terres fortes doivent être plus travaillées que les terres légères, parce qu'elles ont besoin d'être plus divisées pour être ameublies convenablement et être rendues plus perméables aux météores fécondants.

Quand le sol est trop compacte pour être suffisamment divisé par la simple action de la charrue il faut suppléer à ce mode de labourage. On doit briser les mottes avec la herse de fer, et même quelquefois avec la tête de la houe ou avec un maillet. Souvent le rouleau suffit pour les écraser et les égrainer dans une bonne proportion, surtout quand elles ont été amollies par les alternatives de pluie et de hâle, ou, durant l'hiver, par les gelées et les dégels. Quoi qu'il en soit du moyen employé, soit du maillet, soit de la houe, soit du rouleau, il faut ensuite faire passer la herse pour aplanir le terrain.

Si dans un champ il se rencontre quelque point profond où l'eau pourrait s'accumuler et séjourner, et conséquemment nuire aux objets qui y seraient ensemencés, il faut, si le travail n'en est pas trop considérable, lever en cet endroit la couche de bonne terre, combler avec de la mauvaise, même avec un mélange de pierres, et rétablir ensuite la bonne terre à la surface. Si un tel travail est trop coûteux et peu praticable, si d'ailleurs on a un moyen de faire écouler les eaux vers un terrain plus bas, on creuse un fossé ou une rigole, de manière à prévenir un nouveau sé. jour des eaux stagnantes. On sent qu'il serait préjudiciable de combler ces cavités avec de la bonne terre du voisinage, puisque ce serait apauvrir les sillons pour entasser en sura

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