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de démarcation tirée par les commissaires respectifs, fera partie 1784 de leur territoire, soit constamment entretenue dans un bon état.

Pêche.

ART. X. Comme on a élevé la question de savoir quelles règles il faudra suivre par rapport à la pêche, soit de celle des sujets ou de celle des seigneurs, il a été reconnu juste que chacune des deux parties contractantes exerce ce droit de son côté, à l'exclusion de l'autre, sauf cependant les propriétés particulières fondées en titre ou sur l'usage.

Prés vis-à-vis de Braunau.

ART. XI. Quant aux prés et marais, situés vis-à-vis de la ville de Braunau, les bourgeois de cette ville seront conservés et maintenus dans la propriété et jouissance paisibles d'iceux, à l'effet par eux d'en disposer librement, conformément à leur ancienne possession et aux différens réglemens et sentences fait et rendus à ce sujet. Ces réglemens et la transaction conclue le 24 Avril 1700, et ratifiée le 25 Octobre 1763, seront censés renouvellés et confirmés par la présente convention; de manière, en ce qui concerne la dite transaction, que les propriétaires non qualifiés des fonds situés dans lesdits prés et marais pourront en disposer en droit, soit par achat et vente, et qu'a cet égard ils seront traités à l'avenir à l'égal des propriétaires qualifiés.

Impôts.

ART. XII. Quant aux impôts qui doivent être acquittés à raison desdits prés et marais, il a été convenu que le magistrat de la ville de Braunau fera remettre annuellement au baillage bavarois de Julbach, par forme d'abonnement, la somme de trente florins, payables en deux termes; quoi faisant, il ne pourra rien être exigé, par delà la dite somme de trente florins des possesseurs des dits fonds, ni en argent ni en denrées, sous quelque nom et sous quelque prétexte que ce puisse être.

Bâtimens.

ART. XIII. Il a été convenu que les bâtimens actuellement existans sur lesdits prés y seront conservés, et continueront d'être employés aux mêmes usages auxquels ils ont été destinés jusqu'ici; mais S. A. électorale ne souffrira pas qu'il y en soit construit d'autres, dont il pourroit résulter quelque gêne ou préjudice à la proprieté ou à l'usufruit desdits fonds.

Chantier.

ART. XIV. Comme jusqu'à présent les bois nécessaires à la construction et à la réparation des ponts ont été conservés dans un chantier établi pour cet effet dans ledits prés, et qu'actuelle

1784 ment S. M. impériale et royale est tenue, à cause de la possession du quartier de l'Inn, de contribuer par moitié à leur entretien, S. A. électorale consent qu'à l'avenir ce chantier serve au dépôt commun des bois nécessaires auxdites constructions et réparations.

Cas de translation au bureau de douanes.

ART. XV. S'il arrivoit, par la suite des tems, que l'eau se trouvât trop basse pour que les barques et bateaux pussent arriver au rivage de Braunau, alors non seulement S. A. électorale permet qu'ils viennent aborder auxdits prés, mais elle consent aussi, par un acte de simple complaisance fondé sur le désir de cultiver un bon voisinage, que, dans ce cas particulier seulement, et sans que cela puisse tirer à conséquence, les employés de la douane de Braunau s'y transportent et y exercent les fonctions de leurs offices, à condition néanmoins que le baillage de Julbach sera informé chaque fois de tout ce que lesdits employés y auront fait en leur dite qualité.

En foi de quoi la présente convention a été signée par les ministres respectifs de Sa Majesté impériale et royale et de Son Altesse électorale, à ce commis, et munie du cachet de leurs armes, sauf cependant la ratification de Sa Majesté impériale et royale et de Son Altesse électorale.

Fait à Munich le 31 Août 1784.

(L. S.) Bon de Lehrbach, commandeur.

(L. S.) J. F. Comte de Seinsheim.
(L. S.) E. Ce de Königsfeld.

(L. S.) M. Bon de Vieregg.
(L. S.) V. A. Bon de Kreitmayr.

Nous agréons, approuvons et ratifions par les présentes les articles ci-dessus, suivant toute leur teneur, dans la meilleure forme et de la manière la plus obligatoire, tant pour nous que pour nos héritiers et successeurs, ainsi et de même que s'ils eussent été arrêtés par nous-même; promettons, en foi et parole d'électeur, de remplir fidèlement et parfaitement tous les points auxquels nous nous sommes obligés par la convention susdite. En foi de quoi, nous avons signé de notre propre main la présente ratification, et y avons fait apposer notre grand sceau électoral. Fait dans notre résidence électorale de Munich, le 3 Janvier 1785.

Charles - Theodore, électeur.

67.

4 Décembre 1784.

Convention entre l'Empereur, comme Duc de Milan, et le
Grand-Duc de Toscane, relativement au commerce.
(Martens, Recueil des traités, t. III, p. 784.)

Diritti dei sudditi.

ART. I. Li sudditi della Lombardia Austriaca, e vice versa quelli di Toscana potranno in avvenire liberamente usare, e godere d'ogni legittimo diritto sopra i beni mobili ed immobili, corporali ed incorporali di qualunque natura essi siano, e non eccettuati li Feudi maggiori che saranno loro dovuti ab intestato, e diferiti per via di disposizione di chiunque fra viventi, o per causa di morte nei mentovati due Stati, e saranno a tal effetto riguardati rispettivamente come i Sudditi naturali dell' uno, e dell' altro Dominio.

Successione.

ART. II. Non sarà quindi a loro riguardo di alcuna forza, nè effetto, qualunque constituzione, legge, o consuetudine in materia di Forensità vigente nelle Lombardia Austriaca, e in Toscana in di cui forza fossero stati finora esclusi dalle successioni, ovvero astretti al obligo di ritenere, o trasferire il domicilio i Lombardi Austriaci nella Toscana, e vice versa i Toscani nella Lombardia Austriaca in ordine agli acquisti spiegati nel precedente Articolo.

Trattamenti dei sudditi respettivi.

ART. III. Sarà in ciò eguale in tutto, e per tutto la condizione rispettivamente de sudditi de' due Stati tanto per il conseguimento, ed effetti dei Diritti, che per l'adempimento degli obblighi e pesi; in modo che un suddito della Lombardia Austriaca sarà et dovrà essere trattato nello Stato di Toscana come fosse suddito naturale di questo ultimo, e vice versa per tutto ciò che li potrà appartenere, ed incombere legittimamente nella evenienza di qualche acquisto a titolo di successione come sopra.

Controversie.

ART. IV. La stessa regola si dovrà osservare nelle controversie sopra alcuno dei diritti compresi nella presente Convenzione, sia che esse nascano dal gius comune, o locale in concorrenza d'uno, o più sudditi nell' uno, e nell' altro Stato.

I.

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1784

1784

Documenti.

ART. V. I Documenti dei quali occorrerà far uso a tutti gli effetti sopraindicati, basterà che sieno muniti delle solennità prescritte, e solite praticarsi nel luogo ove saranno stati fatti.

(Cette convention a été signé par les plénipotentiaires respectifs le 4 Décembre 1784 et ratifiée par l'Empereur le 34 Décembre 1784 et par le Grand Duc le 31 Janvier 1785.)

68.

18 Mars 1785.

1785 Lettres patentes de Maximilien François Archevêque de Cologne et Évêque de Munster sur l'abolition du droit de retraite et de détraction entre l'Archevêché de Cologne et l'Évêché de Munster d'une part et l'Autriche de l'autre part.

(Archives de Hormayr pour 1840. Justizgesetzsammlung 1785, p. 24, Nr. 413.)

*Maximilien François fils de François I et de Marie-Thérèse né 1766. Électeur de Cologne et Évêque de Munster 1784, mort 1801.

Oesterreichischer Freyzügigkeitsvertrag mit Chur Cöln. *)

Wir Maximilian Franz, von Gottes Gnaden Erzbischof zu Cöln, des heil. röm. Reichs durch Italien Erzkanzler und Churfürst, geborner Legat des heil. apostol. Stuhls zu Rom, königlicher Prinz von Hungarn und Böheim, Erzherzog zu Oesterreich, Herzog zu Burgund und Lothringen etc. Administrator des Hochmei

) Remarque ajoutée par feu le Baron de Hormayr en 1840 à la convention ci-dessus.

Die seit dem Lüneviller Frieden vorgefallenen grossen TerritorialVeränderungen haben die Freyzügkeits- Verträge mit Chur Cöln, mit Münster und mit Osnabrück sistirt. Cöln war theils an Frankreich, theils an Nassau gefallen, Münster durch den Indemnitäts-Recess an Preussen, Osnabrück durch ebendenselben Chur-Braunschweig, und dann mit Hannover durch den Wiener Tractat (1805) dem Berliner Hofe zugetheilt, gehört seit dem Tilsiter Frieden mit zum Königreiche Wesphalen, in welchem der Code Napoleon, wie in Frankreich, die Norm aller bürgerlichen Rechte ist. Mit Preussen beruht die Behandlung der wechselseitigen Abzüge auf der Fall, für Fall gegenseitig zugesicherten Reciprocitat.

sterthums in Preussen, Meister deutschen Ordens in deutsch- und 1785 wälschen Landen, Bischof zu Münster, in Westphalen und zu Engern Herzog, Graf zu Habsburg und Tyrol etc. Burggraf zu Stromberg, Herr zu Odenkirchen, Borkelohe, Werth, Freudenthal und Eulenberg etc. etc. Urkunden und bekennen für Uns und Unsere Nachfolger, dass Wir im mildesten Anbetracht der Beschwernisse, welche mit den bis anhero üblichen von den um- und wegziehenden Landes - Eingesessenen, auch in Erbschafts- und andern Fällen gefordert werdenden Abschoss- oder Abzugsgeldern verknüpfet sind, Uns mit den kais. königl. Staaten und Landen dahin vereinbaret haben, benanntes Abschoss- oder Abzugsrecht, in soweit solches in Unsere landesfürstliche Cassen eingeflossen ist, zwischen Unserm Erzstifte Cöln, und den k. k. Staaten und Landen hinführo gänzlich abzustellen und aufzuheben. Thun auch solches hiermit dergestalt, und also, dass von den Eingesessenen Unseres Erzstiftes Cöln, welche in die kaiserl. königl. Staaten und Landen, mit wesentlicher Wohnung und ihren Gütern nach vorläufig von Uns hierzu erhaltener Auswanderungs-Bewilligung sich begeben, auch von den Eingesessenen der kaiserl. königl. Staaten und Landen, welche in Unserm Erzstifte Cöln Erbschaften zu erheben haben, und solche in die kaiserl. königl. Staaten und Landen hinausbringen und transportiren, keine in Unsere landesfürstlichen Cassen bisherge flossene Abschoss-, Nachsteuer-, Abfahrtoder Abzugsgelder, wie die Nahmen haben, gefordert und abgenommen werden sollen. Wir versichern anbey, dass diese wechselseitige Aufhebung mehrbesagter Abschoss-, Nachsteuer-, Abfahrt- und Abzugs-Gelder sich vorgeschriebener Massen, nicht nur ausdrücklich, auf die nach vorläufig Unserer höchster Bewilligung sich ergebende Emigrations-, und auf die sowohl künftige, als bereits von beyden Theilen anhängigen hierunter nahmentlich mit einbegriffenen Erbschafts-, sondern auch auf alle sonstigen Fälle erstrecken soll, in welchen etwa ehevor dem Herkommen nach oder per modum Retorsionis, die Erlegung dergleichen Gelder, unter welchem Nahmen es in derley Fällen geschehen seyn. mag, in Unserm Erzstifte Cöln gebräuchlich gewesen. Mit Urkund dieses Briefes, besiegelt mit Unserm churfürstlichen anhangenden Insiegel, der gegeben ist in Unserer churfürstl. Residenz - Stadt Bonn den 18. Monatstage März im eintausend sieben hundert fünf und achtzigsten Jahre.

V. C. V. Fhr. von Gymnich.

Max. Franz, Churfürst.

(L. S.)

(Appen.)

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