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MANUEL LÉGAL

DES

PHARMACIENS

ET DES

ÉLÈVES EN PHARMACIE.

Chez le même Libraire.

PHARMACOPÉE RAISONNÉE, OU TRAITÉ DE PHARMACIE PRATIQUE ET THÉORIQUE, par N.-E. HENRY et N. J.-B. G. GUIBOURT, troisième édition, revue et considérablement augmentée, par N. J.-B. G. GUIBOURT. Paris, 1847, in-8° de 800 pages à deux colonnes, avec 22 planches. 8 fr. HISTOIRE NATURELLE DES DROGUES SIMPLES, ou COURS D'HISTOIRE NATURELLE PROFESSÉ A L'ÉCOLE DE PHARMACIE DE PARIS, par N. J.-B. G. Guibourt, quatrième édition, corrigée et considérablement augmentée. Paris, 1849-1851, 4 forts volumes in-8, avec 800 figures intercalées dans le texte. . .

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30 fr. Cet ouvrage est ainsi divisé : Tome Ier, Traité de minéralogie; tomes II et III, Botanique, ou Histoire des végétaux; tome IV, Zoologie, ou Histoire des animaux et de leurs produits.

OBSERVATIONS DE PHARMACIE, de chimic et d'histoire naturelle pharmaceutique, par MM. GUIBOURT et BÉRAL. Paris, 1838, in-8. 2 fr. 25 c.

Paris. - Imprimerte de L. MARTINET, rue Mignon, 2.
(Quartier de l'École-de-Médecine.)

DES

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PHARMACIENS

ET DES

ÉLÈVES EN PHARMACIE,

OU

RECUEIL DES LOIS, ARRETES, RÈGLEMENTS ET INSTRUCTIONS
CONCERNANT L'ENSEIGNEMENT, LES ÉTUDES ET L'EXERCICE DE LA PHARMACIE,

ET COMPRENANT

LE PROGRAMME DES COURS DE L'ÉCOLE DE PHARMACIE DE PARIS,

PAR

N. J.-B. G. GUIBOURT,

PROFESSEUR SECRÉTAIRE DE L'ÉCOLE DE PHARMACIE DE PARIS,
MEMBRE DE L'ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE, ETC.

A PARIS,

CHEZ J.-B. BAILLIÈRE,

LIBRAIRE DE L'ACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE,
RUE HAUTEFEUILLE, 19;

A LONDRES, CHEZ H. BAILLIÈRE, 219, REGENT STREET;
A NEW-YORK, CHEZ H. BAILLIÈRE, 290, BROADWAY;

A MADRID, CHEZ C. BAILLY-BAILLIÈRE, CALLE DEL PRINCIPE, 11.

1852.

MICROFILMED
AT HARVARD

6721 22.616.

OSTON

MEDIO

AUG * 1918

LIBRARY

PRÉAMBULE.

L'organisation actuelle de la pharmacie française repose sur la loi du 21 germinal an xr (11 avril 1803), qui a fondé les écoles de pharmacie, déterminé le mode de réception des pharmaciens, et réglé l'exercice de leur profession. Cette loi, conçue dans un esprit sage, et qui a été un progrès réel sur la législation antérieure, a été beaucoup trop décriée sous le rapport de l'enseignement, elle permettait à l'administration d'augmenter le nombre des chaires et la durée des cours, et de régler la nature des épreuves; et l'on peut dire que la plupart des réformes qui ont été proposées à différentes époques sont aujourd'hui réalisées. Sous le rapport de l'exercice, il reste davantage à faire: non qu'il faille accuser la loi du débordement du charlatanisme et des empiétements des professions étrangères sur celle du pharmacien; il suffirait de rappeler les anciennes et trop nombreuses discussions des apothicaires avec les épiciers, distillateurs, chirurgiens et autres, pour montrer que les mêmes abus ont toujours existé; mais on peut reprocher à la loi de ne pas avoir assez envisagé ces abus, et de les avoir laissés renaître en présentant quelquefois une rédaction insuffisante ou ambiguë, qui permet de l'interpréter tantôt dans un sens, tantôt dans un autre. Alors, quand une décision contraire au véritable esprit de la loi a été rendue, l'abus qui se trouve autorisé ne s'éteint plus; il s'ajoute aux précédents, et le nombre finit par en devenir considérable, au grand détriment des pharmaciens consciencieux, auxquels il peut être

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