Chronique Médicale, Volume 8

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Rédaction & administration., 1901 - Literature and medicine
 

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Popular passages

Page 280 - Les eaux jusqu'ici m'ont fait un fort grand bien, selon toutes les règles, puisque je les rends de reste, et qu'elles m'ont, pour ainsi dire, tout fait sortir du corps, excepté la maladie pour laquelle je les prends. M. Bourdier, mon médecin, soutient pourtant que j'ai la voix plus forte que quand je suis arrivé; et M. Baudière, mon apothicaire, qui est encore meilleur juge que lui puisqu'il est sourd, prétend aussi la même chose; mais pour moi je suis persuadé qu'ils me...
Page 282 - J'ai donc tenté l'aventure du demi-bain avec toute l'audace imaginable: mes valets faisant lire leur frayeur sur leurs visages, et M. Bourdier s'étant retiré pour n'être point témoin d'une entreprise si téméraire. A vous dire vrai, cette aventure a été un peu semblable à celle des maillotins...
Page 276 - ... même quantité de gens qui sont sortis fort heureusement d'un semblable accident. Mais, sur toutes choses, il vous recommande de ne point faire d'effort pour parler, et, s'il se peut, de n'avoir commerce qu'avec des gens d'une oreille fort subtile, ou qui vous entendent à demi-mot. Il croit que le sirop d'abricot vous est fort bon , et qu'il en faut prendre quelquefois de pur, et...
Page 277 - Ce ne sera .pas une petite affaire pour moi que la prise des eaux , qui sont , dit-on , fort endormantes , et avec lesquelles néanmoins il faut absolument s'empêcher de dormir : ce sera un noviciat terrible ; mais que ne fait-on point pour avoir de quoi contredire M. Charpentier?
Page 327 - Oui, oui, tu le savais, qu'au sortir du théâtre, Un soir dans ton linceul il faudrait te coucher. Lorsqu'on te rapportait plus froide que l'albâtre, Lorsque le médecin, de ta veine bleuâtre, Regardait goutte à goutte un sang noir s'épancher, Tu savais quelle main venait de te toucher. XXVI Oui, oui, tu le savais, et que, dans cette vie, Rien n'est bon que d'aimer, n'est vrai que de souffrir.
Page 385 - LANDOUZY, professeur de clinique médicale à la Faculté de Médecine de Paris, qui fera sur place des conférences sur la médication hydrominérale, ses indications et ses applications. Réduction de moitié prix sur tous les chemins de fer pour se rendre, de son lieu de résidence, au point de concentration, Lyon.
Page 275 - Je voudrais bien vous pouvoir mander que ma voix est revenue, mais la vérité est qu'elle est au même état que vous l'avez laissée , et qu'elle n'est haussée ni baissée d'un ton. Rien ne la peut faire revenir; mon ânesse ya perdu son latin , aussi bien que tous les médecins. La différence qu'il ya entre eux et elle , c'est que son lait m'a engraissé , et que leurs remèdes me dessèchent.
Page 354 - L'Argus de la Presse fournit aux artistes, littérateurs, savants, hommes politiques, tout ce qui paraît sur leur compte dans les journaux et revues du monde entier. L'Argus de la, Presse est le collaborateur indiqué de tous ceux qui préparent un ouvrage, étudient une question, s'occupent de statistique, etc., etc.
Page 281 - ... peut-être moins malheureux que dans un état d'incertitude qui ne me permet pas de me fixer, et qui me laisse toujours comme un coupable qui attend le jugement de son procès. Je m'efforce...
Page 650 - C'est moi qui le traite, et vous allez en voir la preuve. » Le médecin avait fait tenir prêts des crocheteurs. On monte, on ne trouve personne dans le lit ; on cherche dans tout l'appartement. Enfin M. Solier, comme par hasard, regarde sous le lit ; il y découvre son malade : « Quel acte de démence plus décidé? » On l'en tire plus mort que vif. Les crocheteurs se mettent à ses trousses et le fustigent d'importance, par ordre de l'Esculape.

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